Printemps du cinéma Allemand à LA FERRIERE Vendée

Du 21 Mars 2012 au 3 Avril 2012 à LA FERRIÈRE en Vendée (85), c’est le festival: Printemps du cinéma Allemand.
Pendant deux semaines seront diffusés des films Allemand en version originale sous titrés en Français.

Je vous mets ici le lien du site qui en parle.
Tous les films sont présentés brièvement… vous en connaissez peut être et vos commentaires pourraient m’aider à faire mon choix, car je ne pourrais aller les voir tous.

http://cinemaleroc.fr/cms/index.php?page=printemps-du-cinema-allemand

Amicalement
Christian

Wow, c’est chouette ce festival !

Malheureusement, je ne connais pas les films présentés, je ne peux pas t’aider dans ton choix.

Coucou !!

je n’en connais aucun, mais le film « traitre à la patrie », dont ton texte initial fait la promo, tu peux en découvrir un court synopsis ici : allemand.univercine-nantes.org/v … dsverrater

Pour métropolis … bon… c’est connu et on en a parlé sur ce forum ici : metropolis-vt5441.html

(à mon avis… ne pas forcément se fier… aux avis donnés !! chacun ses goûts !)

POur Dreileben, tu auras des renseignements ici :
lesarcs-filmfest.com/2011/pr … ute-dunkel

mais quelle chance d’avoir un festival de films allemands dans ton secteur !!!

Merci Kissou de ces liens.
Pour le film "traitre à la patrie, j’avais déjà vu le synopsis sur la brochure du festival téléchargeable en pdf sur le site internet du festival que j’ai mis plus haut.
Je vous met le lien direct de la brochure, c’est toujours intéressant.
On y voit pour certains films, la bande annonce.
http://cinemaleroc.fr/cms/uploads/pdf/brochure_cine_all_2012_siteinternet.pdf

Par ailleurs, il y a aussi le lien du Goethe institut concernant le cinéma Allemand, c’est intéressant à plusieurs titres, car le Goethe institut est partenaire avec ARTE de ce festival en Vendée. on peut voir par exemple la bande annonce de: Vorstadtkrokodile Le club des Crocodiles.

Lien du Goethe institut sur lequel il y a des dates de Festivals Français du cinéma Allemand, à Poitiers par exemple:

Je viens de remarquer aussi que certains films sont en avant première, donc, il est évident que personne ici ne pourra les avoir vus.

J’irais très certainement voir la trilogie: « Dreileben » et je suis aussi très intéressé par: "Halt auf freier Strecke (titre Français: Pour Lui) qui est en avant première.
Autre film en avant première qui me tente également:Über uns das all (titre Français: L’amour et rien d’autre) et puis évidemment Vaterlandsverräter (traitre à la patrie)…et puis: im Alter von Ellen (à l’âge d’Ellen)… ou encore, la cloture du festival: Töte mich (Tue moi) qui est aussi en avant première.

Ce festival de La Ferrière en Vendée est organisé chaque année dans le cadre du jumelage du village de La Ferrière avec Wandlitz près de Berlin, land du Brandebourg. Certains cinéastes font parfois le déplacement et il y a des débats… c’est très intéressant et cela permet aussi à toutes les communes proches qui ont aussi des jumelages et organisent des cours d’Allemand de profiter aussi de ce festival qui a donc ainsi depuis quelques années une renommée qui dépasse le département de la Vendée maintenant…

En tous les cas, en fonction des films que j’aurais pu voir (le maximum, car les prix sont attractifs) je vous dirais ce que j’en pense.

Amitiés
Christian

Ça a l’air super. Tu viendras nous dire ce que tu en as pensé après ? :smiley:

Oui promis…

J’en profite pour mettre ce calendrier des festivals de films Allemand en France, trouvé sur le Goethe institut:
Pour Kissou, il y en a un à Bordeaux, pour Shokolena, il y en a à St. Dizier/Nancy/Metz…etc…

Kalender

CinéAllemand5 in Belfort

Cinéma Pathé
tBelfort
Filmreihe
14.03. – 20.03.12

CinéAllemand5 in St. Dizier/Nancy/Metz

St. Dizier/Nancy/Metz
Filmreihe
21.03. – 03.04.12

CinéAllemand5 in Paris

Cinéma le Lincoln
Paris
Filmreihe
04.04. – 06.04.12

CinéAllemand5 in Bordeaux

Bordeaux
Filmreihe
04.04. – 13.04.12

CinéAllemand5 in Pau

Cinéma Le Méliè
Pau
Filmreihe
06.04.12

CinéAllemand5 in Poitiers

Poitiers
Filmreihe
16.04. – 24.04.12

et pas oublier le festival allemand chaque automne au cinema katorza à nantes…
ouest-france.fr/actu/actuLoc … Locale.Htm
10eme-festival-du-film-allemand-nantes-vt2583.html
sehr empfehlenswert :wink:

:top: Merci !!

