Bizarrement, je dirais que le système français est tout de même plus académique. C’est un problème en maternelle, mais c’est un avantage en lycée. Entre les deux, c’est de la politique affective, donc sans intérêt pour un monstre insensible comme moi.
Les projets qui prennent une semaine pour un résultat de vingt lignes, les conjugaisons que les terminales sembles découvrir la veille du bac, la culture générale se résumant à trois ou quatre livres et autres joyeusetés… le Gymnasium allemand ne m’a pas impressioné, tous dans le même bateau.
En France, c’est surtout les différences de niveau entre les élèves d’un même (bon) lycée. La moitié est larguée, les bons élèves sont le seul public auquel le cours s’adresse vraiment, et le résultat est hautement dépendant de l’individu. Pas vraiment de destin commun.
oui (pour mon expérience française, je n’ai aucune expérience allemande), d’où l’intérêt d’apprendre autre chose, ailleurs qu’à l’école.
Comme le font certains allemands les après-midis.
je pense que vous comparez deux systémes qui n´ont rien avoir ensemble. En france c´est la grande garderie, en Allemagne c´est demerdez vous, car il faut le savoir rien n´est fait pour les parents qui travaillent,en plus pas de cantine.C´est á dire que les enfants n´ont pas de repas chaud pendant la journée, sauf si les parents s´organisent entre eux. C´est vrais aussi que beaucoup d´enfants sont seul les apres midi , mais ça concerne tous les milieux riches ou pauvres. Beaucoup de parent achete des grosses voitures 30 000 á 40 000€,les vacances,la grosse maison pour paraitre, resultat on neglige les enfants. L´une de mes filles fait le sport canin, l´autre le foot et la musique. [b]Mais avec la reforme du g8 les cours sont tous les apres midi,+ 2 á 3 heures de devoir á faire á la maison. Alors quand certaine mére professeur en retraite, trouve que de faire travailler les enfants les apres midi c´est bien,ça me fache. il faut savoir qu´avec le g8 on atteint les 30heures et plus par semaines(enfants de 10 ans). En Allemagne,a l´ecole il y a deux mondes qui se cotoyent mais ne se parle pas, celuis des profset leur hiérarchie, et celuis des eleves, et des parents.
On a pas du faire le même lycée, moi j’ai fait S alors que je détestais cette filière et je me suis pas marré tous les jours, si je me couchais tard ce n’était pas pour aller me bourrer la gueule et fumer des spliffs avec mes potes.
Solal : tes nuits étaient courtes parce que tu étais consciencieux… tout comme moi…
mais rares sont les élèves qui en terminale assument 38 heures de cours, du lundi matin au samedi midi, travaillent en entreprise un week-end sur 2, et tentent en même temps de passer leur bac
Pour ma part l’année de terminale a été plutôt studieuse… et les soirées en boite inexistantes…
Certains font l’inverse
En ce qui concerne la différence entre le système scolaire français et allemand, je pense que seul un élève ayant fait les 2 systèmes, est à même d’en faire la comparaison. Je suis certaine qu’il y a de bonnes choses dans le système allemand, comme dans le système français, et aussi des mauvaises choses dans les deux…
Pour ma part, si je devais critiquer les 2, je dirai effectivement qu’il y a trop de cours dans le système français, MAIS que la « sélection » appliquée dans la 4ème Classe (= CM1 en français) est faite trop précocement, et ne laisse pas beaucoup de chances aux élèves « faiblard » qui, en France, pourrait finalement arriver à s’en sortir
Exactement. A ne pas oublier: les cours gratuits que les parents qui en sont capables, donnent à leurs enfants.
Moi, je trouverais bien une fin entre 16 et 17 heures, MAIS avec tous les devoirs déjà faits, pour que le temps libre soit vraiment libre et ni l’enfant nila famille chargés de devoirs.
Puis il y a des idées comme: intégrer des cours de musique, de sport etc. dans la journée et ainsi ouvrir ces cours aussi aux enfants dont les parents ne peuvent pas les payer.
D’ailleurs, Jean-Luc, j’étais contre le G8! Et oui, je trouve mieux les « faire travailler » que de les laisser passer leur après-midi à la télé ou à l’ordinateur.
La plupart des enfants qui devaient quitter mon Gymnasium, c’étaient des enfants aux familles mono-parentales ou des immigrés - leurs parents ne pouvaient pas les aider!
