Telearbeit ou home office

Une belle illustration de l’aspect synthétique de l’allemand ( un seul nom ) , alors qu’en français , on analyse ( plusieurs mots ) : la rage d’être astreint au confinement ( traduction toute personnelle ! )
Par curiosité , je suis allé voir comment linguee traduisait. entre autres ":troubles psychiques dus à la captivité prolongée ) Pas mal , non ? :wink:

Si on veut un seul mot : confinophobie.

Je ne comprends pas cette colère égoïste alors qu’il y a des milliers de personnes qui ne sont pas obligées de rester chez elles, mais au contraire sont tous les jours en contact avec la maladie et sujets à l’attraper et en mourrir, parce que leur métier est un indispensable pour nous assurer des soins et un confort de vie relatif… Puis, malgré tout, on ne peut pas parler d’un réel confinement, mais d’une restriction de déplacemnt (puisque nous pouvons toujours sortir faire nos courses et à ce que j’ai lu, en France, où les mesures sont plus strictes que dans mon Land, et c’est peut être mieux!!!, les gens peuvent encore faire du jogging devant leur pâté de maison). Nous ne sommes pas enfermés dans une cave en craignant un bombardement ou cachés depuis des mois par crainte d’une probable arrestation!!!.. Plutôt que de se mettre en colère, il serait bon de tirer les bonnes leçons de cette période, et il y en a beaucoup,…

Merci pour l’explication !

Hitler piquait des crises de Führer ??? :laughing: :laughing: :mrgreen: (désolée, humour du 3ème degré en ce moment ! )

pour Valdok : le problème des français c’est toujours le même… Quand tu peux sortir, tu restes le cul sur le canapé… et quand on t’oblige à rester le cul sur le canapé, tu veux sortir…
Je ne suis pas une joggeuse, je cours un peu (et marche beaucoup), et certains voisins se foutent de moi quand je cours, parce que « c’est con »… c’est drôle… là… C’est eux que je vois courir… moi… je me marre… j’ai décidé de prendre la vie du bon côté… toute expérience est bonne à prendre, et on en sortira plus grand… du moins pour certains… (les autres sont de toute façon irrécupérable, et retourneront le cul sur le canapé, quand on pourra à nouveau sortir librement)…

Concernant le petit film , comme aurait sans doute dit le regretté Alex Métayer :
" C’est de l’humour , mamie ! " :wink:

Pour la question de départ, j’ai beaucoup rencontré home office (ou small office, sachant que « small office home office » est une expression figée, SOHO) dès avant le coronavirus, chez certains de mes clients. Je n’avais pas pensé à le traduire par télétravail, sans doute parce que ce n’est pas tout à fait exact. Enfin, quand on est en télétravail, on est en home office, mais quand on est en home office, on n’est pas forcément en télétravail. Enfin, à mon sens, car même si tout home office est stricto sensu du télétravail, il me semble qu’en France, on ne parle de télétravail que pour les entreprises qui font travailler leurs salariés depuis la maison. Un indépendant, comme moi, qui travaille depuis chez lui, ne parle pas vraiment de « télétravail ».
Et coworking, oui, c’est totalement la règle en français :wink:

donc la différence que tu fais c’est
télé-travail : travailler à la maison, travail effectué sur la demande des employeurs (et éventuellement contrôlés par eux)
home office : travailler à la maison, pour le boulot, mais sans que ce soit demandé par les patrons (mais quelle drôle d’idée… lol )

et dans ton cas alors, tu parles plus de home Office que de télé-travail ?? (ce que je comprends, mais je trouve que Home office ne caractérise pas non plus ton job)… le Free-lance serait plus exact non ? (encore un anglicisme… on n’en sortira jamais ! )

Vu sur Twitter
« Ich arbeite jetzt im Home Office » = Ich arbeite jetzt für das britische Innenministerium :smiley:

Une de mes meilleures amies parle de « Telearbeit ». Sinon, sur Facebook, j’ai souvent vu « Homeoffice » tout attaché - le terme est rendu tellement allemand, qu’on applique les règles de la langue allemande…

Comme vous pouvez en douter, là où j’habite, on est moins embêtés avec ces anglicismes…

home office , home schooling , home cooking !
Présenté avec le logo des ministères de la culture :mrgreen:
Comment concilier les trois quand on doit rester à la maison.
J’aime bien la suggestion à la maman vers la fin de la video : pour que vos enfants aient l’impression d’être vraiment à l’école , cuisinez des choses pas bien bonnes ; ils auront ainsi davantage l’impression d’être à l’école et de manger à la cantine.

youtube.com/watch?v=W6C8tS-MS3Y

Allez, on enrichit notre dictionnaire corona des anglicismes! Aujourd’hui, « Non-food-verkauf » et sur la même base: « Non-food-geschäft » ainsi que « Non-food-sortiment ».

Des gérants de commerces ont eu des problèmes, ces derniers jours… Ils ont eu la visite de la police financière (la plus redoutée et la mieux équipée en Italie), qui leur a reproché de vendre d’autres produits que des produits alimentaires. Mais dans les villages, c’est un peu comme en France, les commerces vendent un peu de tout !

@ Kissou : je réponds un peu tard, mais non, moi je n’ai jamais parlé de Home Office pour moi, j’ai toujours juste dit « je travaille à la maison ». Ce sont les Allemands qui parlent de Home Office… :wink:

@ Michel : mais y’a des cantines qui sont bonnes ! :stuck_out_tongue:

Aujourd’hui « superspreader », une personne infectée par la maladie et qui transmet le virus à plus de personnes que la moyenne des personnes infectées. Wikipedia indique aussi « Superverbreiter » comme possibilité. Mais bon, en anglais, ça fait tout de suite plus scientifique. :smiley:

Pour le coup, j’ai une opinion sur le superspreader. Les Allemands de la vraie vie ne comprendraient pas le terme directement en anglais. On ne sait pas trop non plus ce que le spreader a bien pu spreadé : les jambes ? les doigts de pieds en éventail ? Bref, le verbe est méconnu et trop multiusage pour un Allemand. La semi-traduction pour préciser qu’il s’agit de verbreiten (et pas ausbreiten) est une exigence du cerveau allemand. On ne peut pas vraiment refuser.

Ceci était un chapitre du grand livre « Les Allemands veulent des mots précis qui ont un vrai sens, pas une nébuleuse juste pour faire du bruit comme les anglophones ». Un peu long, comme titre. En allemand: Wortschatzaussagekräftigkeit für Anfänger. C’est pas mieux, l’allemand ? :stuck_out_tongue:

Anglizismen im Arbeitsalltag :
Ca se passe de commentaires :smiley:

Sous-titres possibles