C’est justement ce que je disais.
Mon grand père, prisonnier de guerre vers 1944-1945, a effectivement été « embauché » dans les mines du nord de la France.
A ce que j’en sais, vers 1948, on lui a proposé de n’être non plus travailleur prisonnier, mais travailleur salarié (travailleur libre disais-tu).
A la même époque, ma grand mère était dans la banlieue berlinoise (côté Est), avec 5 enfants, dans une Allemagne pulvérisée (absolument bombardée).
Je ne sais malheureusement pas comment, mon grand père à fait en sorte que ma grand mère (avec ses enfants - nés entre 1938 et 1945) le rejoignent vers Valencienne. Là, ils ont été logés dans les corons comme tous les autres mineurs, polonais, italiens… et allemands.
Encore une fois, je me souviens que lorsque j’étais môme, entre fin 1970 et le milieu des années 1980, les rues des corons où habitaient ma grand mère étaient un véritable quartier allemand.
Je ne suis pas ici pour entrer dans une quelconque polémique.
Mes grands parents étaient allemands. Mon père,né en Allemagne en 1942, a opté pour la nationalité française en 1961. Il s’est marié avec ma mère d’origine polonaise, elle-même naturalisée française dans les années 1960… je suis, en tant que leur fils, français de naissance… et aussi de culture (sans vouloir rentrer sur le pseudo débat stupide voulu par l’actualité).
Pour résumé, j’attends de cette discussion des témoignages (des références littéraires…) qui me permettraient de refaire le trajet (voyage?) entre Berlin et la France, de ma grand mère seule avec ses 5 enfants dont le plus jeune avait à peine 3 ans et le plus vieux (en l’occurrence la plus vielle) à peine 10.
Tu peut interroger cette association, elle a etait créer par un ancien resistant allemand en France,pour aider les anciens PQ allemands en france,a s ´inserer
dans la societée française.
Entraide Allemande
2, rue Dorian
75012 Paris
tel 01 55 78 80 72 (site internet en contruction )
Jean-Luc, je crois que tu m’as mal comprise. Je ne prétends nullement que les Alliés sont d’affreux méchants… Mais la fin de la guerre est loin d’avoir été une partie de plaisir, pas seulement pour les Alliés et tous les pays qui ont subi le joug nazi, mais pour les soldats allemands eux-même. Excuse moi juste d’avoir heurté ta sensibilité en le rappelant.
Pour ce qui est des cimetières militaires, je connais (aussi bien ceux de la guerre de 1870, ceux de la première guerre mondiale et ceux de la deuxième). J’ai l’habitude des villages avec leur monuments aux morts tombés au cours des trois dernières guerres avec l’Allemagne, en tant que soldat, simple opposant, ou malgré-nous (car les malgré-nous ont mis un certains temps avant qu’on reconnaisse qu’ils n’étaient pas volontaires pour combattre pour l’Allemagne).
J’ai un profond respect pour les gens qui sont tombés. D’autant plus qu’en Moselle et en Alsace (je suis Mosellane, de père mosellan et mère alsacienne), les jeunes hommes étaient enrôlés de force sur le front russe: le but des Allemands étaient qu’ils se battent avec eux. S’ils se rendaient, les russes les trucidaient ou les envoyaient au goulag, s’ils rebroussaient chemin, c’étaient les allemands qui leur tiraient dessus. Dans le village où à grandi mon père, des jeunes se sont cachés pour se soustraire au STO. Le maire du village, dont le fils était mort sur le front russe, à dénoncer les villageois. Certains d’entre eux ont été internés (Struthof, Auschwitz). La chance des jeunes déserteurs a été bien mince: ils se sont cachés dans les greniers sous les meules de foin, etc. et se sont planqués en allant de grenier en grenier pendant que les allemands (SS ou Gestapo? je ne le sais plus) sont venus ratisser les greniers avec des fourches! Donc crois-moi, Jean-Luc, je suis sensible à ce qu’ont vécu les français… Par ailleurs j’ai des arrières-grands-parents qui ont été torturés et emprisonnés par la Gestapo pour des actes de résistance dans le maquis! Et cela, je ne l’oublie pas non plus, et je pense sincèrement qu’ils ont été extrêmement chanceux de ne pas avoir subi la parodie de procès, contrairement à tant d’autres.
