Sortir le soir en Allmagne- c'est....

Je plaisantais :slight_smile: Mais quand même, ce pauvre fumeur en croyant le sauver tu lui réduis son espérance de vie de plusieurs secondes. Super sympa vraiment ! :laughing:
(désolé pour la morale mais en tant qu’ex-fumeur je ne peux pas m’en empêcher :stuck_out_tongue: ).

Bon je me creuse la tête pour faire une contribution plus utile mais c’est dur. Ce qui m’a surtout frappé en fréquentant des universités françaises allemandes et d’autres pays est qu’ils se ressemblent vraiment beaucoup. Les soirées étudiantes sont partout les mêmes, on y passe la même musique. Une chose ici en Allemagne que je n’avais jamais vu en France : les soirées les plus importantes sont organisées dans les locaux même de la fac.

Autre remarque qui m’est venue à l’esprit : en France, lorsqu’on va au restaurant en groupe, il y a beaucoup de plats, on mange pendant longtemps, du coup une fois les cafés finis il est déjà tard et on ne traîne pas trop. Tandis qu’en Allemagne, on a vite fini de manger, mais ensuite on peut rester longtemps à discuter en commandant à nouveau à boire de temps en temps.

Mais bon, ce n’est qu’une expérience limitée, difficile de savoir si ce ne sont pas des caractéristiques des gens que je connais plus que des traits culturels.

@nebenstelle:
2. Soziale Praxis im kulturellen Vergleich -c’est déjà un joli point pour commencer. :wink:
concernant les idees il faut peutetre un peu attendre- ou bien tu m’aides et me racontes une petite episode de ta vie que tu a vecu avec des allemands qu’on peut bien utiliser pour faire des analyses-parceque je suis vraiment curieuse de ce que tu as a dire comme il semble que tu ty connais vraiment bien dans ce sujet et avec le travail de la fac. et la critique productive et ce qu’il me faut comme je suis en train de commencer avec mon rapport mais pas encore 100poucent sur ou ca va m’emmener.et tu as tant d’idees bien!
curieuse de lire tes impressions sur l’allemagne,
linda

ca j’ai aussi lu dans des sondages et dans plusieur livres « semi-scientifiques »(mais recommandé par mon prof) des francais qui habitent en allemagne que, des que le café est bu la soiree est fini et qu’ils etaient surpris qu’en allemagne la soiree continue apres le cafe. allors ca ne semble pas seulement etre une impression personnel.
merci pour cette impression!!

exact , cette conviabilité que l’on ne voit plus en France, a Obergrombach, j’ai mangé aussi , sur des grandes tables , et tout le monde se mèlange
c’est impensable en France
cela je crois se faisait dans les guinguettes , mais on été pas nés :wink:

Une thèse ??? :astonished:

Y’aurait pas un problème de vocabulaire, là…?!? Du promovierst ja nicht, oder ? :crazy:

il n’y a pas de parole en francais qui exprime ce que j’ercis- c’est pas tout a fait une these mais plus importante qu’une maitrise/memoire. cette sorte de truc a écrire ne semble pas exister en france et le sujet est definitivement un sujet pour une these pour faire un doctorat. c’est dans le cadre de l’examen d’etat.

Allez, une anecdote du 1er de l’an 2005, grosse fête s’il en est…

J’avais invité 3 de mes collocs de quand j’étais Erasmus à Clausthal, 3 Allemands, donc, à venir fêter le nouvel an en Bretagne, avec des potes à moi. Bon, déjà, l’apéro qui dure 3 heures, ca les a un peu surpris, mais ils ont bien aimé.

Par contre, la double surprise a été aux 12 coups de minuit: sitôt le compte à rebours terminé, ils se sont précipité au balcon…et là, surprise! Pas le moins pétard ni le moindre feu d’artifice aux alentours…quelle déception pour eux! (En France, le seul jour où sont autorisés les feux de Bengale et autres, c’est le jour de la fête nationale, le 14 juillet, et non pas le 1er de l’an comme chez nos voisins…)

Le deuxième effet Kisscool, quand ils sont revenus du balcon tous déçus, a été de devoir faire la bise à toute l’assemblée :smiley: , chose vraiment peu courante en Allemagne, encore moins entre mecs!

Allez, autre anecdote, qui date de ma première rencontre avec une de mes collocs en question: je venais d’arriver dans mon WG début aout, la plupart des autres collocs était encore en vacances. Mi-Aout, déjà bien installé, j’étais en train de cuisiner dans l’espace salon/cuisine commun lorsqu’Alexandra, jeune Allemande ma fois fort mignonne, rentre dans l’appart’ avec ses valises puis s’avance vers moi en me disant bonjour! Et moi, en bon réflexe bien français, on va passer l’année ensemble, on est désormais colloc, allez, je tends la joue pour lui claquer la bise…

Je vous laisse imaginer sa surprise à cause de mon geste, et la mienne quand 2/3 secondes après, je la vois toujours figée avec un regard ahuri…je me suis rarement senti aussi con…!

