Cette expression est en effet très maladroite. 
Je te prie de m’excuser d’un tel excès de machisme.
En effet on ne « possède » pas un être humain. 
Eh eh, pas faux ! Ce qu’il convient de supprimer, c’est la distinction, mais de fait, aux yeux de la loi, on est toujours des demoiselles.
Et pourquoi les présentateurs commencent toujours leurs phrases en disant : « Mesdemoiselles, mesdames, messieurs j’ai l’honneur de vous présenter… » ?
Pourquoi pas Mesdames en premier ou Messieurs en premier (ça ferait macho) ? 
C’est pas une forme de sexisme ?
Je pense que oui. On naît toutes mademoiselles, et on devient madame plus tard, si on veut. Mais comme mademoiselle était là avant, je trouverais plus logique de le garder. D’ailleurs c’est ce qui se fait de plus en plus en Thaïlande, et personnellement j’ai fait ce choix aussi le jour de mon mariage.
Et si on laissait à chaque femme le droit de choisir au lieu de légifèrer.
-« Bonjour, Madame ! »
-« Non, Mademoiselle ! »
-« Ah, excusez- moi, bonjour, Mademoiselle ! »…(ou inversement.)
Ce qui me gêne dans cette histoire, c’est qu’on tende à imposer un usage quelconque.
Ce n’est pas un droit de choisir, c’est une obligation de choisir…
Je trouve plus naturel l’ordre:
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs.
Les femmes aiment les hommes galants, je leur réponds qu’elles feraient mieux de demander des hommes polis si elles veulent être prises au sérieux quand il est question d’égalité. Une femme qui s’attend à ce qu’on la serve et qui pense qu’on lui doit tous les égards, c’est un coup de poignard dans le dos de l’égalité.
Mesdames, ouvrez vos portes vous-mêmes et ne voyagez qu’avec des valises que vous pouvez soulever.
La tête de la fille à qui j’ai refusé mon aide pour descendre à Freiburg ! Elle attendait qu’on lui porte sa valise sans même le demander !! Du coup, elle a très bien pu la descendre toute seule, sa valise. Je ne laisserai pas les femmes se sous-estimer. Non mais.
J’ai un exemple assez drôle qui me vient à l’esprit.
Dans un jeu télévisé bien connu un homme laisse sa concurrente (une femme) gagner un compte de chiffre…par galanterie.
Le lendemain ils rejouent ensemble (puisqu’il l’avait laissé gagné le veille et il y avait donc une nouvelle manche) …et elle le gagne à plate couture.
Commentaire du présentateur : « Vous ne regrettez pas de l’avoir laisser gagner hier ? »
Et lui de répondre dans un large sourire ironique : « Non, pas du tout. »