Néanmoins quel est l’intérêt de poursuivre la haine - effectivement la guerre c’est la guerre, toutes les horreurs y ont libre cours. Moi qui n’ai connu que la paix, je ne peux que t’affirmer que j’en suis très heureuse. Et c’est aussi pour cette paix que je me bats en tant que germaniste…
Edit: le village dont je parle s’appelle Volmerange-Lès-Boulay. Une fille originaire du village a fait il y a bientôt 10 ans son mémoire de maîtrise (en histoire) sur le sujet et une distribution d’une partie de son travail avait été faite aux habitants. J’ai eu l’occasion de le lire. Je me contente juste de résumer l’histoire, qu’elle a naturellement bien plus approfondie. Pour ce qui est de mes arrières-grands-parents, c’étaient les grands-parents paternels de mon père, ils n’étaient pas originaires de Moselle, mais y ont vécu après la guerre, puisque mon arrière-grand-père a trouvé du travail dans les mines de la région de Creutzwald.
Guido Knopp et Norbert Frei sont des historiens allemands qui se sont beaucoup intéressés aux exactions des nazis. Quoi qu’il en soit, ma mémoire a été ravivée récemment à la lecture du livre 1000 ans d’Allemagne, évoqué dans mon premier post de ce sujet.
Les Allemands ne se sont pas seulement contenté de liquider juifs et tziganes. Bien au contraire. En Pologne par exemple, ils se sont débarasser d’un partie de la population slave, de même après, lors des conquêtes sur le territoire russe. Pour les Nazi, les slaves n’étaient pas des Ariens et leur intérêt quant à leur liquidation était de pouvoir repeupler les terres ainsi vidées grâce à une colonisation.
Cela explique non seulement la haine des polonais, mais aussi celle des russes à l’égard des allemands, encore plusieurs décennies après la fin de la seconde guerre. Cela explique aussi, pourquoi, lorsque les Russes ont accumulés les victoires face aux allemands, des allemands se sont enfuis (par exemple dans les pays baltes ou la région de Gdansk, c’est confus, je n’ai plus les éléments exacts en tête, les soldats allemands ont évacué des civils à bord de navires de guerre, malgré des ordres contraires de leur hiérarchie), et aussi pourquoi les soldats russes ont été si violents à l’égard des civils allemands (viols, meurtres…)
Wikipedia propose un biographie de Guido Knopp sous ce lien: fr.wikipedia.org/wiki/Guido_Knopp (attention, je ne sais pas ce que ça vaut exactement - quoi qu’il en soit, pour l’avoir lu et vu des documentaires télé auxquels il a participé, c’est l’EXPERT allemand de la période nazi). Voici ses ouvrages que j’ai lus: Hitlers Helfer, Die Machtergreifung. Par ailleurs j’ai vu sur la ZDF un de ces documentaires sur le Sonderkommando.
S’agissant de Norbert Frei: de.wikipedia.org/wiki/Norbert_Frei
Et une liste d’ouvrages que j’ai également lus: Der nationalsozialistische Krieg, de N. Frei et Hermann Kling Der „Staat Hitlers“ und die Historisierung des Nationalsozialismus, de N. Frei et Martin Broszat, Das Dritte Reich im Überblick: Chronik, Ereignisse, Zusammenhänge de Norbert Frei et Martin Broszart
J’oublie encore les livres sur la résistance et l’exil…
bonjour, je croit que l´on est d´accord sur le fond, le problême est c´est la polémique qui dure depuis 1945 entre certains historients anglo saxons, et français sur les maltraitances subient par les PG allemands en france.Pour moi , j´ai concience que la situation des PG, allemands , français,belge,s anglais, americains,etc,etc, sont toujours des môments tres dûr á passer. C´est lá ou on voit le vrais visage des hommes mamére m´a donné son temoignage,apres la liberation de PARIS le 25 Âout 1944, elle a vue la population criée sa haine contre une colonne de PQ allemands traversé la ville de BOURG LA REINE (sud de Paris) certains on etaient ruoés de coups,mais elle a vu aussi les soldats français repoussaient la population, l officier a dû tirer en l´air , et menacer sur le 1er qui toucheras un allemand, les deux France .Pour ma famille coté maternelle c´est simple on aimer pas les allemands,mais on les toucher pas,mais on les protéger pas non plus. cotés parternel ,les insultes , commes les coups etaient interdit,mon arríére grand pére je supportait pas que l´on maltraite le PG devant lui,il avait fait la grande guerre de 14-18 ( toute la campagne de a jusquá z) je suis lorrain comme toi, mais de Nancy , les cimetaires de 70, 14-18 39-45,les champ de batailles , maintenat je suis en Allemagne, ma femme est allemandes, FAITE L`AMOUR, PAS LA GUERRE.
Enfin le temps de vous transmettre les infos issues de cet ouvrage:
On apprend qu’au cours de la guerre, 11,094 millions de militaires allemands ont été faits prisonniers, dont près de 4 millions au moment de la capitulation (l’auteur précise la période: du 7 au 9 mai 1945). Les vainqueurs se partagent alors les prisonniers. Ceux-ci travailleront dans différents secteurs, parmi lesquels: déblaiement des villes détruites, construction de routes, travaux agricoles.
