Scandale de la viande avariée

Ca date d’il y a quelques jours et pourtant nous n’en avons pas parlé : après plusieurs scandales sur la viande avariée depuis l’année dernière, une nouvelle affaire a été révélée mercredi dernier :

Autre dépêche : fr.news.yahoo.com/07092006/342/d … -de-l.html

Ca donne pas envie de manger du kébab, tout ça !

J’ai découvert cette info un peu par hasard, parce que j’ai écouté différentes radios allemandes ce week-end et j’ai entendu très souvent le mot Gammelfleisch revenir dans la bouche des animateurs, y compris pour des traits d’humour, et ne connaissant pas le mot, j’ai voulu savoir ce que c’était.
Plus d’infos sur le mot Gammelfleisch : de.wikipedia.org/wiki/Fleisch
Apparemment, les mots composés à partir de « Gammel- » sont plus qu’à la mode ces jours-ci… :confused:

:astonished:
C’est plus que répugnant!!Il faut vraiment n’avoir aucune morale… :imp:

C’est vraiment une histoire écoeurante :S .
Cela ne peut me raconter personne qu’un cuisinier ne remarque pas que la viande dans sa poêle ou sur sa brochette à kebab soit abîmée. Ils l’ont vendu tout de même ! :imp:
Mais le pire est que les clients mangent tout et si ça soit encore si terrible. Essentiel, c’est que soit tout à bon marché!
Leur propre faute! :stuck_out_tongue:

Coucou Theresa :coucou:
Je suis d’accord,c’est bizarre que les cuisiniers n’aient pas remarqués que leur viande était avariée…elle aurait dut sentir et avoir une couleur étrange! :confused:

:astonished: :astonished: :astonished:
déjà que je ne mangeais pas de Kebab avant…

je ne risque plus d’en manger maintenant !!! :astonished:

pffff… quelque soit le pays… on nous fait bouffer n’importe quoi de toute façon !!! :imp:

Voilà donc le secret des Döner à 1€ dont je me suis empiffré à Kreuzberg au printemps dernier!! :bad: :S tout s’explique!

Oui. C’est ça le problème ici en Allemagne : tout doit être le moins cher possible. Et la qualité n’a aucune importance. Il faut toujours que tout soit pas cher. Mais que l’on mange de la merde (passez-moi l’expression), tout le monde s’en fout en Allemagne. Les gens sont obsédés par leur porte-monnaie, qui guide leurs achats. Et voilà ce que ça donne…

Je suis donc d’accord avec toi Theresa : c’est de la faute des consommateurs allemands.
S’ils n’étaient pas obsédés par le prix, et s’ils faisaient un peu plus attention à la qualité des produits, ce genre d’évènements ne prendraient pas une telle ampleur (même si, ne soyons pas naifs, les scandales alimentaires ont toujours existé et existeront toujours).

ben là… je tombe sur le c.l !!! :astonished: je pensais qu’il n’y avait que mes amis allemands qui étaient « radins » question nourriture… mais non… c’est donc une généralité !!! ??? j’avais remarqué cette tendance de prendre toujours le moins cher, au détriment de la qualité (voire de la fraîcheur) mais j’ignorai que c’était une « mentalité typique Deutsch » !!! :wink:

Je ne vais pas faire original, plutôt en rajouter dans la même veine : Celui qui me fera mordre dans un kebab à la viande hachée n’est pas encore né. C’est assez effarant de voir ce que certains acceptent de manger dans certains pays…

Oh non, rassure-toi Kissou, tes amis allemands ne sont pas les seuls. C’est, comme on dit, typisch deutsch (typiquement allemand).

Mais le phénomène, s’il peut sembler simple en apparence, est relativement complexe, et même, sous certaines aspects, contradictoire :

  • Nous avons en Allemagne des associations de consommateurs (Verbraucherzentralen) parmi les plus puissantes du monde.

