Merci beaucoup, valdok.
« Manger de la vache enragée », quelle drôle d’expression. J’aime aussi « C’est kif-kif ». A ne pas confondre avec « Je te kiffe ».
Merci beaucoup, valdok.
« Manger de la vache enragée », quelle drôle d’expression. J’aime aussi « C’est kif-kif ». A ne pas confondre avec « Je te kiffe ».
@ Dame Miriam,tes remarques me font devenir encore plus curieuse, bavarde et germanophile.
Tant mieux
Kiffer quelqu’un, jolie comparaison, félicitation t’es bonne en langue de djeun!!!
Pour faire un clin d’œil à cette expression familière employée par les jeunes : kiffer quelque chose où quelqu’un, je reproduis l’article:
Amusant de noter qu’en allemand kiffen, ne veut dire que fumer du Haschisch.
Manger de la vache enragée : Hungertuch nagen
Manger de la vache enragée :
Je cite : manger de la vache enragée — Wiktionnaire, le dictionnaire libre
Am Hungertuch nagen : manger de la vache enragée, tirer le diable par la queue
Le voile de la passion dans la liturgie de l’église catholique.
Une explication détaillée que j’ai trouvé :
http://www.redensarten.net/Hungertuch+nagen.htmll
Et vous l’aurez deviné, elle est en allemand!!!
OK, j’ajoute ligne par ligne des indices pour les parties les plus importantes !!!
« Die Redewendung am Hungertuch nagen beruht auf einem sehr alten christlichen Brauch. »
===Cette expression am Hungertuch nagen repose sur une coutume catholique très ancienne.
« Schon im 11. Jahrhundert hängten die Geistlichen am Aschermittwoch in ihrer Kirche ein großes Tuch auf, um daran zu erinnern, dass nun die Zeit des Fastens und der Buße gekommen sei ».
======Dès le XIième siècle les ecclésiastiques avaient pris coutume
le Mercredi des Cendres de suspendre un grand voile à leur église afin de rappeler que le moment du jeûne et de la pénitence était venu.
Zumeist verbargen die Kirchenleute mit dem Hungertuch den Altarraum vor den Augen der Gläubigen.
====La plupart du temps, les hommes d’église utilisaient ce voile pour que les fidèles ne voient pas le sanctuaire.
« Und weil am Aschermittwoch die 40 Tage dauernde Fastenzeit beginnt, bekamen die Tücher vom Volksmund den Namen Hungertücher ».
====C’est parce que la période de jeune qui durait 40 jours commençait le Mercredi des Cendres, que l’on commença à donner à ce voile le nom d’ « étoffe de la faim » en langage populaire.
« Diese Schmachtlappen, wie sie im Niederdeutschen auch genannt werden, waren anfangs schlicht und einfarbig, später aber kunstvoll mit Geschichten aus der Bibel verziert. Am Karsamstag, dem Ende der Fastenzeit, wurden die Tücher feierlich abgenommen. »
===Au départ cette étoffe que l’on nomme aussi Schmachtlappen (languir, soupirer+chiffon), en bas allemand était simple et uni. Par la suite elle a été richement décorée d’ épisodes de la vie biblique. Le Samedi Saint, le jour de la fin du Carême, le tissus est solennellement retirée.
« Aus dem Brauch, die Hungertücher gemeinsam in mühevoller Handarbeit zu fertigen, entstand zuerst - spätestens im 16. Jahrhundert - die Redewendung am Hungertuch nähen (auch: flicken), woraus schon wenig später am Hungertuch nagen hervorgegangen ist ».
====Cette coutume, de réaliser en commun et avec minutie ces voiles de miséricorde a donné naissance tout d’abord - au plus tard au XVIème siècle - à l’expression am Hungertuch nähen aussi flicken coudre (nähen/flicken) (flicken porte la nuance de rapiécer) le voile de miséricorde (Hungertuch). De là est apparue un peu plus tard l’expression
am Hungertuch nagen .