Moi-même,élève, j’étais bien contente de passer mes aprés-midis à la maison. Je les passais à lire. Ah, très bien! Oui, mais j’étais zéro en sport, comme j’étais toujours assise, et, enfant unique, j’étais zéro en communication avec les enfants de mon âge, comme je n’avais que des adultes autour de moi.
je crois que l´on est bien d´accord, que les enfants sont un investisement . Moi j´ai pu m´arréter, c´est vrais que les
apres midi posent un problême aux familles, car les enfants sont seuls á la maison, quand les parents travaille. C´est un systéme á la carte, comme avoir un prof pour faire les devoirs á l´ecole, je ne suis pas contre que les enfants quiitte l´ecole á 15h ou 16 hsi les devoirs sont fait. Mais pour celas il faut payer le prof, car le land refuse de payer les heures suplémentaires.
Donc retour á la case depart, les familles avec des moyens modeste serons exclue du systéme.
j´ai trouver un petit article interressant á lire. canoe.com/archives/infos/int … 51800.html
Le problême est que ce land n´est pas le meilleur, en matiere d´enseignement,le niveaux des eleves est moyen , voir tres moyen, si on veut avoir 100% de reussite aux diplomes,le niveau de ceux ci doivent descendre.
Solal, je parle des lycées helvético-germano-dano-norvégiens. En France, les choses se présentent autrement. D’abord c’est du vrai travail (visiblement, ça t’a beaucoup fatigué, moi moins) en ensuite, ça n’aide pas de détester sa filière (risque bien plus élevé en France que dans ma série de pays). Le lycée néerlandais est une sorte d’intermédiaire entre la France cravacheuse et l’Allemagne psychosociale, mais avec des inégalités.
Pour ce qui est du temps de travail… en collège, ils mettent un temps fou à se mettre au boulot, ça prend une éternité pour faire deux ou trois petites questions. Compter en nombre d’heures ne veut strictement rien dire. J’affirme que la génération montante refuse symboliquement de grandir plus longtemps et avec plus de succès que les générations précédentes. Ils sont tout aussi actifs, tout aussi intelligents, voire plus habiles en terme de communication, mais beaucoup plus dispersés : ils font de tout, mais moins. Donc pour le travail scolaire aussi.
Je ne me plains pas des élèves, je me contente de les mettre face aux faits : quand on fout rien, on n’apprend rien - quand on gueule sur eux, ils n’apprennent rien non plus. Donc il faut être Français quand on donne un devoir et Allemand quand on le rend.
Ca dépend surtout du niveau de chacun. Même dans mon collège-lycée privé, élitiste et sélectif, il y avait en général dans les classes un petit groupe qui expédiait les exercices en moins de 2, le gros des troupes qui avait besoin du double de temps et un dernier petit groupe qui n’avait pas fini à la fin de l’heure.
C’est le même principe avec les devoirs à la maison. La torche aura besoin de 10 minutes et certains rameront une heure.
(Mais au moins en classe, savoir combien de temps l’exercice va durer avant la correction, le prof peut le décider, en se positionnant sur l’échelle qui va « d’égalitariste républicain » à « salaud d’élitiste »… )
(Et à propos de « j’m’en fous »: excellente réplique. )
Au temps pour moi. D’autant qu’effectivement, les systèmes scolaires étant différents, les élèves de tes pays ne se retrouvent jamais dans la situation d’un élève de 1ere-Terminale français qui se moque pas mal du bac, événement ponctuel où on ne lui demande après tout que d’avoir dix et où on lui offre de toute façon une chance de rattrapage, mais a plutôt besoin d’être constamment bon tout au long de l’année car c’est avec ses bulletins qu’il constitue son dossier de prépa.
Et puis il doit y avoir différentes politiques entre les lycées au sein d’un même pays, moi j’avais une proviseur(e?) qui tenait beaucoup à ses 98% de réussite au bac, poussait le corps professoral à faire en sorte de maintenir le résultat et bloquait définitivement l’accès à la filière S aux élèves qui redoublaient leur seconde (lycée public pourtant, je précise).
Je vais vous faire une confidence : tant que le lycée n’a pas de filières alternatives valorisées, tant que les autres voies de formation sont carrément sabotées, on aura des élèves au bac qui n’ont pas le cerveau au niveau - quel que soit la dureté ou la qualité de l’enseignement.
La définition de l’intelligence est extrèmement réduite dans l’enseignement, et encore plus réduite dans le monde du travail. Etre un bon élève, c’est surtout avoir la chance d’avoir la bonne forme d’intelligence au bon moment au bon endroit. C’est vrai aussi des écoles dites « alternatives », qui ne mettent en valeur que certains profils particuliers. Pas les mêmes que l’école de la république (ou du Land), mais c’est très partiel quand même.
L’orientation est la clef des difficultés. C’est aussi en y regardant de plus près qu’on se rendrait compte du coup réel nécessaire à une formation adaptée au plus grand nombre dans toute sa diversité. Et comme c’est jamais le moment de demander de l’argent à Paris ou à Berlin…