  • L’Allemagne détient le record des prix les plus bas en Europe pour l’alimentation (cf. l’étude publiée dans un article de l’hebdomadaire Die Zeit daté du 17 nov. 2005)

  • Dans la grande distribution, et en particulier ce qu’on appelle le « hard discount », l’Allemagne fait figure de pionnière : Aldi existe en Allemagne depuis 1962 et Lidl depuis 1973.

A titre de comparaison : le hard-discount s’est installé assez tard en France : depuis 1988 seulement, soit plus de 25 ans après le premier Aldi en Allemagne !

  • Les magasins de « hard discount » dominent largement le marché de la distribution alimentaire en Allemagne : 40% (source : Der Spiegel).

A titre de comparaison : en France le « hard discount » n’a jamais réussi à s’imposer et il ne représente que 12 à 13% du marché des produits alimentaires (ce sont les grandes surfaces et les hypermarchés qui dominent le marché des produits alimentaires en France).

Ce sont ces élements (parmi d’autres) qui permettent d’appréhender et de comprendre ce phénomène.
Car autant c’est un phénomène culturel (les Allemands n’attachent pas vraiment d’importance à ce qu’ils mangent, alors que les Français sont à l’autre extrême et accordent parfois trop d’importance á ce qu’ils mangent), autant c’est aussi un phénomène économique (cf. ci-dessus).

Oui mais tu sais, il y a encore pire

Aux Etats-Unis par exemple c’est une horreur (nous venons encore d’en faire l’expérience puisque nous y étions le mois dernier).
La plupart des gens mangent tout et n’importe quoi, dans le seul but de se remplir l’estomac.
Ce n’est pas pour autant qu’on ne trouve rien de bon en magasin, la preuve : la viande de dinde par exemple est excellente. Mais dans l’ensemble c’est une horreur.
Déjà il n’y a pas beaucoup de choix en magasins, qui contrairement à leur apparence gigantesque proposent tous les mêmes produits et pas de vrai choix, mais surtout quand on veut de la qualité c’est quasiment impossible à trouver.
Donc si on veut manger correctement, il faut aller dans des petits magasins spécialisés et ça coûte assez cher.

@ Allemagnomax:
Tu as raison, tout au moins pour une grande (et fort) couche de la population tes observations conviennent. Aucun intérêt pour la qualité des produits, l’essentiel : à bon marché! Ces clients sont aussi obèses le plus souvent.

Cependant on peut aussi très se bien nourrir en Allemagne. Récemment, j’ai lu que la part à des magasins qui vendent des produits « BIO » (plus cher) augmente continuellement pendant que la part de marché des discounters stagne.

Et la cuisine allemande, comme elle est offerte aux restaurants un peu meilleurs, est vraiment sortable. (Cf. mon « Gasthaus Zur Rebe » ! :wink:)

@ Elie: :top:

Hallo Theresa

Tu parles de ceux qui achètent ou mangent souvent des Döner (ou MacDonalds, etc) ou tu parles de ceux qui font leurs courses dans les magasins « hard discount » (Aldi, Lidl) ?

Oui, parce que les produits Bio sont « Trend » en Allemagne.

Mais attention : Bio heißt nicht immer besser.

Mon épouse, ma fille et moi ne consommons que des légumes et fruits bio (depuis très longtemps), et je fais très attention de ne pas acheter n’importe quoi, et je peux te garantir que Bio ne veut pas toujours dire bonne qualité.

Donc : bei Bio sollte man vorsichtig sein, denn Bio-Produkte sind nicht zwangsläufig besser.

Hallo Allemagnomax,

ich meine beides. Eben Leute, die junk-food bevorzugen.

Oui, je le sais ! Hélas!

Mais je prends plutôt le risque de recevoir parfois une marchandise trop chère de qualité moyenne (pas de BIO-PRODUIT) comme le fumier garanti - à bon marché .

Das ist aber ein komischer Vergleich. C’est une drôle de comparaison que tu fais là, Theresa.

Lebensmittelgeschäfte wie Aldi und Co verkaufen doch keine Döner, Pommes oder Chessbürger.

Was hat das also mit Junkfood zu tun ?

:laughing: Nanu nanu. Seit wann flucht eine junge Dame ? :schock:
Fumier garanti : Ma parole, mais tu jures comme un charretier Theresa. :laughing:

Oh, ce vraiment n’était pas mon intention. Je m’excuse auprès de tous!
:blush: :blush: :blush:

Une telle gaffe (habe ich nicht vergessen!) se passe, si on essaie d’écrire dans une langue qu’on ne maîtrise pas! :confused:

Je voulais utiliser le mot allemand « Mist » qui est plutôt innocent chez nous.
Comment on exprime cela en français ?

Concernant les produits d’Aldi et Lidl etc., je suis très prudent.
Je sais que l’on vendra les surproductions d’entreprises de marque sous un autre label.

Mais d’autres aliments sont simplement trop bon marché pour être plein de qualité.

Je ne soutiens pas ces méthodes de production, ce soit chez les paysans allemands (le lait, la viande), ce soit sur les plantations (le café, le cacao, les conserves) ou dans les batteries (les oeufs).

:laughing:

C’est pas grave Theresa. :wink:

C’est même plutôt mignon/rigolo.

Je nach Kontext bedeutet « Mist » entweder « connerie(s) » oder « merde ».

Prudence, OK. Mais c’est la comparaison que tu fais qui est bizarre car je ne vois pas quel rapport tu fais entre le fastfood/junkfood et les produits vendus chez Aldi ou Lidl.

Aldi und Co sind Lebensmittelläden, keine Imbissbuden. Und es ist nicht nur sehr unwahrscheinlich, daß ein Lebensmittelladen seinen Kunden auf Dauer nur « Mist » verkaufen könnte, sondern ökonomisch betrachtet unmöglich… Und hier reden wir ja nicht von einem Tante-Oma-Laden, sondern von einem Weltkonzern der seit über 40 Jahren Marktführer ist… Dafür gibt es Gründe… Sicherlich spielt der Preis eine Rolle, aber nicht nur…

Ne le prend pas mal Theresa, mais je trouve ton raisonnement un peu « léger ». :wink:
Dans ton cas ça ne s’appelle plus de la prudence… :wink:
(für mich hat das eher den Anschein einer systematischen Ablehnung… aus welchem Grund ? vielleicht sagst Du es uns)

Je ne sais pas si tu connais le livre de Martina Schneider, « Welche Marke steckt dahinter (100 Aldi-Top-Artikel und ihre prominenten Hersteller) », mais je pense que tu serais étonnée en le lisant et en découvrant les marques qui se cache derrière les produits Aldi.

Ca ça ne s’appelle plus de la prudence… :wink:

Ca c’est différent !
Ce n’est pas du tout la même chose.

Nous aussi, mon épouse et moi, nous sommes strictement contre ces modes de production de masse. Ce n’est pas pour rien que nous sommes membres de Slow-Food depuis plusieurs années. Mais nous sommes aussi contre parce que c’est l’inverse de notre « philosophie de vie » (Lebensphilosophie) : l’attitude du consommateur, et les choix que fait le consommateur, sont déterminants sur les produits qui sont proposés dans les magasins (concept de « responsabilisation des consommateurs »).

Malgré cela, même si nous sommes contre ce genre de concepts, ni mon épouse ni moi-même ne pourrions dire que Aldi ou Lidl ne vendent que de la « merde », parce que c’est faux.

Donc il y a quelque chose que je ne comprend pas dans ce que tu dis.
Pourquoi est-ce que tu penses que les discounter vendent uniquement des mauvais produits (tu parles même de « Mist ») ?

J’ajoute : il ne s’agit pas du tout de surproduction. Les mêmes usines fabriquent exactement les mêmes produits à part égales pour les marques, pour les marques de distributeur et pour le hard discount. Il ne s’agit pas de supermarchés qui achèteraient trois tonnes de farine, n’en vendraient que deux tonnes et refileraient une tonne à Lidl. Les magasins s’approvisionnent de façon tout à fait distincte, mais auprès des mêmes fournisseurs.

Tout à fait exact Sonka. C’est précisément ce que Martina Schneider met en lumière dans son livre.

Warum ich generell mißtrauisch bin bei Dicountern?
(Ich antworte auf Deutsch, weil das Thema für meine Französischkenntnisse zu schwierig ist.)
Weil mir der gesunde Menschenverstand sagt, dass Qualitätsprodukte ihren Preis haben müssen.

Warum werden Lebensmittel in dem einen Supermarkt teurer als in einem Discout-Laden angeboten? Gewiss nicht, weil der Inhaber des Supermarktes habgierig ist, aber der Discouter auf seinen Gewinn verzichtet. Denn die Brüder Albrecht (Aldi) sind trotz niedriger Preise die reichsten Männer Deutschlands geworden.

Neben spartanischer Ausstattung der Läden und straffer Logistik werden die niedrigen Preise der Artikel hauptsächlich durch den extremen Preisdruck geschaffen, den eine Discounkette auf ihre Lieferanten ausübt. Wer nicht zu den günstigsten Konditionen anbieten kann, fliegt aus der Liste der Lieferanten.

Es ist also nicht der Discounter, der sich um seine Gewinnmarge Sorgen machen muß, sondern der Lieferant. Wenn er z.B. Lebensmittel zu einem Preis verkaufen muß, der kaum die Produktionkosten deckt, wird er bei der Herstellung sparen, wo er nur kann. Dann kommen in die Wurst eben billige Schlachtabfälle, statt teureres Fleisch. Mit ein paar Geschmacksverstärkern und Aromastoffen aus dem Chemielabor wird daraus eine leckere Salami. Weder Lieschen Müller noch ich merken, was wirklich in der Wurst steckt. Das kommt nur raus, wenn z.B. ein unzufriedener Angesteller der Wurstfarik oder die Konkurrenz eine Anzeige bei der Lebensmittelbehörde macht.

Und so geht das bei allen anderen Lebensmittelherstellern unter Preisdruck auch. Wohl dem (Markenhersteller), der nicht nur Discounter, sondern noch andere Supermärkte beliefert, wo er seine Produkte auch zu höheren Preisen verkaufen kann. (Was übrigens an Markenartikeln unter anderem Namen über die Discountern angeboten wird, dient nur zur optimalen Auslastung der Produktionsanlagen.)

Ich kann Dir zwei Bücher empfehlen

Futter fürs Volk von Volker Angres und
die Joghurt-Lüge von Marita Vollborn,

die über die ekelhaften Geschäfte der Lebensmittelindustrie berichten. Danach fragst Du Dich nicht nur, was Du überhaupt noch essen sollst, es wird auch klar, wie es zu unseren Gammelfleisch-, BSE- und sonstigen Lebensmittelskandalen kommen kann.
Wenn man sich vor Augen führt, wie arbeits- und kostenintensiv die Herstellung eines hochwertigen Lebensmittels ist, kann es nicht sein, dass z.B. 500 ml Olivenöl extravergine bei uns nur 3,95 € kosten (trotz Transport), man aber in Italien dafür mindestens 6 € ausgeben muß.

Über das Thema Lebensmittel kann man Bücher schreiben. Ich mache hier Schluß mit einer kleinen Anekdote. Der Neffe einer Freundin arbeitet als Bäckergeselle in der Experimentierbackstube einer Brotfabrik, in der auch diese in Alufolie verpackten Kastenkuchen verschiedener Geschmacksrichtungen hergestellt werden, die man bei uns bei einem „großen Discounter“ kaufen kann.
Vor eniger Zeit kam er mit einem Kuchen nach Hause und forderte seine Familie auf, das Ding, das er selber kreiert hatte, zu probieren und ein Urteil darüber abzugeben. Der Familie schmeckte der Kuchen, und er wurde gefragt, warum er ihn denn nicht selber probiere. Darauf die Antwort: „ Den Fraß, den wir dort backenn, würde ich niemals in den Mund nehmen!“