Voilà, comme promis, je viens faire mon rapport sur le film que j’ai vu.
J’aurais aimé aller voir: « Pour Lui » (Halt auf freier Strecke) pour le titre Allemand, mais je n’ai pu aller le voir. Dommage, mais j’espère qu’il sortira bientôt dans les salles Françaises en dehors de tout festival.

Le film, ou plutôt les trois films que je suis allé voir hier après midi… les trois à suivre:

Dreileben…Trois vies…
Trilogie un peu particulière que j’ai beaucoup appréciée au printemps du cinéma Allemand à La Ferrière, Vendée du 21 Mars 2012 au 3 avril 2012.

Dreileben, Trois vies…
Trois vies Filmées, à partir d’un même fait divers, d’un même scénario, par trois réalisateurs différents.
Cela donne trois films issus de la même histoire de départ :

Trompe la mort, Etwas Besseres als den Tod pour le titre Allemand, de Christian Petzold, avec Jacob Matschenz et Luna Mijovic.

Ne me suis pas, Komm mir nicht nach
De Dominik Graf avc Jeanette Hain, Suzanne Wolf, Misel Maticevic

Une minute d’obscurité, Eine Minute Dunkel
De Christoph Hochhäusler, avec Stefan Kurt, Eberhard Kirchberg et Timo Jacobs.

Je ne suis pas un cinéphile averti, donc, je ne connaissais pas ces trois réalisateurs.
Voilà ce qu’en dit le programme :

Christian Petzold est considéré comme l’un des principaux représentants de l’école de Berlin. Il est notamment l’auteur de : « Contôle d’identité » (2000), « Yella » (2007), « Jerichow » (2008) et « Barbara » (2012).

Dominik Graf a réalisé plus d’une cinquantaine de longs métrages dont : « Le Perroquet rouge »

Christof Hochhäusler a notamment réalisé : « le Bois lacté » et « sous toi la ville »

J’ajouterai qu’un des organisateurs du festival, qui connaît bien Christian Petzold, nous a donné quelques indication en nous disant que la musique, très prenante de sa réalisation est très typique de son œuvre générale, comme ses plans lumineux sur la nature et la forêt ainsi que la présence d’une femme en robe rouge…etc…

Donc, il s’agit au départ, de trois films, sur trois vies différentes qui se croisent autour d’un fait divers commun.

Un homme, Frank Molesch, condamné pour crime sexuel et visiblement atteint de troubles psychiatriques est conduit sous bonne escorte à l’hôpital, dans la chambre funéraire, pour lui permettre de se recueillir 30 minutes sur la dépouille de sa mère qui vient de mourir.
Là, l’occasion lui est donnée fortuitement de s’enfuir et il ne la rate pas.
On est au cœur de la splendide forêt de Thuringe. C’est là que trois vies se déroulent et s’entrecroisent qui permettent à chaque réalisateur d’exprimer leur talent sur une même trame et dans les mêmes lieux.

Il est nécessaire d’avoir ne serait-ce qu’une journée de recul pour pouvoir digérer, séparer et relier ces trois vies.

La première est l’histoire compliquée d’un jeune homme à un carrefour de sa jeune vie où les sentiments amoureux se bousculent. Il va devoir faire des choix à la croisée des chemins, sur sa vie affective sur son avenir professionnel… Mais peut être aussi que la vie se charge comme c’est le cas parfois de choisir pour lui. On devine combien ces trajectoires peuvent se faire dans la douleur et combien les pressions extérieures influent sur nos devenirs.
C’est lui en tous cas, de manière totalement involontaire qui laisse ouverte une porte de service de la chambre mortuaire de l’hôpital qui conditionnera ensuite son destin et celui des deux jeunes femmes qui le tourmentent.

