Quand travailler tue

Les dirigeants de France Télécom n´avait peut être pas programmer les suicides,mais ils en connaissaient le risque, et ils l´on pris en âme et concience .
Ce rapport de l’inspection du travail démontre que le groupe était au courant des risques de ses choix sur la santé mentale des salariés, mais n’a rien fait. Un texte de 82 pages, accablant, qui a été adressé le 4 février au parquet de Paris. Celui-ci vient d’ouvrir une instruction judiciaire.

L’auteure du rapport, l’inspectrice du travail Sylvie Catala, signale à la justice les faits suivants :
eco.rue89.com/2010/04/09/suicide … nts-146774

jean luc :wink:

je demande a ce qu´on supprime ce sujet officiellement.maintenant je me tait, je prend plus part à ce genre de discutions.
jean luc :wink:

je prend plus part á ce genre de discution

Pour ma part, comme j’assume mes propos ici, je demande à ce que ce sujet ne soit pas fermé.

Je ne vois pas pourquoi on supprimerait ce sujet, qui, je te le rappelle, n’a pas été lancé par toi mais par fifititi.
Que tu ne prennes plus part " ce genre de discussion", c’est ton problème.

Il serait vraiment dommage de s’interdire certaines discutions alors que nous faisons preuve d’une certaine ouverture d’esprit sur ce forum, ce qui serait de l’auto-censure.

parismatch.com/Actu-Match/So … ie-128073/.
lefigaro.fr/actualite-france … mbard-.php

wat.tv/video/comportements-s … exyb_.html

perso je ne vois pas trop ce que le sujet a à voir avec l’Allemagne.

sauf pour dire si ce phénomène existe aussi côté allemand ou comment il est perçu (certains étrangers ont une réaction :crazy: :unamused: :blush: sur le sujet :open_mouth: ).

si cela existe en Allemagne, est-ce que ce serait médiatisé ?

parce que j’ai travaillé jadis dans une boite où il y a eu un cas de suicide suite à harcèlement : jamais dans les journaux. je l’ai su parce que j’ai été contacté par les flics pour témoigner. oui, je pense que c’est un vrai problème, dans un moment de crise. à l’époque j’avais démissionné (pas envie de devenir zinzin) mais j’avais retrouvé du boulot très rapidement. en temps de crise ce genre de régulation naturelle n’existe plus.

je réitère ma question : des cas « France Telecom » en Allemagne ? Connus ou tabou ???

Lalilou : ce sujet a été mis par son auteur dans la partie « et si on papotait un petit peu »… cette partie est faite pour une discussion sur tout et rien, et pas forcément sur l’allemagne :wink: voilà pourquoi il n’y a pas de rapport direct avec l’Allemagne :wink:

:blush: :blush: :blush: :blush: :blush:
(je n’ai pas fait une recherche par thème mais regardé les sujets récents).

:smiling_imp: cela interdit de répondre dans le sens suggeré ??? :blush:

pas du tout :wink: :laughing:

Chez France Télécom, « on me crucifiait tous les jours »
Chez France Télécom, « on me crucifiait tous les jours »
LEMONDE.FR | 01.10.10 | 07h41 • Mis à jour le 01.10.10 | 13h44
lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html

Une descente aux enfers. C’est ainsi que Vincent Talaouit, 38 ans, a vécu ses six dernières années comme cadre chez France Télécom. S’il est loin d’être un cas isolé, il a bien failli y passer. Dans un livre édifiant, intitulé Ils ont failli me tuer (Flammarion), cet ingénieur témoigne des pressions psychologiques, au départ insidieuses, puis totalement assumées et démesurées, qu’il a subies de la part de sa hiérarchie.

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Son histoire commence en 1996, lorsqu’il est embauché à la sortie d’une école d’ingénieurs par une filiale de France Télécom. Le brillant diplômé grimpe rapidement les échelons, est recruté en 2000 par France Télécom Mobile, avant de rejoindre deux ans plus tard le centre d’innovation du groupe. Les projets de recherche et développement qu’il se voit confier le passionnent. Il ne compte pas ses heures, au point de négliger sa vie privée – et de voir sa compagne le quitter.

