quand les eleves allemands sont minoritaires dans les ecoles

Dans certaines écoles allemandes, les élèves allemands sont désormais minoritaires, cette situation n’est pas sans causer des difficultés d’intégration.
pouruneecolelibre.blogspot.com/2 … n-des.html

il s agit de 5 vidéo qui raconte les problèmes des écoliers allemands victime de racisme anti allemand ,et pose le problème des étrangers en Allemagne, de certain étrangers
jean luc :wink:

Si ce sont des cours pour enseigner l’arabe comme langue vivante étrangère, je comprends. Mais je n’ose pas imaginer une seconde que c’est pour enseigner les maths ou la SVT en arabe, car dans ce cas que font les autres élèves pendant ce temps ?

Regarde les vidéo , et seulement le texte , tu vas comprendre le problème , car il y a un problème.

jean luc :wink:

cet article evoque en quelque sorte le racisme a l’envers . Il parait qu’en 2030 une ville comme dortmund comptera plus d’etrangers que d’allemands. Pourtant il va bien falloir vivre ensemble et vivre en harmonie si non ce sera l’explosion de la societe allemande. Je trouve cet article quand meme bien pessimiste quand aux cours en arabe pour moi ce n’est pas bon . C l’allemand que ces gamins doivent d’abord apprendre.

On ne peut pas faire de concession sur l’école et la langue. Sinon ça part dans tous les sens et après on ne plus rien contrôler.

:open_mouth: :open_mouth: :open_mouth: :open_mouth: :open_mouth:
C’est quoi le racisme à l’envers ?
Il existe une hiérarchie entre les racismes ?

Pour une fois, je suis d’accord avec toi, ShoTo ! :laughing: Il n’y a pas de racisme à l’endroit et à l’envers :laughing:

Certes, mais on comprend très bien ce que mamath voulait dire: normalement, le racisme s’exprime envers des supposés « autres » dans une société, donc normalement une minorité (souvent: venu d’ailleurs). Ici, c’est le contraire. Ou plutôt, c’est la nouvelle société « majoritaire » (à savoir les élèves venus d’ailleurs) dans l’univers de cette école précise qui développe un regard raciste sur la minorité des représentants de l’ancienne société majoritaire.
Et les derniers reagissent en fonction. Voilà.

Pour la question de l’arabe. Evidemment, les élèves ne sont pas enseigné en arabe. Mais vu le fait que c’est une langue vivante qui les interesse, je ne vous pas du tout pourquoi l’école ne devrait pas donner des cours d’arabe tout comme elle enseignerait l’anglais, le français, le chinois? etc etc.

Cela permet aux jeunes de vraiment maitriser la langue qui leur est chère. Et c’est un atout considéreable dans leur future vie.

Je signale au passage - aussi pour donner un contre exemple - qu’il y a une nouvelle élite d’intellectuels et entrepreneurs qui font parler d’eux dans l’économie en plein boom qui est la Turquie. Et devinez d’où ils sortent? Exact, ce sont les jeunes diplomés d’origine turque qui ont grandi et on fait les écoles et universités en Allemagne et partent maitentant à la découverte de leur pays d’origine. ILs connaissent les deux cultures et il reusissent mieux s’ils ont vraimemt appris sérieusement les deux langues, celle de leurs études et celle ce leur future terrain d’acitivté (qui est celui de leurs origines).

Je trouve assez intéressant de constater le manque d’argumentation de ce jeune kurde… « l’honneur c’est ma vie… comment l’expliquer…je sais pas » Dès qu’il commence à expliquer pourquoi, c’est ainsi et cie… les arguments manquent très vite. J’ai l’impression qu’ils suivent des règles dictées depuis X-années, dont personne ne connait l’origine, c’est du « j’obéis aux règles parce que c’est comme ca, parce que je risque de me faire tabasser » je trouve ca effrayant.

Après c’est le problème de l’immigration économique: On s’expatrie ailleurs « um Geld zu machen » mais on rejette la culture du pays qui nous acceuille—>les pays ne montrent pas trés acceuillants----> repli sur soi des populations —> rejet encore plus violent… Ce n’est qu’un cercle vicieux à briser! Mais ca va être dur car d’un côté comme de l’autre, il faut travailler sur la thématique " la peur de l’autre" " vivre avec les autres" et ca fait des siècles qu’on y travaille.

