[i]GOERING, MENGELE, FRANK, HESS, SAUR avaient des enfants. Que sont-ils devenus ?
Certains noms sont durs à porter en Allemagne. HESS, MENGELE, GOERING, nazis notoires, avaient des enfants.
Que sont-ils devenus après la guerre et aujourd’hui que pensent-ils de leur père ?
Un exemple : Edda GOERING
C’est la fille, née en 1938, de l’actrice Emmy SONNEMANN et du Reichsmarschall GOERING. Des historiens assurent qu’Hermann GOERING avait voulu donner à sa fille le même prénom que MUSSOLINI à la sienne. « Faux. Mon prénom vient d’une vieille légende des héros ger maniques que vénéraient mes parents », dit Edda GOERING. Elle fut baptisée le 4 novembre 1938. Son parrain était HITLER. Hermann GOERING adorait sa fille. Il passait des heures à jouer avec elle et l’appelait « petite princesse ». Il l’accompagnait à ses cours de danse. Pour elle, il est resté le « héros » de la Première Guerre mondiale, l’as de l’aviation décoré de l’« ordre pour le Mérite ». Elle regrette ce qu’on a fait aux Juifs. "Mais mon père n’était pas fanatique. On pouvait lire la paix dans ses yeux. HITLER par contre était fanatique… " En juin 1946, GOERING écrivit de prison à sa fille, pour son huitième anniversaire, une lettre qu’elle a gardée : "Je l’ai beaucoup aimé et on voyait qu’il m’aimait beaucoup. C’était un bon père et je l’ai toujours regretté. " Edda GOERING vit aujourd’hui à Munih, célibataire, sans profession. [/i]
Je remet ce post au goût du jour pour vous signaler que France 3 passe un documentaire ce soir à 23h10 intitulé "Docs interdits, l’héritage infernal, Descendants de nazis."
On y parle en particulier de Karin Himmler petite-fille d’Heinrich Himmler qui a épousé un juif dont elle a eu un fils, du processus de conversion de Matthias Goering en passant par les témoignages d’Allemands installés en Israël.
Le document s’articule autour de deux questions centrales : comment vit-on lorsque l’on porte un nom historiquement entaché ? D’où vient la culpabilité qui pousse à vivre parmi les victimes de ses propres parents ? Un question qui me semble plus intéressante.
Vous pourrez revoir cette émission sur Internet pendant une semaine sur le site Pluzz.fr.
Qui te parle de culpabilité coupable de quoi D’ailleurs il ne s’agit pas de ses parents ,mais grand parent.
Tu devrais lire « la chienne de buchenwald » de pierre Durant ancien déporté de ce camp. Au procès de lise koch en 1951,il aperçoit au fond de la salle,un jeune homme qui est complètement effondrer de ce qu’il apprenait sur ses parents , il demande c’est qui ce jeune homme, on lui répond « c’est son fils » de.wikipedia.org/wiki/Ilse_Koch
Ce n’est pas moi qui parle de culpabilité mais ce que j’ai lu concernant le documentaire.
Pour une fois que j’oublie de mettre en italique une citation qui n’est pas de moi.
Mais j’avais une excuse : c’était l’heure du café.
changer de nom , je comprend, il y auras toujours des c*** pour dire Adolf ***** devant eux. mais ne pas avoir d’enfants
Beaucoup se sentent coupable , ou se sont les autres qui les rendent coupable.
Moi j’ai pas ce sentiment là,je ne suis coupable que pour moi, ma femme c’est pareil. Ce que nos parents ont fait ,on s’en fout.
Logique que tu ne sois pas coupable… 1) t’es français… 2) comme tu le dis Mislep tu ne t’appelles pas Hitler ou Goebbels !
on ne te parle pas d’une éventuelle culpabilité des allemands de maintenant face aux évènements de 39-45, on te parle des descendants, qui, quoi qu’ils fassent, portent toujours sur eux le nom d’un personnage historique placé du mauvais côté de la barrière, celui des « méchants »… C’est pas la même chose !!!
