Difficile de répondre de façon simple à une question aussi vaste que celle-ci. Comme le conseille Vince, vous pourrez peut-être vous faire une idée plus précise en lisant les différents sujets déjà postés.
Personnellement, je pense que la jeunesse allemande est grosso modo influencée par les médias, tout comme la jeunesse française d’ailleurs, et que les chaînes tv musicales comme Viva, Viva2 ou MTV, présentes depuis belle lurette en Allemagne, ou la radio (Eins Live, NRJ, etc… voir la rubrique « tv » pour obtenir le lien vers les radiocharts… tja, finalement je l’ai donné direct ce lien 
!) dictent la tendance musicale du moment à l’ensemble du public allemand.
Les titres sélectionnés par les médias étant en majorité anglophones, le parlement a réfléchi en 2003 (?) à la mise en place d’un système de quotas comme il existe déjà en France pour imposer une diffusion d’un pourcentage minimum de productions germanophones.
On est aussi surpris de voir qu’en dehors des titres anglais et américains, les productions françaises sont aussi relativement bien connues en Allemagne, surtout les stars des années 60-80 (France Gall, Gainsbourg, etc…), bien que cette tendance va en s’amenuisant. Cette année, on a tout de même vu K-Maro et Illona Mitrecey atteindre les meilleures places des charts allemands.
Ainsi, le public allemand est en contact avec quasiment les même musiques le public français. La différence principale qui va donc influencer différement le public allemand de celle du public français est la production musicale allemande elle-même: cette production est quasiment inconnue en France alors qu’elle touche, et c’est bien normal, le public allemand.
Parmi ces productions, on peut remarquer l’influence particulière du mouvement punk-anarchiste qui me semble beaucoup plus présent dans la jeunesse allemande que dans la jeunesse française.
On le retrouve depuis l’origine (fin des années 70) dans les productions majeures telles celles des groupes emblématiques Die Ärtze, Die Toten Hosen ou d’artistes comme Nina Hagen, et plus globalement, dans le Hardrock auquelle l’Allemagne a été et reste encore la plus large contributrice.
Que ce soit dans ses variantes metal, punk, indus, ou autres, la production allemande est reconnue pour être la plus prolifique, et pour beaucoup la meilleure, que ce soit dans le registre anglophone ou germanophone. De Scorpion à Rammstein, il existe une pléthore de groupes allemands qui ont donné aux hardrock ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, Rammstein est une icône internationale du hardrock insdustriel allemand.
Dans un registre plus pop, le mouvement de la Neue Deutsche Welle (nouvelle vague allemande) des années 80 a été aussi très fort en Allemagne. Aujourd’hui, Nena, la star majeure de ce courant musical fait un retour en force. D’autres nouveautés pop, un peu mélos telles Christina Stürmer s’inscrivent dans sa lignée.
Dès ses origines, la techno a aussi été un créneau musical très prolifique en Allemagne. Née au moment où l’Allemagne se réunifiait, il s’est largement implanté dans l’underground berlinois et plus gobalement germanique. Si Paul Van Dyk est l’un des DJ les plus en vogue actuellement, on retrouve les influences electros de ce mouvement dans les hits du groupe 2RaumWohnung.
Mais le mouvement qui a le plus contribué au renouveau de la musique allemande est certainement le Rap avec ses différents courants Hip-Hop, voire R’n’B. Alors que la langue allemande était de moins en moins usitée dans la production germanique, le rap a réintroduit en force la langue autochtone dans la musique du pays. Parmi les plus connus, on retrouve Fettes Brot, Die Fantastischen Vier, Seed, Die Söhne Mannheims et bien d’autres encore.
La richesse du rap allemand vient des influences à la fois pop et reggae mais aussi de l’influence de la musique orientale et turque. Cette Mischung de style allièe à la prononciation particulière de la langue germanique lui confère une sonorité unique très en vogue.
Ainsi encouragée, la production teutone tend à converger vers un style plus commun dans le sens que les influences hard, pop, rap ou electro sont plus volontiers adoucies et mélangées dans les musiques, comme on peut l’entendre dans la variété française. Les artistes n’hésitent plus à utiliser la langue allemande dans leur texte et le renouveau musical est assuré.
A l’heure actuelle, il me semble donc que ce sont l’ensemble de ces styles qui sont susceptibles d’influencer la jeunesse allemande dans ses choix musicaux.
C’est une vision très personnelle issue de ce que j’ai pu entendre et voir en Allemagne mais j’aimerais bien avoir votre avis sur la question. N’hésitez pas à faire part de votre vision perso aussi !
(dans les paroles ; cf. Die Happy, Modern Talking, Scooter, bref vous en connaissez certainement…). En pensant à cette situation actuelle, je me suis une fois dit que je devrais davantage m’intéresser à la variété française, peut-être par patriotisme. 
Il y a quelque mois, j’ai acheté l’album de Manau dont le morceau 
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