En quoi ces phénomènes vous étonnent ? L’intimidation des filles par les garçons originaires de cercles culturels moyen-orientaux est la règle. Il y a deux facteurs modérateurs : certains de ces garçons ne sont que très moyennement motivés pour le faire tant qu’ils ne sont pas sous trop de pression de la part des leurs et les filles germaniques sont agressivement indépendantes.
Comme à ces âges le plus important pour eux, c’est de faire comme les autres, il suffit de savoir qui sont « les autres » pour prévoir avec un précision redoutable ce à quoi aspirent ces jeunes. Le conformisme est la seule force vraiment en mouvement, il suffit d’identifier quel conformisme, voire quels conformismes contradictoires dans un établissement scolaire.

Je me demande si il ne faut pas organisée la mixité en imposant des quotas maximum d´immigrés dans les classes, de procéder des échanges d´élevés entres des écoles .
Moi je pense que , quand il y a trop d´étranger dans un lieu , l´intégration ne marche plus.J.J´ai vécu u 2 ans 1/2 dans un quartier, où il y avait 90% d´allemands de russie, si tu ne parlait pas le russe, tu étais une merde. La ville d´Heilbronn qui a un des plus fort taux d´étranger dans le BW, a aussi un des taux le plus élevé d´échec scolaire .Plus le taux d´étranger est éléve´moins l´intergration fonctionne.

jean luc :wink:

Mais il y a parfois des concentrations géographiques des populations qui entraînent des concentrations dans les écoles. On choisit en général l’école de proximité. Le système des quotas - je n’aime pas trop - est très difficile à mettre en place car les critères de sélection sont souvent contestables et constestés.

C’est le petit qui s’intègre dans le grand. C’est déjà pas évident d’intégrer la Bavière au reste de la RFA, alors avec des écoles à 70 ou 80% d’étrangers… Cynique, moi?

bon tout d’abord Merci à Jean-Luc pour le lien qui m’a vraiment estomaqué.

Je mesure mes mots pour la suite de ma réponse, mais pardonnez moi d’avance si mes propos paraissent racistes dans leur expression, ce n’est pas du tout ma volonté première.

J’ai toujours pensé et je le pense encore, que le problème du racisme et des « étrangers » c’est… Les étrangers eux mêmes. Je m’explique.
SI on quitte son pays pour un autre pays, j’ai toujours pensé qu’il fallait laisser aussi derrière soi ses habitudes de vies, ses coutumes, ses habitudes alimentaires, ses traditions etc etc.
Si on est un enfant « d’immigrés », mais que l’on est né dans le pays que les parents ont adopté, on se doit d’adopter la vie de ce pays, et non pas la vie que les parents avaient dans leur pays d’origine.
Un étranger intégré, est un étranger qui ne fait pas plus étranger que mon voisin natif du pays.
Si je vais m’installer aux USA et que je critique ouvertement les hamburgers, le fait que l’on ne trouve pas de foie gras, et que les entrecôtes ne sont pas coupées comme à Bordeaux, je me mets moi même en marge de la Société Américaine, je « m’étrangise » moi même.
Si tous les immigrés acceptaient, en immigrant, de perdre une part de leurs coutumes (alimentaires, religieuses, comportementales) alors leur intégration n’en serait que meilleure non ? L’immigration c’est toujours soit un choix soit une obligation (politique par exemple), mais si on veut pas vivre et pas la subir, il faut accepter certaines concessions…

Au passage, le premier reportage signale que l’on se trouve dans une Hauptschule. Si je ne m’abuse, les Hauptschule sont réservées (corrigez moi si je dis une bêtise) aux élèves qui n’ont pas les capacités pour suivre dans un Réalschule non ???
Si je ne me trompe pas, cela signifie aussi que ce qui se passe dans certaines villes allemandes à forte population d’émigrés, ne se passeraient peut-être pas si le système scolaire était « général » plus longtemps (comme en France), plutôt que très tôt sélectif, ce qui entraîne un « ghetto scolaire » où les enfants d’immigrés en nombre (puisque plus souvent en échec scolaire) côtoient les rares enfants de « natifs » ayant des difficultés de scolarisation. non ?