CINQ CASES POUR TRENTE EMPLOYÉS

Tout bascule en 2004, avec l’arrivée d’un nouveau directeur technique au centre d’innovation, qui brise son ascension, ses espoirs, jusqu’à sa vie. « Le processus d’anéantissement s’est déroulé en trois étapes : déstabilisation, isolement et destruction », raconte Vincent Talaouit. La déstabilisation a duré deux ans. Chaque semaine, le directeur conviait son équipe à une réunion hebdomadaire pour présenter un nouvel organigramme d’un genre un peu particulier. « Dans le cadre d’une réorganisation des services, il nous montrait sur quels projets étaient affectés les membres de l’équipe mais sans indiquer leurs noms. Or, les organigrammes ne contenaient que cinq cases alors que nous étions trente dans le service. Nous nous demandions constamment qui allait sauter », précise l’ingénieur.

L’objectif poursuivi était clair : répondre aux engagements de l’ancien PDG, Didier Lombard, de pousser hors de l’entreprise 22 000 personnes entre 2004 et 2007, à défaut de pouvoir mettre en œuvre un plan social dans un groupe où 70 % des 100 000 salariés ont un statut de fonctionnaire. La technique fonctionne puisque vingt-cinq personnes finissent par quitter d’elles-mêmes l’équipe. Vincent Talaouit reste.

DE L’ISOLEMENT À LA DESTRUCTION

Débute alors l’isolement. En deux ans, l’ingénieur recevra pas moins de quarante lettres recommandées de la direction des ressources humaines lui indiquant qu’il n’avait plus d’emploi et devait en trouver un autre. « Je ne comprenais pas puisque je continuais à travailler avec mon équipe sur mes projets de recherche et développement et à toucher ma paye tous les mois, mon contrat de travail restant inchangé », poursuit-il. Il doit aussi participer à un stage de « reformatage du disque dur », selon l’intitulé choisi par sa hiérarchie, pour l’accompagner dans la mutation, et se voit convoqué à une vingtaine d’entretiens avec une DRH lui enjoignant de « cesser d’être dans le déni » et de « faire le deuil » de son poste.

La suppression de son poste finit par survenir. Du jour au lendemain, le directeur de Vincent Talaouit lui adresse un courrier lui ordonnant de cesser ses partenariats avec les laboratoires étrangers, pourtant au cœur de son activité. « Il ne m’a pas proposé un autre poste. Je l’ai questionné sur cette situation pour le moins absurde dans une quinzaine de lettres, en vain. Et je ne pouvais le contacter directement puisque nous le voyions seulement par visio-conférence, lors de réunions collectives. » Pendant de longs mois, le cadre traverse tous les jours l’open-space, sous le regard de ses collègues, pour s’installer à un bureau où il n’a plus de travail.

Enfin, 2007 est l’année de la destruction. L’entreprise organise un déménagement pour regrouper ses salariés sur son site d’Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne. Les affaires de Vincent Talaouit sont transférées, comme celles de ses collègues. Mais lorsqu’il se présente à son nouveau bureau, on lui apprend qu’il « ne fait pas partie du personnel » : « Pendant quatre mois, je me suis tous les jours rendu à mon ancien bureau – que l’on me demandait de quitter pour cause de travaux –, à mon nouveau – d’où l’on me refoulait –, et au siège du groupe – pour plaider ma cause sans succès. » Vincent Talaouit prévient alors l’inspection du travail, qui se joint à sa cause et porte plainte contre France Télécom.

SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

Ce maigre succès ne sera pas suffisant. La pression aura raison du cadre, qui enchaîne les arrêts maladie. Au quatrième congé en trois mois, son médecin l’oblige à consulter une psychiatre. « A raison d’un à deux rendez-vous par semaine, et un traitement à base d’anti-dépresseurs, d’anxiolytiques et de somnifères, j’ai évité le suicide. Je ne suis pas passé loin », confie-t-il. Depuis décembre 2007, Vincent Talaouit, toujours suivi et sous traitement, n’a pas repris le travail. Il n’a aucune idée de son avenir. Si ce n’est attendre les résultats des quatre procédures judiciaires qu’il a entamées à l’encontre de son employeur.

