Il est évident qu’il y a des enfants qui sont plus doués que d’autres. Je vis dans une région officiellement bilingue, où tout est affiché en deux langues. Les enfants de la communauté allemande sont de fait bilingues par le dialecte, très répandu, la première rencontre avec l’allemand standard ayant lieu au plus tard lors de la scolarisation. Il n’est pas rare que certains enfants aient des difficultés à s’exprimer oralement et par écrit dans la langue standard, s’ils ne sont pas épaulés par les parents. Quant à devenir de parfaits bilingues, faut pas rêver. Il n’y aurait pas sinon autant d’échecs au certificat de bilinguisme. On donne toujours la primauté à la langue de son environnement immédiat. Avec la suppression du service militaire, il y a de plus en plus de jeunes, en zone rurale, qui n’ont jamais rencontré un Italien ou eu la nécessité de s’exprimer dans cette langue en dehors de l’enseignement scolaire.
Ma fille a un niveau b2, elle parle mieux le français que certains alsaciens ,le DELF a été mis en place il y a 2 ans seulement dans le lycée, et l´année dernière, elle a changé de lycée , pour faire de l´économie, c´était trop compliquer á mettre en place pour le B1., surtout que son ancien prof était enceinte, pour cet année elle veut le faire. Pour la notation , elle est á sa place.
Je ne défend aucune idée sur le bilinguisme, seulement je constate ça très souvent,si les langues ne sont pas leurs centres d´intérêts , ça fonctionne pas.
Tout le monde ne peut pas être bilingue.
Je pense que les parents mettent trop la pression sur les enfants.
jean luc
La famille bilingue
Comment gérer les langues quand chaque parent parle une langue différente au bébé et qu’aucune n’est la langue du pays où vit la famille ?
Sophie est Française, son mari Marocain ayant vécu en Angleterre, le couple habite en Grande Bretagne. La langue de communication du couple est l’anglais. Ils attendent une petite fille et se demandent comment lui transmettre leurs langues maternelles respectives en plus de l’anglais.
Cette situation est fréquente quand des couples binationaux se forment et partent vivre dans un tierce pays !
La meilleure « méthode » dans ce cas est de ne pas se préoccuper de la langue du pays de résidence et de parler chacun sa langue maternelle avec l’enfant. Plus on s’astreint à parler sa propre langue, et RIEN d’autre tant que l’enfant est jeune, plus on a de chances à lui donner une bonne base bilingue.
Les parents peuvent parler l’une ou l’autre langue, ou la langue du pays entre eux, cela n’a pas d’incidence sur le bilinguisme de l’enfant. Dès que celui-ci entre dans un jardin d’enfants ou à l’école maternelle, il va acquérir la langue du pays comme sa troisième langue. Il deviendra donc trilingue par la force des choses.
Les parents devront continuer à parler leurs langues aussi longtemps que possible. Bien entendu, au fil des ans, les bambins ont tendance à utiliser de plus en plus la langue du pays, et souvent le maintien de la langue maternelle devient difficile pour les parents. Dans ce cas il n’est pas interdit de passer à la troisème langue, l’important est tout de même de réussir une bonne communication.
enfantsbilingues.com/la-famille-bilingue/
une personne une langue,quand á laisser la langue du pays pourquoi pas, surtout si elle est mal parler, fort accent, par ex ,mais j´attire votre attention sur la derniére pharse, souvent ça blogue lá. Le site a l´air trés interressant, votre avis S.V.P
merci jean luc
Soit tu es fâché avec les alsaciens, soit ton premier chagrin d’amour a été avec une Alsacienne !
Dans tous les cas, l’essentiel est d’être satisfait avec son niveau de langue. On apprend une langue pour pouvoir s’en servir et on n’a pas tous besoin du même niveau de « perfection » ni dans notre vie quotidienne, ni dans notre vie professionnelle.
Si on considère qu’être bilingue c’est s’exprimer aussi bien (niveau natif) dans deux langues à l’oral comme à l’écrit, je suis assez d’accord, parce que ça demande un sacré effort pour l’expression écrite.
Mais si élargit le bilinguisme à une pratique courante de la langue (ce que tu fais en parlant de ta fille apparemment), alors ça ne me semble pas si difficile. Sauf en Europe, où, comme Sonka l’a rappelé, des considérations sociolinguistiques viennent mettre des bâtons dans les roues des langues… Dans le village de mon copain tous les jeunes parlent aussi bien le chinois, langue de la famille et du village que le thaï, langue de l’école et de la télé. Et comme partout on y trouve des gens intelligents et d’autres moins. Mais les circonstances font que tout le monde apprend les deux langues. Comme au Mali. (Doudou, l’anecdote de ta mère qui te faisait réciter tes leçons en français est très intéressante et très touchante !)
