Prisonniers allemands en France pendant la IIe GM

C’est par mes propres moyens que j’ai retrouvé la tombe de mon père et avec l’aide déterminante de mon épouse . Nous avons été bien accueillis en 2000 , par ma tante et son petit fils . Nous nous sommes ensuite mutuellement invités .
De mon origine d’ enfant maudit j’ai fait un site dans lequel je raconte absolument tout ce dont je me souviens . Il suffit d’écrire sur google Willy STEMLER ou ancien de Saint-Michel-en-Priziac ( ce cher orphelinat situé en Bretagne ) C’est mieux en une seule fois qu’en le fractionnant en épisodes . . .
un site c’est plus facile qu’une séance psy chez Mireille Dumas . Ce qui n’est pas à la portée de tous d’ailleurs . Raconter sa souffrance devant une caméra , de plus en gardant les yeux secs , ce n’est plus à ma portée .

ah! oui! parceque en plus ta maman n’a pas pu te garder
remarque à cette époque troublée, on peut facilement la comprendre, les gens devaient être méchants envers elle,
par contre c’est bien que tu a été bien reçu en Allemagne
cela démontre une grande intelligence de leur part, car pour eux cela n’est pas évident , de voir apparaitre un parent inconu
je vais aller voir ton blog
bonne soirée

Si tu veut tu peut demander la nationalite allemande, de puis peu l´Allemagne reconnais « les enfants de la guerre », tout en conservant la nationalité française.
Il suffit de faire la démarche auprès de l´ambassade á Paris.

jean luc :wink:

il doit le savoir, je l’ai lu dans son blog
touchant, du vécu, dur à comprendre à notre époque, mais on comprend mieux les mentalités de l’époque
quand on regarde les vieux films
comme ce soir sur Arte,« journal d’une paysanne » film Allemand

Effectivement l’ Allemagne reconnait bien maintenant ses enfants abandonnés par leurs géniteurs . Ce n’est que justice rendue . cela n’effacera pas toutefois des dizaines d’années de mal être . Je remercie néanmoins l’ Allemagne d’accéder à cette légitime reconnaissance et je serai extrèmement fier d’obtenir la nationalité de celui qui est à l’origine de mon existence . C’est bien maintenant mon objectif avant de pouvoir par la suite voir le nom de mon père associé au mien .

J’ai bien entendu regardé ARTE hier soir .Ce conflit familial avec en toile de fond la guerre très intéressant , surtout la peinture des moeurs de l’époque en Allemagne . Dommage que l’histoire douloureuse se résumait uniquement à cette famille . Des téléfilms de cette sorte , j’en redemande .
Bonne journée .

je pense que tu doit faire cette démarche maintenant, car en plus tu as des témoins encore vivant qui pourrons d´être utile. Et puis s´ a t´ apaiseras un peu.

jean  luc :wink:

Je remet mon appel ici après l’avoir mis dans ma présentation:

[i]Le Parc Musée des Mines de la Brutz est géré par l’association Villages et Patrimoine entre Loire et Vilaine. Un ancien bâtiment d’exploitation a servi de dortoir à des prisonniers Allemands jusqu’en 1947. Au cours de travaux de transformation de ce bâtiment pour héberger un musée du patrimoine minier il a été découvert des peintures murales créées par un prisonnier qui signe « HM 1947 ». Ces peintures, vont être restaurées sous l’égide des affaires culturelles. Nous avons pu retrouver dans les listes du personnel le nom probable de cette personne originaire de Oberursel (Taunus).

Nous serions heureux de pouvoir entrer en contact avec cette personne, si elle est encore en vie, ou avec sa famille ou ses ancien compagnons.[/i]

Nous possédons le nom exact de la personne que nous pourrons fournir pour toute demande sérieuse. Me contacter par MP

PS, j’aurais voulu mettre quelques photos des peintures mais je ne sais pas comment procéder.

Personne pour m’aider ?

Ben, je pense pas… Tu attends quoi de nous exactement ? Je crois que personne ici ne connaît tous les habitants de l’Allemagne par leur nom. Il faudrait préciser un peu ce que nous pourrions faire pour toi.