Bon, je vous rassure, on en a reparlé bien après, on en a beaucoup rigolé, et on se fait de grandes embrassades à chaque fois qu’on se revoit… :wink:

(C’était pas trop hors-sujet…?)

Ca avec la bise j’ai aussi vue quand une copine allemand ma rendue vesite en france et un ami de moi lui voulait faire la bise et elle a fait un saut et m demandé si mon ami voulait la mordre-tres rigolo:-)

rien est hors topic-tous qui est interessant peut m’aider-surtout l’anecdote de saint silvestre:-)merci beaucoup!!

Moi j’ai une petite anecdote sur les relations sociales, qui je pense n’est pas très originale, beaucoup de français ont dû se retrouver dans la même situation en allemagne!
En france, quand un garçon dit bonjour à une fille qu’il connait ou pas, on a très souvent l’habitude de se faire la bise, c’est notre façon de dire bonjour.
La première fois que je suis allé à une soirée en allemagne, j’ai voulu répéter ce geste, par habitude, et la première fille à qui j’ai voulu faire la bise s’est sentie extrêmement gênée et ne comprenait pas ce que je voulais faire! lol
Il a fallu que l’on m’explique que ça ne se faisait pas en allemagne, du coup après ça j’ai fait attention!!

[Edit] Je n’avais pas lu les derniers messages, en fait je viens de parler de la même chose, désolé :wink:

Mais en France, s’il y a une fete un peu plus grand, disons 20personnes-faut il faire la bise a chaque personne sur la fete?

Ca se fait oui, mais desfois on le fait pas parceque c’est un peu long! lol

en ville et à la campagne ce que tu appelles une grande fête n’a pas les mêmes dimensions. Chez nous, 20 personnes ce n’est pas une grande fête ! :wink:

Et pour répondre à ta question dans son ensemble, je dirais : « ça dépend ». :unamused: (avec ça, tu n’es pas plus avancée, je crois.)

ça dépend sans doute des milieux (citadin, rural, estudiantin, professionnel, voisinage plus ou moins lointain) de l’âge des gens, de l’occasion pour laquelle cette fête est organisée : un anniversaire, une pendaison de crémaillère ou un réveillon entre copains me semble plus « détendu » qu’un mariage ou un baptême, par exemple. Quand la famille de la ou des personnes qui invitent (organisent) est présente, on est peut-être plus distant que lorsqu’il n’y a que des amis ou des gens liés par un même centre d’intérêt (association, club sportif…).

Cela dépend aussi du type de fête : c’est plus facile de faire le tour de l’assemblée quand tout le monde arrive à la même heure ou mange à table que quand les gens arrivent chacun à une heure différente et qu’ils sont debout, dansent et bougent beaucoup. Une fête dans un studio de 20 mètres carrés au troisième étage d’un immeuble sans acenseur ne présente pas les mêmes caractéristiques qu’une fête dans une grande maison individuelle avec jardin ou dans une petite salle des fêtes à la campagne. Etc, etc…

Pour ce qui me concerne, à une fête privée de 20 personnes dans un lieu privé, où les gens sont tous à peu près du même âge (ou bien forment un groupe cohérent ou très familier) et où je connais beaucoup de monde, je dirais plutôt oui. Ou alors , si j’ai la flemme, soit j’arrive dans les premiers, soit je lance un « bonsoir tout le monde ! je ne vous embrasse pas mais le coeur y est » ( :wink: ), soit, sans forcément faire systématiquement le tour de l’assemblée, j’embrasse les gens au fur et à mesure que je les croise dans la soirée. Si en plein milieu de la soirée, je fais la connaissance de quelqu’un devant le buffet ou le bar je ne l’embrasse que rarement, je crois.

Mais si je ne connais pas bien les gens, si certaines personnes ont un âge disons « respectable » et que je ne les connais pas bien, pas forcément. J’ajouterais que quand j’avais 20 ans je faisais plus facilement la bise à des gens que je ne connaissais pas, s’ils étaient dans une assemblée où je connaissais la plupart des personnes présentes mais qu’en vieillissant, je suis beaucoup moins familière avec les gens plus âgés que je ne connais pas et je peux me « contenter » de serrer la main à certaines personnes.

je ne suis pas certaine que mon témoignage te sera très utile mais puisque tu as posé la question…

:wink:

Merci anne pour ton reponse précise et informativ. alors la, j’ai encore une question ou deux:

Que feter vous(Quelles occasions)?Comment?
Comment feter vous un anniversaire(Enfant/jeunes/adultes)?Le plus precis le meileure:-)

Merci encore une fois pour toutes vos reponses!Là, je suis déjà plus optimiste que j’aurai assez d’infos pour souligner mes théses:-)

Ben si, c’est un mémoire de DEA. On appelle ça Master 2 maintenant. C’est historiquement parlant un test pour le sujet de thèse. Je suis surpris de la frivolité du tien, et de la légèreté de tes méthodes. Bonne chance.

Cela dit je ne sais pas si c’est le cas ici, mais dans ma discipline (informatique) entre le master 2 en France et le Diplomarbeit c’est le jour et la nuit. Le mémoire de master 2 fait 40 pages très grand maximum là où le Diplomarbeit dépasse allègrement les 100. Le stage de Master 2 est à durée fixe (4-6 mois) là où les profs allemands sont capables de prolonger trèèèèèèèèèèès longtemps le Diplomarbeit. Ce sont des exercices vraiment différents et je comprends qu’on soit tenté de ne pas utiliser les mêmes mots.

Mais il est clair qu’en France une thèse est un ouvrage qui permet d’obtenir le titre de docteur une fois soutenue et uniquement cela.

et moi, je suis surprise de la dureté de tes propos, Elie. :astonished:

Si j’avais le choix (ce qui ne semble pas être le cas), je ne choisirais certainement pas un sujet comme celui de Linda ; Pour autant, La question des festivités dans une culture n’est pas un sujet plus frivole que certains sujets abscons de littérature ou d’histoire au programme de certaines formations universitaires ou de certains concours en France. Ce n’est pas parce que « la verticalité des mots chez Peter Handke » ou la notion du beau au 18ème siècle dans l’expression artistique germanophone" ne sont accessibles qu’à une minorité de germanistes, par ailleurs tout à fait admirables (et j’utilise ce mot avec sincérité) que pour autant, ces sujets sont (soient ? :blush: ) moins frivoles, je trouve. Il me semble même qu’en ethnologie, c’est un aspect majeur de l’étude des civilisations. Alors, évidemment, je te concède sans difficulté que les teufs arrosées de fin de semaine des étudiants toulousains à l’aube du vingt et unième siècle ont une dimension nettement moins sacrée et surtout beaucoup moins exotique que les rites initiatiques chez les Baruya de Papouasie Nouvelle-Guinée…

Quant à la méthode utilisée, elle est certes originale. Mais n’est-ce pas parce que nous avons plus l’habitude de « faire des lois » sur ce que sont les autres que d’être examinés à la loupe comme nous l’avons fait nous-mêmes pour d’autres peuples ? Par ailleurs, de tout temps, il me semble, ce que, en Bretagne (peut-être ailleurs aussi ?), nous appelons le « collectage » ( le fait d’aller recueillir auprès des anciens soit des textes de chansons soit des contes de tradition orale, soit des témoignages sur le mode de vie de « l’ancien temps »…) est une méthode d’investigation préalable à la généralisation et la théorisation tout à fait reconnue. Je ne crois pas qu’il soit question ici d’utiliser nos témoignages comme démonstration de quelque théorie que ce soit mais si cela permet de prendre ce travail, somme toute pas très évident, par un bout, pourquoi pas ? Si cela peut permettre à Linda d’avoir une idée de la direction dans laquelle elle peut chercher, personnellement, je trouve cette démarche plutôt intéressante, d’autant qu’elle nous permet à nous-mêmes de nous interroger sur nos propres pratiques culturelles.

Mais que ce ne soit pas ta tasse de thé, Elie, je peux le comprendre aussi. :laughing:

Merci Anne et merci silvergnac pour ce que vous avez écris surtout que c’est tres correcte que vous ecriviez. .-) -)
je vais a partir de maintenant parler du « truc pour la fac ».:wink:

je sais deja d’un seminaire interculturel sur « l’ethnographie de la France et de l’allemagne », que la facon de travailler sur un sujet, que j’utilise ici etait parfois perturbant pour les étudiants francais. mais étes surs que c’est une pratique souvent utilisé par plusieurs profs de fac tres connus en allemagne. il n’y a (heureusement) pas de livres qui disent un francais est toujours comme cela et pas d’autre. pour cela il faut collectionner tant d’avis possible et c’est beaucoup beaucoup de travail. pour moi aussi ca serait bcp plus facile d’ecrire un truc sur germinal de zola, ou verlaine, ou bien d’autres(j’ai deja fait un tas de choses pareilles) ou il y a tant de litterature et ou il ne faut pas vraiment que je pense moi meme, parce que c’est plus facile et va 100fois plus vite. mais d’autre coté ce n’est pas si interessant parce qu’on sait tjs ou ca va te mener et en plus il n’y a rien qui n’etait pas encore dit.

alors encore une fois merci a tout ceux qui m’aident a poursuivre ce longue chemin de travail avec une technique proposé par mon prof (qui a definitivement fait ca these), et qui me laissent participer a leurs impressions de la france et de l’allemagne. continuez-je suis vraiment tres impressioné par combien de gens ont deja ecris quelque chose en moins d’un jours. bonne nuit et a demain j’espere :wink:

une reunion de famille, chez ma mére.Ca commence toujours par une seance de bises ,3 fois par personnes,muah, muah,muah.Puis vient l´aperitif,krir royal, et autres vins liquoreux,acompagnier d´amuses gueules.On passe a´table, on est parti pour 3 heures d´horloge (minimun), entrees, plat de resistance avec garniture, salate, fromages et dessert.les vins ,et eaux plate,et le pain , surtout le pain sont de la partie,pas de bières.Les reunions de famille sont acces sur la bouffe. En Allemagne , c´est plus simple moins protocolaire , il y a pas ce lien avec la bouffe comme en France. Il y a pas de seance de bises,on boit une biére dans le salon, puis á table(pas 3 heures :smiley: ),puis promenade ,vers 16h cafe et gateaux.J´ai note plusieur difference pour le repas
1)le pain, il faut avoir toujours du pain, en allemagne non
2)le vin ,en france il y a pas de repas de famille sans vin,en allemagne c´est au choix
3)les eaux mineral sont en generale sans bulles,en allemagne toujours avec bulles
4)en france il y a peu de place pour la discution , en allemagne c´est le contraire.
En france on a un rapport avec la gastronomie assez complex,car chaque français pense qu´il y va de l´honneur de la gastronomie française si il ne fait pas de repas de famille copieux. En Allemagne on a pas ce sentiment lá, bien manger oui, mais ici ont a pas ce sentiment de defendre la nation.

jean luc :wink:

exact en Allemagne il n’y a pas ce protocole immuable, comme en france
apéro avec amuses gueules, entrée, (poisson)viande, légumes,trou Normand, fromage, dessert, café , pousse café, vins blancs pour les entrées, vins rouges pour la viande, et plus rouge pour le fromage et enfin dessert de Mère grand :wink:
et tout le monde bourré :stuck_out_tongue:
Allemagne:moiNs chargé mais aussi lourd
bière de discussion en entrée, de la grande bouteille
soupe, plat de resistance, vin exotique, pommes de terre, eau à bulle,
on parle on parle, dessert vins blanc, gateaux
on parle on parle,re- bières, à volonté
en France on parle mais on regarde plus l’assiette et on la commente
mais dans les deux cas on ressort bourré
en tout cas pas en état de reprendre la voiture :laughing: :laughing: :laughing:
alors dans le sud de la France, aprés les trois quatre heures à table
on passe à la sieste :laughing:

Alors moi aussi des doutes sur la méthode… Mais peu importe, essayons de répondre !

Pour les restos, je trouve personnellement que les allemands vont moins au resto. Ils mangent peut-être aussi souvent que nous dehors, mais ils vont plutôt dans des établissements de type Imbiss. Ou alors dans une brasserie, où ils vont avant tout pour boire un coup, et puis éventuellement grignoter qc en même temps… (au final, on a plus ou moins la même chose dans le ventre, mais l’approche est différente). Peut-être aussi qu’il n’y a pas (beaucoup) en Allemagne à prix abordable de restos du type qu’on aime en France ? En tout cas, du coup, je constate qu’emmener des Allemands dans un restaurant tout ce qu’il y a de plus normal pour des Français est perçu comme quelque chose de pompeux par les Allemands. On a l’impression de les avoir emmené à l’Elysée ! Et je parle de personnes du même milieu social.

Pour les discothèques, je n’ai pas relevé de différence notoire, si ce n’est une fois : dans une boîte « moyenne » (c’est à dire pas très grande, pas très petite, pas très marquée musicalement ni en âge… Boîte commune de centre ville quoi !), qui passait de la musique « neutre » (un peu tout mélangé, mais surtout les tubes du moment), ils se sont mis d’un coup en milieu de soirée à passer du Schlager ! Et ça semblait avoir du succès, même auprès des jeunes. Je ne crois pas que ça soit envisageable en France, certes il y a des boîtes qui passent du disco ou des années 80, mais soit elles sont à fond spécialisées là-dedans, soit il s’agit de complexes de plusieurs salles dont 1 salle est dédiée à ce type de musique.