Sincèrement, même si je trouve dommage de ne pas avoir d’enfants à cause de « Tonton Hitler », je comprends les neveux d’Hitler ! Parfois on fait tout pour conserver un nom et une descendance, mais dans ce cas là, il vaut mieux oublier le singe placé plus haut que soit sur l’arbre généalogique !! Pas de descendance, c’est être sûr que personne ne portera plus jamais un nom de Malheur…
idem pour Goebbels, Barbie, Mengele, et tous les autres… je comprends très bien ces familles là ! Elles n’ont rien demandé ! et même si la fille de Goering garde un bon souvenir de son père (j’en suis ravie pour elle ! sincèrement) elle doit avoir du mal à oublier à quels faits historiques son père est mêlé…
laissons ces descendants en paix, qu’ils aient l’autorisation de changer de nom s’ils le veulent, cela ne me pose aucun problème
Qu’ils changent de nom et qu’ils aient des enfants car les crimes de leurs ascendants ne sont tout de même inscrit dans leurs gènes non ???
Si j’ai honte de m’appeler fifititi, je demande à ce que mon nom soit changé en minet69 par exemple. Je peux alors avoir des enfants et le tour est joué.
Un bouquin me semble interessant, sur ce sujet, Je ne l’ai malheureusement pas lu, mais je compte bien le faire si je le trouve en librairie.
Il est intitulé :« Denn du trägst meinen Namen= Car tu portes mon nom » et il est le fruit du travail de deux journalistes; Norbert et Stephan Lebert (le père et le fils.) Le sous -titre:" le lourd héritage des enfants de nazis importants.
En 1959, Norbert Lebert avait interviouwé des enfants de nazis notoires sur leur vécu, leurs relations avec leur père, et leur façon d’assumer leur nom de famille.
Quarante ans plus tard, Stephan reprend contact avec ceux que son père avait questionnés et s’efforce de complèter le travail de son père.
Le bouquin est aussi une forme d’explication avec son père qui fut un membre enthousiaste des jeunesses hitleriennes et appréhenda 1945 non comme une libération mais comme une défaite. Le fils se pose la question: « comment aurais-je réagi si j’avais appris que mon pèreavait été un criminel ? » Il pense qu’il aurait probablement eu le courage de rompre avec lui, mais n’en est pas sûr.
Les rapports de ces "héritiers " avec le passé ont pu prendre des formes très différentes.
Wolf-Rüdiger Heß, n’a jamais cru au suicide de son père bien-aimé à la prison de Spandau, est devenu admirateur d’Hitler et n’a jamais voulu croire à l’extérmination organisée des juifs.
Martin Bormann lui , voit son père de façon très critique.
Niklas Frank, avec sa série :« mon père, ce criminel nazi » a repoussé les limites du journalisme en manifestant toute sa haine.
Stephan Lebert s’est toujours vu refuser un entretien avec Edda Göring ainsi qu’avec Gudrun Burwitz, née Himmler qui qui avait accordé la seul interview de sa vie à Norbert Lebert.
J’ignore si le bouquin a été traduit en français. http://www.hagalil.com/archiv/2000/10/lebert.htm
Edit: (après une courte recherche), le bouquin a été traduit en français.
Je voudrais que tu m’expliques cette phrase car je n’ai strictement rien compris à ce que tu viens d’écrire.
Or je sais que tu es comme moi et que tu n’écris jamais rien au hasard.
Ce mot " sippenhaft" a t’il une signification politique particulière ?
Pourquoi ne l’as-tu pas traduit en français ?
Quelle était la signification précise de ce mot pour les Nazis ?
Pour quelles raisons ce mot apparait t’il dans ce post ?
Du coup, je suis en train de regarder le docu. Je n’ai pas compris qui était le Matthias Göring du début, le fils de Matthias Göring, cousin d’Hermann ? Si quelqu’un peut m’éclairer…
Eh bien, en tout cas j’ai trouvé ce docu extrêmement intéressant et bien fait en raison de la très grande diversité des portraits proposés. Merci Fifi de nous l’avoir signalé !