La seconde Histoire, dans les mêmes lieux, raconte la vie d’une jeune femme psychologue d’un service de police qui aide ses collègues à retrouver Frank Molesch, le fuyard.
Ne trouvant pas de place à l’hôtel, elle va loger, le temps de l’enquête, chez une de ses anciennes amies. Là, elle se rend compte que son amie et elle ont autrefois aimé le même homme, sans le savoir. Parallèlement à son enquête pour retrouver le fuyard, elle replonge aussi dans cet amour, comme on se retrouve parfois face à un passé douloureux auquel on n’a jamais vraiment renoncé… peut-être là aussi la vie s’est-elle encore chargée de décider à notre place (commentaire tout à fait personnel).

Enfin, la troisième vie concernée est justement celle de Frank Molesch.
Un policier qui a des problèmes de santé et qui devrait par conséquent ne pas participer à l’enquête, poursuit sa propre investigation, car il doute que le crime sexuel attribué à Frank Molesch ait vraiment été perpétré par lui. On y recroise évidemment les personnages des premières histoires qui y sont intimement imbriqués, mais le regard sur Frank Molesch et sur ce policier à l’ancienne est véritablement poignant.
La forêt de Thuringe qui abrite la fuite de l’évadé nous montre ses splendeurs. Les ratés de la police qui traque le fugitif montrent aussi combien les aléas des évènements extérieurs pèsent sur nos vies. Les trois vies se rattrapent sans se fondre pour autant les une dans les autres. Car il est des évènements extérieurs particuliers à chacune de ces trois vies qui les conditionnent aussi et font qu’elles sont tellement différentes.

Voilà ce que j’avais envie de dire suite à cette trilogie : « Dreileben » Je ne sais pas si cela passera sur les écrans Français, mais peut être, pourquoi pas sur ARTE lors d’un Thema par exemple, ARTE qui du reste est partenaire du printemps du cinéma Allemand de La Ferrière.

Amitiés
Christian

« L’amour et rien d’autre », titre Allemand: « Über uns das all » (Au dessus de nous tous")
Version Originale sous titrée en Français, film présenté en avant première.
J’ai de la chance, c’est le second film que je vois dans le cadre de ce festival et c’est encore un super film. J’ai un copain qui a été en voir un autre (« à l’âge d’Hellen ») et qui d’après pas mal de personnes était nul. J’ai donc fait les bons choix jusqu’à maintenant.
L’histoire, c’est un jeune couple marié et amoureux dont le mari, après une thèse et des travaux réussis a l’opportunité de venir travailler en France, à Marseille.
Il va là bas seul au début, le temps que sa jeune femme organise son départ aussi. Arrivé sur place, le jeune homme se suicide sur un Parking. La jeune femme découvre alors que son mari n’était pas comme elle pensait. Ses études, son travail, son job à Marseille étaient des mensonges et il lui mentait depuis plusieurs années…
La jeune femme est abasourdie, elle entreprend des recherches pour comprendre ce qui s’est passé dans la vie de celui qu’elle aimait tant et pourquoi ces mensonges…
En faisant ces recherches, elle rencontre fortuitement dans un ascenseur, un homme qui a le même tic qu’avait son mari, en remettant la mèche sur ses cheveux…
Elle s’en amuse et lui demande à brûle pourpoint d’où lui vient ce tic?
Il ne sait quoi répondre, mais la magie opère.
Elle retrouvera un peu plus tard dans un bus cet homme avec lequel elle a soudain une grande proximité, elle ressent comme une incroyable intimité avec lui, sans le connaitre. Au point qu’elle lui demande si ils se sont déjà rencontrés.
Dans une autre vie? lui dit l’homme incrédule et amusé.
Cette grande intimité va se poursuivre, comme si l’amour était au dessus de la douleur de ce qui venait de lui arriver…
L’amour au dessus de nous? au dessus de tout?
Il me semble que le titre Allemand est vraiment plus significatif que le titre Français…
Une très belle histoire avec de magnifiques acteurs.
La bande annonce:
youtube.com/watch?v=ZFOJw-KE … re=related
une autre bande annonce:
youtube.com/watch?v=5qmOO-h7 … re=related

Samedi soir, j’irai voir: « Traitre à la patrie »… je vous dirai…
Bis bald

Oui et bien merci. :top:
J’espère voir l’un de ces deux films à Lyon. :wink:

Coucou, Hier soir, je suis allé voir : « Vaterlanverräter » « Traitre à la patrie »…

Il s’agit d’un film, ou plutôt d’un documentaire, de Annekatrin Hendel, sul la vie de Paul Gratzik.
Elle a fait la connaissance de celui-ci dans les années 80, dans un théâtre de Berlin Est. Elle même est native de l’ancienne R.D.A.