« Le pire, c’est qu’on m’a proposé de participer à ces méthodes de management », avoue-t-il. En 2007, il est en effet sélectionné, avec quatre mille autres cadres, pour faire partie des top-managers chargés d’appliquer les différents plans de réorganisation de l’entreprise, parmi lesquels le programme « It’s time to move » (« Il est temps de bouger ») prévoyant que les cadres changent de poste ou de zone géographique tous les trois ans. On lui apprend les différentes méthodes pour pousser les salariés à bout. « Je ne peux m’empêcher de songer alors à ce que je subis parallèlement : beaucoup de ceux qui sont au-dessus de moi me crucifient tous les jours, écrit-il. Le disque tourne encore dans ma tête : ‹ Pourquoi vous ne partez pas ? › C’est cela qu’on attend de moi ? Que je fasse vivre à mon tour un enfer à des collaborateurs afin qu’ils choisissent d’eux-mêmes de partir ? » Vincent Talaouit ne deviendra donc pas manager. Au prix de sa santé.
Audrey Garric

Ce document est important : car j’ai été victime de ce genre de méthodes, ainsi que mes collègues : * Sauf que l’annonce subite sans préparation avec un mail annonçant la répartition de fonctions, me rendant la tâche impossible, m’a immédiatement fait perdre le sommeil, * J’ai essayé d’argumenter, de me révolter, alors que des collègues faisaient preuve d’inertie apparente, et véritablement sabotaient le travail, en me faisant supporter le complément non fait pour tenir le service à niveau… d’où des dépassements d’horaires importants, alors qu’elles partaient à 17h pétantes quoi qu’il arrive. * Je suis passée par la phase de décompression : avec tristesse, désespoir, dépression, et perte d’énergie, et j’y suis restée… cela fait 3 ans…

paperblog.fr/3844814/france- … n-ce-soir/

il y a un document important dans cet article.

La prochaine fois je poste un sujet sur une race de souris ou de hamster. :mrgreen:

Non… la je déconne !!! :laughing: :laughing: :laughing:

Tout le monde il est beau.
Tout le monde il est gentil.
:wouaw:

Le sujet est intéressant.
On peut tous être confronté à ce type de situation à un moment donné, sans pour autant être chez FT
J’ai eu le tour en 2007. Ma cheffe de service n’acceptait pas ma demande de changement de service, or je voulais évoluer ailleurs. Elle s’est arrangée pour m’isoler et me prendre toutes les responsabilités et dossiers sur lesquels je travaillais. Au début, j’ai même cru que c’était de ma faute car elle n’arrêtait pas de parler de mon changement de comportement. J’ai fini par comprendre qu’elle me manipulait et qu’elle avait bloqué ma mutation, juste pour me nuire. Le jour ou je l’ai su, je vous garantie qu’elle a battu le record de vitesse sur talons hauts car j’étais déterminée à lui expliquer mon point de vue et pas forcément d’une manière pacifique. En général, je garde mon calme très longtemps, je ne suis pas sujette à déprime car j’arrive toujours à relativiser, mais quand je me rends compte que l’on me manipule, je perds patience et j’agis.
4 ans après je l’ai retrouvé, je ne suis plus sous ses ordres et ne le serais plus car c’est devenu impossible au niveau hiérarchie et elle m’évite … je pense que j’ai du lui faire peur …

Pour venir à la vidéo de Jean Luc montrant un homme parlant d’un « oiseau » qui se révèle être une personne s’étant jetée du toit, il m’est arrivé plusieurs fois ce type de drame. Je dois même dire qu’une fois je n’ai du la vie qu’à mon chauffeur qui m’a tiré en arrière avant que la personne ne saute, en essayant de m’emmener avec elle. On se dit que l’on devrait se blinder davantage, on n’y arrive jamais tout à fait.

Je suis pour le sujet sur les hamster … mais si on pouvait remplacer les souris par des lapins, ce serait mieux (surtout ceux en chocolat, miam!)

Ok, je t’invites au restaurant.
T’as du bol. :mrgreen:
T’habites Lyon ? :smiley: :smiley:

[i]Le premier qui dit la vérité, se trouve toujours sacrifié.
D’abord on le tue, puis on s’habitue.
On lui coupe la langue, on le dit fou à lier.
Après sans problème, parle le deuxième.

Le premier qui dit la vérité,
Il doit être exécuté.
Le premier qui dit la vérité,
Il doit être exécuté.[/i]

Guy Béart

Qu’est ce qu’on doit dire des Médecins :laughing: … et des sans emploi … :neutral_face:

Parce que les médecins se suicident avec leur arme de service ? :question: :mouaif:

Les médecins ont tout ce qu’il faut sous la main pour se suicider dans les règles de l’art.

Et puis ils sont sur place s’ils se ratent. :vamp: