Je viens de découvrir par l’intermédiaire de ma prof d’Allemand Frederik Reinhard Mey.
Je passe en boucle ses chansons sur Youtube en Français et en Allemand…
J’adore vraiment, j’achèterai certainement un de ses Albums même deux, un en Français, l’autre en Allemand.
J’ai découvert aussi Eva sur ce post.
Quelle voix, magnifiques chansons.
Merci
Décidément incontournable, Reinhard Mey !
Je viens de découvrir que dans le dessin animé « Lucky luke - la ballade des Dalton », (« Lucky Luke - sein bester Trick »), c’est Reinhard Mey qui chante la version allemande du Reinhard Mey - Sein größter Trick (Lyrics in der Beschreibung!) - YouTube Titellied.
Amusant, non ?
On pet écouter la chanson titre - YouTube Gib mir Musik ici
On peut même suivre les paroles en dessous de l’écran en cliquant sur « plus ».
On est jamais décu par Reinhard Mey.
Encore une magnifique chanson de Mey. Son titre nous fait penser au premier best- seller de la langue allemande :« das Narrenschiff=la nef des fous », du strasbourgeois Sebastian Brant (1458- 1521).
Le monde fou dans lequel nous vivons.
Le refrain:
« L’homme de barre ment, le capitaine est ivre,
le mécanicien est plongée dans une léthargie diffuse,
l’équipage composé de fripouilles parjures,
le radio trop lâche pour lancer un signal,
le mauvais génie des mers mène la nef des fous,
en avant toutes, plein cap sur la falaise. » (correction: sur les récifs.)
Les paroles complètes.
- YouTube La chanson.
Riff, ce serait plutôt les écueils.
C’est vrai ! Merci!
EDIT : après reflexion, confusion dans mon esprit entre l’anglais « cliff= falaise » et l"allemand « Riff=écueuil »
Reinhard, Frédéric Mey, c’est le chanteur qui a tendrement marqué mon enfance. De lui comme de Mathieu Carrière je n’ai appris que plus tard qu’ils n’étaient pas français mais allemands. Artistes immenses, et immensément francophiles à la francophonie toute en nuance. Alors voilà, un petit clin d’oeil et un grand merci à tous ceux qui maintiennent l’actualité musicale de Reinhard Mey, qui hélas est injustement boudé par les médias français. C’est triste, mais peut-être que maintenant pour intéresser les médias français quand on est un artiste allemand, il faut être un post-ado beau cul, belle gueule (BCBG) et surtout chanter en anglais. J’exagère, peut-être mais encore que?
Reinhard (Frédéric) Mey fête aujourd’hui son 70e anniversaire (eh oui)
Article en allemand dans la Süddeutsche Zeitung :
sueddeutsche.de/kultur/reinh … 56369?null
Qu’il vive encore de longues années et continue de nous charmer et de nous faire réfléchir par ses magnifiques chansons. On a un manque cruel de personnes comme lui.
Tiens, je viens de retrouver une vieille chanson de Reinhard en version française ; en allemand, elle s’appelle Kaspar et en français Gaspard. Il s’agit, bien sûr , de Gaspard Hauser , l’enfant de nulle part dont l’histoire a intrigué de nombreuses générations.
Puisqu’on en est à la nostalgie, à l’heure où des Daniel Guichard, Gérard Lenormand, Yves Duteil resurgissent et que l’on fête l’amitié franco-allemande, laissez-moi à mon tour vous livrer ma chanson préférée de celui qui fut le meilleur ambassadeur du franco-allemand. Quel dommage qu’il ait totalement disparu de la sphère francophone!!!
l´interview et des chansons nouvelles de son nouveau CD « Dann macht´s gut »
einachtellorbeerblatt.wordpress. … interview/
Allez , encore un autre petit bijou du au talent de Reinhard.
Ca s’appelle :« Zeugnistag = le jour du bulletin ».
Ayant traversé les trois étapes de la vie évoquées dans cette chanson ; élève , prof et parent d’élève , je m’y retrouve plus ou moins.
Dans cette magnifique chanson , pleine de tendresse , Reinhard rend hommage à ces gens , pas si nombreux que ça , en définitive , qui , quelque connerie impardonnable que tu aies pu commettre, te permettent de te sortir d’une situation sans t’écraser , sans que « tu te tapes la honte » , comme qui dirait :« avec les honneurs de la guerre. » Il évoque ici ,ses parents.
