La suite sur Presseurop
c’est sur,des que des gens font bouger les choses et les habitudes,ça fait peur et ça dérange.mais c’est comme ça on avances
il y a encore un lourd contentieux entre allemands et polonais, il faut du temps, beaucoup de temps,ce genre d´iniatives peut faire avancer les choses.
jean luc
Quand je lis les rétissences, du style, on va donner de l’argent aux polonais …
OH les gars !!! Vous êtes en Europe, comme eux ! Vous leur donnez déjà de l’argent surement (je ne connais pas les contributions de tout les pays) …
Justement, c’est énorme ce genre de projet… C’est une vraie réalisation de l’espace Schengen !!! Alors ok, pour le moment, ils ont pas l’euros et surement pas avant 2014 mais ca pourrait pousser l’euro à rentrer en Pologne…
Dire que je reve pour mes enfants de la disparitions de nos états pour une Europe Fédérale… je pense qu’il faudra que j’en parle à mes arrières petits enfants… parce que c’est vraiment pas joué
c’est vrai,c’est vrai…mais on à aussi dit que le mur ne dissparait pas si tôt nonplus…moi je crois
(je sais!!!)
Je ne connaissais pas
Il faut aussi comprendre, qu´il y a un problême economique,20% des allemands de l´est sont au chomage, et tous les jours des milliers de polonais traversent la fontiére pour aller travailler en Allemagne.
Alors il faut pas s´etonner de ce genre de reaction.
jean luc :wink:
Ouh là! La situation est explosive à Francfort sur Oder. En ce moment, ça fait un peu illusion parce que les Néonazis sont divisés, donc ils ne sortent pas trop et se disputent entre eux, mais c’est une frontière où deux nationalismes racistes se rencontrent front à font. Gardez-vous bien de vous intéresser de trop près à ce coin d’Allemagne assez dangereux pour les étrangers des deux côtés de la frontière.
Je salue ces initiatives de tout coeur, car la normalisation des rapports frontaliers est la seule façon de ne pas normaliser les préjugés d’extrème droite sur la question. On voit même quelques cours de polonais se dévolopper dans le coin, et aussi plus au sud à l’est de la Saxe.
Je déterre ce vieux fil, très intéressant par l’évolution qu’ont pris les choses à présent…
Si l’extrême droite est toujours présente des deux côtés de la frontière aujourd’hui, ou j’ai de la chance ou je suis aveugle, ou les deux… Les inscriptions que je le lis vont plutôt dans le sens inverse : « revenu universel »," citoyens du monde".
Je cite un passage du site mis en lien par la créatrice de ce fil, il y a 8 ans
Bref un article qui annonçait déjà la fin d’un projet avant de lui laisser le temps de faire ses preuves,
Heureusement que cela n’a pas ébranlé l’enthousiaste de Michaël Kurzwelly, l’initiateur du projet…
…
Pour faire connaissance avec l’homme
Et il n’a pas eu tort. Slubfurt cela marche, timidement et surtout, sur le plan des échanges culturels, mais cela marche .
Le projet de tramway a échoué car les commerçants de Francfort craignaient de voir leur clientèle se raréfier face à la concurrence des prix polonais
Puis il y a toujours le bus 183 qui assure le service de la Plac Bohaterów(Słubice) jusqu’à la gare de Francfort. Puis à Slubice , à présent ce ne sont plus seulement les bureaux de change qui ont leur enseigne en allemand mais les noms de presque tous les commerces sont écrits dans les deux langues… A Francfort les centres commerciaux annoncent à l’entrée un timide « Witamy » bien-venu et les transports en commun font aussi leur annonce en polonais… De toute façon, les habitants de Slubice ont bien compris l’aubaine que représentait cette proximité de l’Allemagne pour eux, et les Allemands de Francfort aussi. Certes c’est pas très glamour de présenter les choses ainsi mais quand on vit des minimas sociaux, il vaut mieux faire ses courses en Pologne… Même si l’on retrouve les mêmes enseignes discount des deux côtés, netto, Lidli
Mais Slubfurt c’est avant tout un immense projet de collaboration entre deux villes, auxquels les étudiants de Viadrina (Erasmus ou non) sont aussi invités à participer dans le cadre d’un cours sur la gestion de projet culturel dirigé par Michaël Kurzwelly…
J’ai vraiment envie de me laisser tenter pour ce semestre d’hiver
Les habitants de Slufurt, sont tous ceux qui se sentent impliqués dans la réussite et la continuité du projet, pas besoin d’être Allemand ou Polonais pour cela
Je cite encore l’article de 2009
…
J’aurais presqu’envie de dire aux étudiants qui veulent vivre leur Erasmus à Francfort/Oder pleinement (bien sûr à condition de parler l’allemand et de s’intéresser à cette ville ) de participer à de tels projets…
…
Intéressantes toutes ces initiatives positives qui rapprochent les habitants des deux côtés d’une frontière .
Arte en avait parlé il y a un certain temps déjà :
On peut d’ailleurs voir et entendre , dans la vidéo qui suit , Michael Kurzwelly , cité plus haut :
Oui cette personne me donne vraiment envie de participer au projet bien au delà d’une expérience universitaire à l’étranger
Pour ceux qui veulent en savoir encore plus sur l’initiative et ces projets actuels
http://www.slubfurt.net/
les titres sur ce site sont en polonais, mais ce polonais-là, tout le monde comprendra, ou alors … Ensuite les explications sont aussi données en allemand, et un peu en anglais… De toute façon la générosité du projet dépasse le cadre germano-polonais…
Un petit exemple de dépassement du cadre germano-polonais: le chant
http://www.slubfurt.net/politika/miastoentwicklung-stadtrozwoj/gespiew-der-kultur
Ca fait très longtemps qu’on ne parle plus de Frankfurt sur Oder dans les médias. Tant mieux.
Vu les sujets qui sont abordés par les médias français lorsqu’il s’agit des villes de l’Est de l’Allemagne, c’est tant mieux oui!!!..Je suis vraiment contente sur ce forum de pouvoir témoigner d’autres choses.
Certes Valdok, mais je pensais aux médias allemands.
Si je me fie à mon expérience, je voyais la même chose à Jena: une grosse majorité ouverte sur le monde, une multitude d’inscriptions qui font bien plus penser à la gauche qu’à AfD. Mais faut pas se leurrer - on parle de villes étudiantes… dès que je quittais les frontières de la ville, la réalité était moins belle.
Je suis la première à défendre l’Allemagne de l’Est, mais malheureusement son problème de néo-nazisme est difficile à ignorer. Il existe quelques exceptions, certes, mais leur dénominateur commun est évident.
Francfort n’est pas une ville étudiante mais une vie qui survie grâce aux étudiants et tout le monde en est bien conscient.
Justement c’est en renforçant les collaborations entre citoyens et étudiants que l’on sortira ce côté-ci de l’Allemagne de ce calvaire. Certes il y a des néo-nazis, une minorité très visible mais pas du tout la volonté de tous les habitants… La chance de Francfort c’est ses étudiants, et justement c’est aussi pour cela que cette ville aussi accueille des réfugiés et que personne n’entend parler de cette ville.
Ici les étudiants recoivent une prime de deux cent euros si leur séjour dépasse une année. (Ce n’est pas pour cela qie j’ai prolongé mon séjour). C’est une ville attachante qui vaut la peine d’être soutenue, tout comme les Polonais méritent de ne pas être laissés tomber à cause de leur gouvernement autoritaire et nationaliste, et il ne faut pas croire que la premier ministre n’est qu’une marionette de Kaczynski… !!!
De toute façon ce fil est dédié à Francfort et Francfort c’est pas Dresden, une ville qui doit son entière reconstruction aux fonds de l’Union Européenne, l’AfD existe aussi mais elle se fait plus discrète. Puis pour revenir au néonazisme, de toute façon les migrants qu’ils réfugiés soient réfugiés ou non, ne sont pas fous, ils sont très bien renseignés et n’ont aucune envie de s’installer dans des villes pauvres, pleines de chômeurs tatoués jusq’au cou, obèses et haineux.