L´ambassade d´Allemagne est mieux placer pour d´aider paris.diplo.de/Vertretung/pa … seite.html.

jean luc :wink:

Bonjour,

un petit témoignage sur le sujet : dans le village (Marnaval) à côté de la ville où je suis né (St-Dizier en Haute-Marne) il y a eu des PG allemands qui sont venus en 1945, environ une cinquantaine ; la plupart étaient dans la Kriegsmarine. Ils étaient logés dans des anciens baraquements qui avaient servi précédemment aux travailleurs immigrés (polonais, italiens, marocains). Ils allaient travailler chaque jour à l’usine métallurgique de Marnaval (il y avait à cette époque Four Martin, laminoir, tréfilerie) accompagnés à pied par un civil bien désigné. Vers 1947 ils sont devenus « prisonniers libres », ils ont été changé de baraquement (logis en dur mais pas le grand luxe quand même) tout en continuant de travailler dans cette usine.

Ceux qui ont été libérés par la suite ont bien sûr quitté la région mais une petite dizaine sont restés et se sont fixés dans la région, ils ont épousé des filles de la région et ont eu différents métiers. Comme ma mère était d’origine allemande (mariée à mon père qui fut PG français en Allemagne et l’a connue là-bas) un de ceux-ci avait sympathisé avec mes parents.

Mais les jeunes Allemands de cet époque qui sortaient dans les bals locaux (quand ils sont devenus libres bien sûr) étaient en concurrence avec les Français du même age pour les conquêtes féminines ! ; ceci ajouté au contexte de la guerre encore proche dans les esprits fit qu’il y eut quelquefois certaines tensions entre les Français et les Allemands ; il en était de même au quotidien dans le travail à l’usine ; mais d’après ce qu’on m’a rapporté, globalement les choses ont évolué rapidement favorablement.

Ces histoires m’ont été rapportées par un ancien habitant de ces cités agé maintenant de 85 ans.

Djoss

C’est tout à fait vrai.
Mon père (Jahrgang 1926) faisait partie de ces PG qui sont ensuite restés en France. Il était aussi en Haute-Marne (à Auberive, sur le Plateau de Langres) et m’avait également parlé de ces problèmes avec les petites Françaises. Il valait mieux faire profil bas. par contre dans l’équipe de foot, il y avait plus d’Allemands que de français (il y avait deux Müller!)
Contrairement à ce que j’ai pu lire un peu partout, il semble que les PG ont été plutôt bien traités là-bas.

Bonsoir,
Mon arrière grand-père était un prisonnier allemand. Il a travaillé dans une ferme dans l’Allier.
Il a dû aimé la france car en 1949, il a fait venir sa femme et ses enfants d’Allemagne sous s’instalelr définitivement dans la région.
Il devait donc être bien traîté.
J’aurais aimé savoir quand et-ce qu’il a été fait prisonnier, comment et où. Vous ne connaissez pas un site qui pourrait me donner ces informations ?

Bonjour,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt les différents récits.
Je rejoins la question de didine18. Savez vous si il y a des archives centrales consultables (de préférence en ligne) où on peut retrouver la trace des prisonniers allemands?
Mon grand-père allemand a été envoyé en France après 45, et il a travaillé dans une ferme. On ne sait pas où exactement, mais apparemment il évoquait souvent le sol très caillouteux, ce qui nous a laissé finir par croire que ca a pu être en Aveyron. Mais pour quelqu’un de la Basse Saxe où le sol est quasiment de la tourbe, tout le sud de la France peut paraitre caillouteux. Bref je n’ai pas grand chose à part son nom et le fait qu’il était affecté à une ferme.
J’aimerais bien retrouver la région et peut-être même la ferme où il a passé quelques années, dont apparemment il parlait peu, mais que en bien.
Il n’a malheureusement pas vécu assez longtemps pour voir sa fille (ma mère) et sa famille s’installer dans le sud-ouest il y a maintenant bientôt 30 ans.

Merci d’avance pour vos conseils
Daniel