La projection a eu lieu en avant première, il s’agit d’une oeuvre présentée par la chaine ARTE.

A l’issue de la projection, il y a eu un débat et des explications de la réalisatrice Annekatrin Hendel.

Le film retrace la rencontre, les documents et les interview de Paul Gratzik lui même par Annekatrin Hendel.
C’est le portrait d’un homme ambigu, sincère, au destin exceptionnel, qui reconnait ses erreurs, mais ne renie pas ses convictions ni ses engagements passés. Il a 75 ans aujourd’hui.

Il s’agit d’un homme qui fut un écrivain reconnu en RDA, qui a une époque devient informateur de la STASI, la police politique et qui émet donc des rapports sous le pseudonyme de Peter.

Dès les premières images, en barque sur un lac, il vocifère contre les questions inquisitoires de Annekatrin et s’emporte en lui disant qu’elle l’emmerde avec ce genre de questions, qu’elle pourrait aussi en poser à ces grands groupes industriels qui ont encore aujourd’hui pignon sur rue et qui ont fait leur richesse dans le lit du fascisme, sur le dos des travailleurs obligatoires et même sur les camps de concentration.

Il ne nie pas avoir travaillé pour la Stasi et même, il l’a fait par conviction, pour empêcher les Fascistes de triompher. Plus tard, il refusera de continuer de travailler pour cette police politique, lorsqu’il se rendra compte, qu’en fait, il n’aide pas les prolétaires, mais un système qui le manipule.

Il y a beaucoup à dire certainement sur cet homme, sur sa vie, et beaucoup à réfléchir aussi. Justement, cette vie tumultueuse est rendue encore plus intéressante par le fait que c’est lui même qui en parle avec sa grande sensibilité, ses questionnements, ses convictions aussi que le temps n’a pas altérées.

Le très bel homme qu’il a été s’est mué en un physique plutôt ingrat, mais qui sait encore montrer un vrai caractère qui masque à peine une sensibilité étonnante pour quelqu’un qui a vécu de tels évènements.

Cet écrivain qui est présenté par certains comme un pur produit de la Stasi, qui aurait appris à écrire au sein de ce service, était en fait, lorsqu’il est devenu en 1980 l’un de leurs agent, déjà un écrivain célèbre et reconnu.

Il a compris plus tard, que c’est justement parce qu’il était écrivain et célèbre que la Stasi a tenu à l’enrôler pour mieux le contrôler et éviter que ses écrits ne dénigrent le régime politique en place à cette époque. Plusieurs de ses rapports, accessibles maintenant, ont été lus et examinés, y compris, devant la caméra par des victimes de ces écrits, signés « Peter », En fait l’importance de ces intimes espionnages ne saute pas aux yeux et au contraire accréditent la thèse que le but était plutôt de maîtriser, de contrôler le plus possibles les électrons libres qu’étaient les intellectuels et artistes.

Une période de sa vie, de sa jeunesse, m’a beaucoup intéressé. Pourtant, le film passe assez vite là dessus. C’est sa liaison avec une actrice célèbre en Allemagne de l’Est, assez âgée, boulotte et pas très jolie, mais avec qui il s’affichait, se moquant, comme elle du reste, du qu’en dira-t-on.
à 75 ans, en regardant les photos retraçant avec Annekatrin Hendel, cette liaison, il reconnait avoir été le gigolo de cette femme, même si dit-il, elle était vieille, âgée et ridée.
Il dit en souriant en regardant une photo où elle est dans un transat sur le bord d’une piscine et lui qui s’élance en arrière plan du plongeoir: Elle me regardait et moi, je plongeais en maillot pour lui montrer mon corps…

La séquence qui évoque cette relation n’est à mon avis pas assez développée, car, je n’ai pas senti de dérision lorsqu’il parlait de ces faits. Au contraire je sentais un certain plaisir d’où était exclus toute perversité.

Je pense au contraire que cette femme a été peut-être très importante dans sa vie. Elle l’a installé dans ce milieu artistique, elle ne s’est pas souciée de ce qu’on pouvait en penser, elle a endurci son caractère et je pense même qu’elle a pu avoir une grande influence sur sa manière de voir le monde et de le décrire.
Il me semble qu’elle ne s’est pas servie de lui en tant que gigolo, même si il le dit en riant, je crois qu’elle a été plutôt son égérie et qu’elle a eu une grande influence sur lui. Plus, beaucoup plus que cela n’est expliqué dans ce documentaire qui par ailleurs est très poignant et apporte un témoignage intéressant sur cet aspect de l’histoire que l’on connait assez peu.

