la traduction allemande du livre norvégien de Jonas Jonasson « der Hundertjährige der aus dem Fenster stieg und verschwand »
en français "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (et se fit la malle) :
a été remplacée en français par :
Le
en allemand a été traduit par
en français, erreur qui a suscité la remarque ci-dessous
.
En attendant d’avoir la réponse de Grand-père qui lui a lu le livre en norvégien, je me demande si cette interprétation libre du traducteur ne serait pas tout simplement un choix délibéré. En France, le tabac à priser est peut-être plus couramment consommé que le tabac à chiquer. De plus, puisque il me semble qu’en France cette façon de consommer le tabac ne jouit pas d’une bonne réputation, sans doute le traducteur a-t-il préféré commettre cette erreur de traduction pour ne pas risquer de heurter la sensibilité du lectorat français. Ainsi se pose aussi le problème des Belles Infidèles !!!
tiens c’est marrant, je suis en train de lire ce bouquin (en français hein !! )
Loin de moi l’idée de juger un traducteur et sa traduction, MAIS… je ne vois pas pourquoi (hormis une erreur) un traducteur changerait le tabac à chiquer avec le tabac à priser… ce sont deux choses différentes… le tabac à priser ne se met pas dans la bouche il me semble… il se respire… et le tabac à chiquer se crache.
Au-delà de cette différence de traduction, rien ne me choque dans le fait que le tabac soit prisé ou chiqué sur le fond du texte… d’autant que l’on parle d’un « grand-père » ce qui fait remonter la période au moins 50 ans en arrière…
donc si c’est une erreur… Honte au traducteur !
Si c’est volontaire : ben il n’y avait à mon avis, aucune raison de modifier le texte original…(y’a pire pour choquer quand même !)
Il arrive que l’éditeur oblige le traducteur à faire certains choix discutables. Il arrive aussi qu’une bonne traduction soit massacrée par un correcteur indigne de ce nom. Il arrive aussi que le traducteur soit mauvais. C’était juste pour dire que ce n’est pas toujours de la faute du traducteur.
Il arrive aussi qu’un traducteur se fasse prendre inconsciemment par une proximité phonétique comme Priem et priser. Un court-circuit dans le cerveau polyglotte, voila ce que j’excuse bien volontiers dans la vraie vie. Le rythme imposé aux traducteurs littéraires pour pouvoir gagner sa vie ne doit pas aider non plus. Ce sera toujours la même chose tant que les clients ne comprennent pas que la traduction n’est pas un simple travail de secrétariat comme si on recopiait simplement un texte.