Avant de s’envoler pour Ankara dans le cadre d’un voyage officiel en cours, Angela Merkel a ravivé le débat sur l’intégration des immigrés et descendants d’origine turque en Allemagne en affirmant:
« Nous voulons que les gens qui vivent depuis de nombreuses générations chez nous s’intègrent à ce pays. Cela signifie évidemment que la langue allemande soit apprise et que les lois allemandes soient respectées ».
Une mise au point après que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à la création de lycées turcs en Allemagne. « En Turquie, nous avons des lycées allemands, pourquoi ne devrait-il pas y avoir de lycées turcs en Allemagne ? », s’est-il interrogé dans une interview à l’hebdomadaire Die Zeit.
Cette proposition, bien qu’elle ne soit pas nouvelle, a suscité la désapprobation d’une grande partie de la classe politique qui accuse M. Erdogan de vouloir entraver l’intégration des immigrés turcs. La chancelière a dit ne « rien y voir de bon ».
(j’ai la suite de l’article si vous voulez)
Deuxième point litigieux: La Chancelière a réaffirmé sa préférence pour un « partenariait privilégié » pour la Turquie, plutôt qu’une adhésion à l’UE:
article Le Monde
Perso, je suis assez d’accord avec sa vision de l’intégration des citoyens d’origine turque, cela ne veut pas dire oublier ou nier sa culture d’origine ou la langue de ses parents…
Mais vivant en alsace, j’ai cotoyé de nombreux turques, et j’ai remarqué qu’il existe en effet une certaine société « parallèle » de certaines familles turques qui restent entre elles, créant leurs propres commerces, mariant leurs filles avec des hommes du « pays », les isolant une fois mariées, sans parler du mouvement radical « milli gurus » qui est bien implanté…
Nous avons même des maires alsaciens qui assistent dans nos écoles et salles des fêtes ici, à la « fête turque des enfants » en avril…fête nationaliste initiée par Atatürk en 1920…