simplement , elle parle le français avec un léger accent germanique, quand aux alsaciens, j´en est trouvé des biens , mais aussi des ****, comme partout,sauf dans la boite où j´ai travailler ,c´était un véritable panier de crabes, sauf 3 bons camarades le service où j´étais ( la totalité du service )
jean luc
A propos de bilinguisme, une initiative est lancée dans notre province pour faciliter aux non-germanophones l’apprentissage de l’allemand sur le tas:
infovol.it/
je pense que le bilinguisme ou la maîtrise d’une langue est beaucoup plus une question de motivation plutôt que de capacité.
le fait de baigner dans un bain linguistique permet d’acquérir l’accent et les tournures de phrases, d’avoir le « sens de la langue » ce qui est une facilité, mais ne dispense pas du travail (grammaire, vocabulaire). il y a une part « travail ».
les différences c’est tout au plus au niveau de l’oreille qui selon la langue de base permet d’avoir un spectre auditif plus ou moins étendu, ce qui fait que certains natifs ont plus de facilité à parler d’autres langues et surtout de prononcer des sons qui n’existent pas dans leur langue (pour les français « ich », « junge » ou « the » c’est un excercice ardu même avec tous les exercices du monde).
je pense que les parents doivent avant tout parler à leurs enfants la langue qui leur est naturelle.
en fait je me pose surtout la question pour les « 2e génération ». Lorsque l’un des parents est parfaitement bilingue du fait de la bi-nationalité de ses parents ou parce qu’il est migrant. Quelle langue transmettre à ses enfants ??? Et là, je pense que la langue sociale est prédominante, surtout s’il y a peu de relations avec les grands-parents dans la langue d’origine.
je suis bilingue français-anglais sans être passée par les classes bilingues, mais l’expatriation cela aide. je parle 2 autres langues correctement par motivation personnelle. c’est avec l’allemand que j’ai eu le plus de mal alors que c’est la langue pour laquelle je devrais naturellement avoir le plus de facilité, mais c’est une langue que j’ai du m’approprier d’abord à titre personnel.
donc je rejoins l’idée d’Elie qui dit que c’est beaucoup aussi une question affective.
Il ne suffit pas de parler une langue à ses enfants pour qu’ils l’apprennent. Il faut que cela ait du sens pour eux.
donc je rejoins l’idée d’Elie qui dit que c’est beaucoup aussi une question affective.
Il ne suffit pas de parler une langue à ses enfants pour qu’ils l’apprennent. Il faut que cela ait du sens pour eux.
On parle bien d’élever ses enfants dans un environnement bilingue. Donc ce que tu dis là n’a beaucoup de sens, je trouve. Je ne vois pas comment un enfant parlera chinois quand on lui apprend allemand, car cela n’aura aucun sens pour lui.
là j’avoue que c’est moi qui ait de la peine avec ce que tu écris.
Il ne suffit pas de parler une langue à ses enfants pour qu’ils l’apprennent. Il faut que cela ait du sens pour eux.
Cette phrase est ambiguë.
cela veut dire simplement qu’il faut qu’un enfant (un adulte) sache pourquoi c’est important qu’il apprenne à utiliser telle ou telle langue.
pour communiquer avec sa maman.
pour jouer avec des copains dans la cour de recré.
pour regarder des dessins animés à la télé.
pour draguer.
pour étudier quelque chose qu’il ne peut faire que dans une autre langue.
pour trouver du boulot.
Je reviens sur cet article pour faire un clin d’oeil à mon gentil petit prof de polonais ---- prof d’allemand en Pologne— de Francfort/Oder… Trois enfants (de 12 à 4 ans), parfaitement bilingues. Lui (Polonais) et sa femme (Allemande) totalement engagés pour développer l’apprentissage du polonais en Allemagne et de l’allemand en Pologne (Là ils ont moins de mal)… Leur truc c’était un Kindergarten totalement germano-polonais à Francfort/Oder…
Je trouve que c’est l’intelligence et le naturel même d’élever ses enfants dans le bilinguisme quand on a la chance d’avoir un conjoint d’une autre nationalité.
Avant, les parents croyaient qu’il fallait à tout prix rejeter la langue du pays d’origine du conjoint étranger… En France on a bien connu les (sales) ritales, spingouins, portos, polaks, bougnoules, bicots quant aux Allemands, je ne citerais que « Polacker », je ne suis pas sûr que cela s’écrive ainsi mais bon, tout le monde peut compléter la liste… Ce qui faisaient que les parents « étrangers » avaient peur que leurs enfants subissent racisme et xénophobie si ils leur apprenaient leur langue - cela a aussi le cas des langues régionales (comme le créole des antilles). A cause de cela, des enfants ont été privés d’une partie de leur patrimoine.linguistique … C’est dommage, d’autant plus que la maîtrise parfaite de deux langues est un atout incontestable sur le marché du travail…et cela quelque soit la langue!!