Il y a des bandes annonces et quelques vidéos sur ce film, mais hélas, rien de sous titré, le film lui même dans sa présentation Française n’est pas sous titrée, c’est une voix off qui assure la traduction…

Donc je vous mets les deux bandes annonce intéressantes en VO évidemment:

youtube.com/watch?v=cB7AfHla4U8

youtube.com/watch?v=0cBxpSy7 … re=related

Amitiés
Christian

Je ne le connaissais absolument pas et je suis heureux que tu nous fasses découvrir ce film.
Merci Cricri85. :wink:

Il y aurait eu 700 000 « Informant », informateurs de la Stasi en Allemagne de l’Est. Mais comme dit aussi Annekatrin Hendel, on se rend compte que le bâtiment de la Stasi à Berlin est beaucoup moins impressionnant que le bâtiment qui abrite aujourd’hui le même type de service (démocratique évidemment), à Berlin comme dans toutes les capitales mondiales.
De plus, chacun peut lire et consulter aujourd’hui, les rapports écrits par ces informateurs sur chacun, ce qui ne sera jamais le cas pour tout ce que l’on peut écrire sur nous de « confidentiel » aujourd’hui. Et en plus, nous sommes devenus nos propres délateurs sur la toile et sur Facebook…
Il est symptomatique de voir, combien de chaque côté du mur (fictif aujourd’hui) les Allemands d’aujourd’hui ont encore du mal avec ce passé qui leur laisse une certaine amertume dans la bouche. C’est certainement beaucoup plus manichéen que chez nous, alors que dans notre pays aussi, il y a eu des fascistes et des Communistes, des héros et des traitres.
Peut être que le fait qu’en France, ces gens et ces agissements, chacun dans leur excès ou dans leurs convictions respectables et sincères suivant les cas ont eu la chance d’avoir lieux dans un même pays, dans les mêmes frontières, ce qui, aussi loin de ces faits, dilue d’avantage les rancœurs et les souvenirs, parfois lourds à porter.
En Allemagne à l’Est ou à l’Ouest, les gens semblent encore d’une certaine manière en porter le fardeau.
Mais en voyant un tel documentaire et le débat qui a suivi, on peut découvrir une vérité moins manichéenne, parfois touchante de sincérité, de convictions ou d’espoirs déçus…
Une histoire douloureuse, mais des gens juste normaux qui sont loin d’être des monstres.
Cette guerre et ses suites comme la guerre froide, ont profondément et durablement bouleversé ce pays et l’Europe entière et ce genre de témoignages est tellement important pour pouvoir comprendre l’incompréhensible de part et d’autre.
C’est une page de l’Europe et du monde qui nous concerne tous, et pas seulement les Allemands.

Merci pour ce compte-rendu, cricri !

Merci Cricri ! :top:

C’est avec plaisir… et ce soir, je vais voir le dernier film présenté:
« Töte mich » Tue-moi

de Emily Atef avec Maria Victoria Dragus, Roeland Wiesnekker, Wolfram Koch…
V.O Sous titrée:
La bande annonce est ici: allocine.fr/video/player_gen … 97185.html

A bientôt pour le compte rendu…
Amitiés
Christian

Salut Cricri,

J’ai vu aujourd’hui la bande-annonce pour L’amour et rien d’autre, ce qui prouve que ça va sortir sur les écrans français, alors je me suis permis de reprendre ta description dans un sujet à part.
C’est vrai que c’est un peu dommage que tes (super) résumés restent perdus dans ce sujet… Sais-tu si les autres films vont aussi sortir en France ? Si oui on pourrait aussi leur ouvrir un sujet à part !

Oui Sonka, c’est vrai que chaque film mérite un sujet à part…
je reviendrai sur le dernier que j’ai vu « Tues moi »…
Mais il y en a d’autres que je n’ai pas vus hélas et qui méritent d’être vus, d’après ce que j’en ai entendu dire…notamment: « Pour lui » dont le titre Français, et même l’affiche Française parait il traduisent mal, en tous cas, moins bien que le titre Allemand, la force et l’émotion transmises par ce film… Il a été primé à Cannes et d’après ce que j’en ai entendu dire, c’est très fort. Et c’est probablement un des films que l’on risque de voir le plus sur les écrans Français.
Par contre, d’après plusieurs témoignages, le film « à l’âge d’Hélène » serait à déconseiller, le seul dont les gens n’étaient pas du tout satisfaits…
A bientôt
Christian