Słubfurt est en fait la capitale d’un pays imaginé par Michael Kurzwelly, Nowa Amerika. Ce projet donne aussi libre cour à l’engagement et l’imagination de tous. Et par l’imagination, on crée des évenements réels où Polonais, Allemands et les personnes s’intéressant au projet se réunissent… Une utopie qui se concrétise, une « nouvelle réalité » comme le dit si bien Michael . Je suis contente d’être impliquée dans ce projet même en tant que participante Erasmus. J’ai d’ailleurs été bien accueillie, moi la petite Française noyée parmi tous ces étudiants principalement Allemands ou Polonais.
Vous noterez que Michael a vécu trois ans en France.
Voici le lien et j’espère que vous pourrez le voir facilement en France
http://www.ardmediathek.de/tv/junger-dokumentarfilm/Nowa-Amerika-Eine-deutsch-polnische-Ut/SWR-Fernsehen/Video?bcastId=949708&documentId=46796388
Et moi je me dis pourquoi se focaliser sur des minorités extrêmes droites alors qu’il y a des minorités bien plus intéressantes qui l’air de rien et à pas de fourmis font avancer les choses.
Ici je vois chaque jour des personnes handicappés, des personnes très âgées dans les rues et d’autres faisant les poubelles. A mon logement étudiant, j’ai découvert plusieurs personnes sans-abris qui se précipitaient sur nos poubelles et se réjouissaient d’y trouver des bouteilles consignées. Je me suis aussi rendue compte que Francfort accueillait de nombreux réfugiés de guerre ou économique, peu importe. Et Slubfurt c’est juste une rencontre entre pauvres, réfugiés, handicappés, étudiants et population en dehors de ces catégories… C’est microscopique à l’oeil médiatique, mais pour par exemple une personne réfugiée venant nous voir c’est géant.
J’aurais aimé que des personnes nous parlent de leur vécu à Dresdes, et franchement ras-le-bol de n’entendre plus parler de cette ville que par Pegida. Dommage qu’une ville qui a fait tant d’effort pour s’ouvrir vers l’Ouest se retrouve ainsi stigmatisée.
Ce dernier mot me fait réagir : je me demande justement si la présence de l’AfD n’est pas une façon de nourrir la haine néo-nazie bien à l’abris, alors qu’il y a quinze ans, cette haine était portée dans la rue par la présence menaçante de skins et de jeunes d’extrême-droite clairement reconnaissables dans les rues. La haine s’installant, il n’est plus besoin de la porter en public dans la rue puisqu’elle est solidement installée dans la vie publique et politique. Ce serait terrible. En tout cas, dans le milieu gay berlinois, les mises en garde sont encore très présentes sur bien des endroits de l’est et l’inquiétude monte.
Après, être gay cela ne veut pas forcément dire ne pas être islamophobe (surtout qu’être homosexuel et musulman, c’est très difficile dans certains pays) ou raciste.
Après, être musulman cela ne veut pas forcément dire que l’on n’est pas homophobe pour les raisons précités,
et être réfugié cela ne veut pas forcément dire que l’on accepte celui qui est différent de soi par sa religion, ses orientations sexuelles ou sa couleur de peau…
Les courants haineux ne sont hélas pas le seul fait de l’AfD allemande, ils émergent de partout.
La seule chose inquiétante c’est que tout comme le front national français, l’AfD veut se donner un visage acceptable où toute personne ayant crainte de celui qu’il identifie comme « l’autre » peut se reconnaître. L’« autre » est une notion qui différe selon les individus et donc les gens de l’AfD tout comme les gens du front national se retrouvent dans toutes les couches de la société… En Allemagne de l’Est, c’est vrai le gros skin-heads haineux se voit de moins en moins, et je dirai même plus ce n’est pas parce que le mec est obèse et a le crâne rasé qu’il est haineux, j’ai voulu argumenter sur un cliché.
Les représentants de l’AfD ont un visage plus anonyme et ce n’est pas sûr que toutes les personnes se regroupant sous ce parti, s’apprécient entre elles.
C’est pour cela qu’un projet tel que Slubfurt fait du bien, on apprend à se rencontrer malgré nos différences et au fur et à mesure de ces rencontres à accepter ces différence et à s’intéresser davantage au point commun… Par des trucs banales par exemple planter des fleurs avec une jeune femme Afghane…
Et cela va dans les deux sens c’est à dire, peut-être que le réfugié erythréen aura envi d’apprendre le polonais.