Je suis d’accord, avec toi Kissou, mais je rajouterais qu’il n’y a pas de mal à vouloir importer un part de sa culture, j’aime bien certains produits des magasins turcs, et quand je peux acheter des cabecous du Périgord je suis très content.
Il en va de même pour la religion, je trouve que les immigrés apportent une certaine diversité que je ne trouve pas désagréable.
Le problème est comme tu le dis, que souvent les immigrés ont tendance à s’exclurent eux même en voulant imposer leur culture dans leur pays d’adoption, mais aussi que certains réacs de ces pays, s’oppose à la moindre diffusion d’un partie de cette culture immigrée et la dénigre beaucoup trop.

Action/réaction, t’attaques, je me défends… usw!

Ben c’est quand même super difficile de se fondre à 100% dans la population… puis beaucoup de gens ne manqueront pas de faire rappeler à un Noir, par exemple, ses origines non-françaises.

Une fois de plus je pense qu’il est nécessaire de savoir faire la différence entre intégration et assimilation :confused:

Là je suis totalement d’accord. (Et oui, la Hauptschule c’est l’école avec le niveau le moins élevé, là où on mettra tous les élèves en difficultés, un peu genre BEP/CAP en France. La Realschule ouvre un peu plus de portes et le Gymnasium est là où le niveau est le plus haut et où vont les futurs étudiants)
Le système allemand force les élèves à choisir bien trop tôt de leur école, et donc de leur avenir, puisqu’ils ont environ 13 ans il me semble quand ils doivent choisir entre les 3 écoles, ce qui amène bien sûr à des mauvais choix (mon copain a d’abord été à la Realschule pour finir au Gymnasium). En bref, si à cet âge là tu fous quedalle en cours et as des notes pourries, tu iras à la Hauptschule, avec des élèves aussi mauvais que toi, alors qu’en France tu aurais le temps jusqu’au lycée pour t’améliorer et espérer passer un bac général. Alors quand on décide aussi tôt du sort des écoliers, c’est sûr que beaucoup de portes leur sont fermées…

Je considère qu’il est extremement important de ne pas couper les jeunes immigrés de leurs racines, et principalement de la langue de leurs parents, et cela, aussi bien pour eux-mêmes que pour le pays d’accueil.Cela devrait être une priorité absolue.
La plupart de ces gosses retournent , à l’occasion des vacances d’été, dans le pays de leurs ancêtres. Un enseignement de la langue de leurs parents ne peut être , à mon sens , que bénéfiqueet pour leur équilibre et pour la société qui les reçoit.
J’ai eu , dans mes classes, dans les années 70-80, pas mal d’enfants de parents portugais et maghrébins et j’avais toujours bataillé pour qu’ils puissent avoir un enseignement dans la langue de leurs parents, plutôt que de leur faire apprendre l’allemand, l’anglais, ou, plus récemment l’espagnol: attitude profondément anticorporatiste. :frowning:

Après avoir regardé finalement le reportage, j’avoue mon étonnement devant une telle situation alarmante. J’ai contourné la carte scolaire pour moins que çà et je peux bien imaginer ce que vivent les parents qui pensent à l’avenir de leurs enfants car je ne vois pas comment étudier dans de telles conditions.

Je suis d’accord qu’il soit important d’apprendre à ces enfants leurs racines. Mais cela ne doit pas se faire par le rejet de l’autre, ce que laisse à penser les propos de la plupart d’entre eux dans le reportage. On peut parfaitement vivre en harmonie dans une société avec beaucoup de différences à condition de se respecter mutuellement et je n’ai pas senti qu’ils ont reçu une quelconque éducation de la part de leurs parents dans ce sens. Sans se rendre compte, ils rendent un mauvais service à leurs enfants et ils ne seront peut-être pas là quand ces derniers vont crier au loup !