Reinhard Mey - Zeugnistag (live) - YouTube Zeugnitag
Vous pouvez trouver l’intégralité du texte alld en cliquant sur « Plus » , en dessous de l’écran.
J’ai tenté une petite traduction :
Toute critique et (ou) correction sont les bienvenus.
Je devais, me semble-t-il , avoir dans les douze ans ,
c’était , à nouveau , le jour du bulletin scolaire
mais cette -fois-ci , je pensais que l’école entière de haut en bas allait s’écrouler sur moi
quand je vis le mien blanc et moche , devant moi.
je n’avais pourtant nullement des espérances exagérées ,
j’&tais un fainéant qui , en plus , n’en faisait qu’ à sa tête, mais pourtant je n’aurais jamais cru
être une telle nullité -
oui , une telle nullité.
Je pensais , " ça y est " , tout est fichu,
pas même un 4 (la moyene) en religion
" au mieux , rentrer dans la légion étrangère !"
Je ne montrais pas mon bulletin à mes parents et signais à leur place
et sans me vanter , c’était bien troussé et assez ressemblant ,
j’étais peut-être nul en allemand et en sciences nat ,
par contre , j’avais toujours été bon en dessin ,
par contre , j’avais toujours été bon en dessin !
Pourtant , le tour de passe- passe fut découvert le lendemain.
Le faux n’était pas aussi réussi que ça.
Arriva le directeur , écumant de rage ; il me fait sortir de la classe
et me voilà là , tout seul , muet et effondré !
Le directeur , se rencoignant dant son fauteuil , fit entrer mes parents
il jouissait d’avance de la pair de baffles à ce tricheur , à ce râté ,
ce faussaire - leur fils,
ce faussaire - leur fils.
Mon père prit le bulletin , me regarda et ajouta tranquillement :" Pour moi , il n’y a pas le moindre doute;
il s’agit bien là de ma signature !"
Ma mère aussi dit qu’il s’agissait bien de son paraphe
griffonné , certes , mais qu’il fallait tenir compte du fait qu’elle avait porté
deux grands sacs à provisions lourds-
Puis elle dit :"allez , viens mon garçon , allons-y ,
viens mon garçon , allons-y ! "
J’ai perdu encore d’autres longues années à user mes fonds de culotte sur les bancs de l’école
et appris sans mouffeter
normes , tableaux et théories à la suite les unes des autres,
si bien qu’ à ce jour je ne suis pas complètement abruti ,
mais une seule leçon m’est restée de toutes ces années,
la seule de tout ce tas de gravats :
combien il est bon de savoir qu’il y a quelqu’un qui peut te sortir d’une situation ,
quoi que tu aies pu faire de travers -
quoi que tu aies pu faire de travers.
J’ignore si ce qu’ont fait mes parents était légitime
et où est la morale ; les petits malins discuteront et les omniscients se disputeront
moi , je ne sais pas et cela m’est égal.
La seule chose que je sais , je souhaite à tous les enfants du monde,
sans pour autant t’ oublier , toi , mon enfant , bien sûr
quand ça sent le brûlé, que tout va de travers et que le monde s’ écroule ,
des parents faits de ce bois,
des parents taillés dans ce bois !
Michel !
En ce qui concerne l’équivalence des notes, je me réfère toujours à mon carnet de correspondance des années du primaire, et le 4 allemand équivaut à « passable ».
génial ce texte !! j’adore !
Dommage de devoir traduire une chanson de Reinhard Mey en français. Un chanteur autrefois si francophile et parfaitement francophone.
Pour rendre hommage à ce travail de traduction, et non le contraire, je me permettrais de corriger une petite erreur
Au lieu de la pair de baffles, j’aurais écrit
paire de claques ou baffes ou gifles, enfin Michel, t’auras compris
Merci pour ta suggestion , val ! Je me suis insuffisamment relu , d’où le baffle au lieu de baffes.
Sans vouloir jouer les Besserwisser , je maintiens « baffe » au lieu de gifles ou de claques , le terme « Maulschelle » étant du registre umgangsprachlich".
« Pöter » , une chanson de Reinhard qui , pour moi , en évoque une autre , celle de Pierre Perret sur les « zizis ».
Ici , il ne s’agit pas de « zizis » mais de « postérieurs » que Reinhard répertorie avec beaucoup d’humour et d’élégance.
La chanson s’intitule « Pöter » , un mot que je ne connaissais pas et qui désigne la partie la plus noble de notre individu.
Ca commence par une assez longue ( et marrante) intro parlée.
Pour lire les paroles , cliquez sur plus.