On apprend ceci sur la répartition des prisonniers à la fin de l’année 1945: Alliés:Grande-Bretagne / Commonwealth: 3.635.000; USA: 3.097.000; URSS: 3.060.000; France: 937.000 Autres pays:Yougoslavie: 194.000; Pologne: 80.000; Belgique: 64.000; Tchécoslovaquie: 25.000; Pays-Bas: 7.000; Luxembourg: 5.000.
On apprend également que les conditions de captivité étaient variables selon les pays:
Ce passage est anoté: Selon Werner Hilgemann, dans Atlas zur deutschen Geschichte, Piper, 1984, l’URSS gardait 3.155.000 prisonniers de guerre allemands, dont 1.094.250 seraient morts en captivité. La Yougoslavie en aurait eu 194.000, dont 80.000 morts dans des camps. La France en aurait détenus 937.000 (dont 667.000 livrés par les Américains et 25.000 par les Britanniques); parmi eux, 21.886 seraient morts en captivité
A noter que les prisonniers de guerre que les Allemands détenaient jusqu’à la fin de la guerre ont été libérés lors de la capitulation (vraisemblablement - mais je n’en sais pas plus quant à leur sort). Les prisonniers soldats de l’Armée rouge appréhendaient leur libération, par peur du Goulag stalinien. (Milles ans d’Allemangne, p. 574
Concernant les PG allemands en France,environs 17 000 serait mort en 1945 , ez environs 5000 en 1946. Celas est du au mauvais etat physique á leur arrivés en france.Le CICR apres la capitualion, á visité les camps en Allemagne,et a denoncer les conditions epouvantables faite aux PG allemands. Ces camps etait sous administration anglo- américaine. Les americain ont chercher a se debarrasser d´un certain nombres de malades , voire mourants sur les Français. Il y a jamais de volontée de la France , de se venger sur les PQ allemands, le nombre de deces est dû aussi á l´etat de delabrement materielle de la france.
Concernant les PG français en allemagne,en mai 1945 ils etaient environs 900 000 +600 000 du STO. On estime que 3,2% des PG français sont morts en detention, suite á de mauvais traitements, au travail forcé dans les usines d´armements, certains camps etait contruits au dessus depot de munitions(bouclier humain).
Concernant les PG russes 1/3 d´entr´eux iront dans les goulags de Staline.
Oui, je me demandais le rapport entre des rouleaux et des prisonniers…
Bon je ne voulais pas te gêner Jean-Luc, je me suis juste demandée ce que ça voulait dire.
Bonjour,
Fait prisonnier le 29 avril 1945 à Friedrichshafen mon père soldat Allemand a aussi été employé à des travaux agricoles dans des fermes de la Moselle durant sa dernière année de captivité en 1947 .
Il a regagné l’ Allemagne au seuil de 1948 , hélas en oubliant son fils conçu en Bretagne . C’est le regret de ma vie .
Le fils du PGA 736 090
troublante ton histoire, mais bien réelle, n’as tu pas fait toi même des démarches pour le retrouver
san s bien sur bousculer sa nouvelle vie
bonne journée
Retrouvé sa tombe à Mannheim . Il est décédé en 1985 . Auparavant il avait eu l’idée de me retrouver mais sans la volonté . Comme j’ai perdu mon nom de naissance par décision de justice pour prendre celui de ma mère , il aurait eu certaines difficultés dans ses recherches. La guerre et 32 mois de captivité ont commis beaucoup de dégâts chez cet homme . La guerre aussi dans sa famille à Mannheim qui aurait quant à elle demandé à prendre , mais ma mère a refusé . Je possède la correspondance de 1942 et 1943 .Son dossier militaire aussi , reçu de Berlin .
Ainsi va la vie !
peut être que les plaies se sont refermées , tu aurais pu retrouver éventuellement des frères et demisoeurs
mais pas facile, je comprend
mais c’est dur de ne pas connaitre son père
moi il est mort quand j’avais 11 ans,cela a été dur aussi
mais moins difficile que toi quand même
Etrangement mon père est mort seul c’est à dire célibataire et sans aucun autre enfant connu de sa famille . Donc , s’il a posé sa petite graine en d’autres lieux , ceux qui en sont nés ne se sont pas fait connaître à sa famille . Ainsi , je demeure l’ unique descendant de Willy STEMLER de Mannheim jusqu’à la découverte éventuelle . . . d’un frère . . . d’une soeur . . . .
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