Il y a un proverbe malien qui dit : « quand on arrive chez les gens, on reste debout si tout le monde est debout, on s’assied si tout le monde est assis ». En anglais avec les romains, ça fait plus court.

Je n’ai pas parlé de vraiment les couper de leurs racines Michelmau ! Grand bien fasse à ceux qui ont la chance (et les moyens) de pouvoir retrouver « au bled » tous les étés.
Je pense simplement que quand on vit dans un pays, on se doit de passer « inaperçu »… Bien sûr Dresden a raison, il sera difficile à un noir de passer totalement inaperçu… mais ce « noir » passera plus inaperçu s’il est habillé à l’occidental, s’il parle un français quasiment sans accent, s’il n’a pas de signe religieux aussi visible que le nez au milieu du visage, s’il ne critique pas le peuple « chez » qui il vit, plutôt qu’un noir qui s’habille comme au Sénégal (sont jolis les boubous je ne dis pas le contraire).
Les jeunes du reportage (à mon avis poussé à l’extrème, il faudrait faire l’enquête dans la même ville mais dans Réalschule ou un Gymnasium pour voir si on y retrouve les mêmes problèmes dans la même proportion), parlent allemand couramment, profitent autant que possible de l’enseignement allemand (ils ne revendiquent pas une école turque par exemple), mais ont le cerveau embrûmé par une éducation parentale poussée à l’extrème « les filles doivent pas faire çi, doivent pas faire ça » qui fait passer les jeunes allemandes pour des « Schlampe »…Le rôle des parents c’est d’éduquer, je pense que l’on ne peut pas éduquer à la façon turque, quand on ne vit pas en Turquie… (ou ailleurs)… La haine de ces jeunes turcs envers les allemands est une haine alimentée par la haine des parents, elle même alimentée par celle des grands-parents…

Encore une fois, si les adultes savaient parfois avaler leur salive, se taire, et laisser agir les enfants comme ils le sentent, on n’en arriverait pas à ce genre extrème du « je te hais parce que t’es allemand ».

il est quand même paradoxal de haïr sans raison, ceux qui nous accueillent dans leur pays ! A ce titre d’ailleurs, j’ai bien aimé l’intervention du prof d’arabe dans le premier film, il est très censé, très logique… mais il a du boulot le pauvre !!

je me suis donner 24 h avant de mettre ça sur le forum, car ça correspondez pas á l´opinions que je me fait des étrangers, j´ai pris le temps de visionner les reportages. ça regroupe certaines infos que j´ai entendu ici , où ,là.
Je crois pas que le système allemands de sélection , soit en cause, bien entendu il y a des parents qui sont contre,en général ceux dont les enfants sont á la hauptschule.
moi je suis pour, car les mauvais plombent les meilleurs, autant plus qu´on peut rester 2 ans de plus á la hauptschule, et si les notes le permettent de passer directement au lycée ou au collège. Il y a pas ce genre de problème au lycée, ou au collège car 75% des élèves sont d´origines allemandes, par contre á l´école primaire 70% des élèves sont d´origines étrangères.
Le problème principale est la religions la plupart des imams sont turcs, est nommer par le gouvernement turque,avec la volontés de marquer la suprématie de la nationalités turque , sur l´Allemande, la turquie au dessus de tous(de tout les pays). On comprend pourquoi l´Allemagne n´est pas pour la Turquie dans l´UE, et qu´elle veut formé elle même des imams né en Allemagne, je suis pour une interdictions pure et simple de la nomination des imams aux etrangers .Car dans le reportage tous les musulmans met en avant la religion, la religion dit ça , fait ça, ils ne peuvent pas raisonner par eux même, sans la religion.

jean luc :wink:
PS j´ai la chance que la région où je suis il y a pas trop d´immigrés.
une fois , ma mère m´a reprocherais de ne pas vivre comme un français en France, j´ai dit non, je doit vivre comme un français certes,mais en ALLEMAGNE, et vous en France ,vous reprocher aux arabes de vivre comme là-bas, elle m´a répondu c est pas pareil´ai dit un Français là où il est doit tenir compte de son pays d´accueil.