Témoignage d'une mère lors de son arrivée en Allemagne

[i]Je découvre l’Allemagne après une grande et palpitante expérience africaine. Et de passer de l’Afrique à l’Allemagne, le contraste fut, quelque peu, saisissant !

Car on peut s’en douter : tout les sépare. Que cela soit le climat,l’organisation, l’attitude en voiture ou encore l’aide à domicile. Mais grâce à une petite année parisienne entre les deux expatriations le choc fut moins rude. Toutefois depuis 5 mois que je suis là je ne sais pas encore s’il faut se réjouir ou bien se dire qu’il faudrait peut-être rapidement mettre les voiles ! Aux dires de toutes (des plus anciennes), il faut bien un an pour s’y faire … Rien n’est donc perdu.

Les deux tout premiers chocs lorsque l’on arrive ici en Nordrhein Westphalen ont été, pour l’un, la langue, mais ça, on s’en doutait un peu, et pour l’autre, le silence. Un silence perçu dans la ville, les magasins, le Tram qui m’a fait remonter de mes souvenirs un épisode du « Prisonnier » ou encore une scène du « Truman show »… Et mes enfants au début de notre séjour disaient ou écrivaient à leurs copains de France ou d’ailleurs : « ici c’est bizarre, on n’entend rien car ici, c’est interdit de crier ». Pour preuve, la mention dans les contrats de location immobilière « pas de bruit à partir de 22heures, de 13H à 15h00 et tout le dimanche ». Et en ville ou dans le Tram, le niveau sonore est réellement bas. De même, le fait de traverser la route seulement lorsque le piéton est vert même s’il n’y a pas de voiture renforce ce côté rangé et ordonné. Le respect des vélos et des piétons par les conducteurs a, cependant, ce côté « bon père de famille » qu’il faut bien reconnaître comme sécurisant.

la langue
Mais, revenons au premier choc : la langue. L’Allemand n’est évidemment pas une langue facile à apprendre mais qui n’en est pas moins intéressante. Alors pour ceux ou celles qui avaient choisi espagnol en seconde langue au collège, il y a pas mal de boulot, il faut bien l’avouer et positivons en disant que les progrès quotidiens sont encore plus valorisants ! Pour ma part je me suis lancée dans son apprentissage dès mes premiers jours sur le territoire. Il faut s’accrocher et surtout ne pas se décourager pour penser arriver à un niveau permettant de se débrouiller dans le quotidien avec les voisins, dans les magasins, chez le médecin. Je crois que c’est un passage nécessaire même si on ne prévoit qu’un nombre d’années très limité dans le pays. Il existe de multiples façons d’aborder son apprentissage : cours privés, Goethe, Sprachcaffe, etc. De plus, des formations sont dispensées par la VHS (Volkshochschule) pour tous niveaux et à des coups très intéressants (ex : 72 heures de cours sur 12 semaines pour 160 euros). En plus, apprendre une nouvelle langue constitue une activité en soi et pour les accrocs au boulot (j’en fait partie) cela permet de se canaliser et d’avoir le sentiment de travailler.

La vie au quotidien
Beaucoup de détails (qui n‘en sont sans doute pas pour les locaux) sont en effet rapidement à assimiler en arrivant. Je parlais de la gestion du bruit quelques lignes avant, il y a aussi celle des poubelles. On peut avoir facilement 7 poubelles chez soi : papier, déchets, biotone, recyclables, verre blanc, verre brun et verre vert ! et encore une petite pour les piles, bien sûr. Bon c’est une question de management de ces déchets et finalement, on s’y fait. D’autre part de bonnes relations avec ses voisins est aussi capitale. Et l’une des choses à ne pas manquer lorsque l’on arrive dans sa nouvelle demeure est sans doute de se présenter auprès de ses gentils voisins. On peut organiser à cet effet un Kaffee und Kuchen où l’on prépare des boissons chaudes et plein, plein de gâteaux : on reconnaît ainsi ses voisins, eux vous connaissent un peu plus et peuvent au passage apprécier la franzosich cuisine ! Car ici la cuisine devient, aussi, vite un souci et faire ses « courses » un vrai casse tête. On remarque en effet très vite que l’on ne mange pas pareil. Par exemple on trouve plus de la viande de porc que du bœuf ou du poisson. Et on ne trouve pas du tout de veau. Ainsi faut-il consacrer pas mal de temps à la recherche des produits pour remplir son frigo. De plus, il y a très peu de gros supermarchés. En Allemagne, les gens font des courses très souvent et peu à la fois. Ainsi on trouve de nombreuses petites supérettes dans lesquelles il y a une gamme limitée. De même arriver avec un gros caddy à la caisse à tendance à faire grincer les autres clients qui n’ont que deux ou trois articles dans leur panier… ça a l’air d’un détail mais franchement à la longue, c’est contraignant. On se rend compte alors que l’on se met à faire pareil soit des petites courses un peu plus souvent et du coup on met un maximum de temps à faire les courses dans une semaine ! Précisons toutefois que les boutiques ne ferment plus en milieu d’après-midi depuis plusieurs mois. Dans le centre des grandes villes les boutiques ferment même à 20h00, samedi compris. Mais attention au quartier un peu plus périphériques car beaucoup de boutiques sont encore fermées à partir de 13h00 le samedi après midi.

On doit aussi trouver ses marques avec le système de soins. En effet, les heures d’ouverture des cabinets privés sont restreintes et par exemple il n’y a pas de consultation ni le mercredi après-midi, ni le vendredi après midi ni le week-end. Et en cas de nécessité il faut s’acheminer dans une structure d’urgence bien précise. Disons que ce n’est pas des plus pratiques.

Autre organisation à mettre en place : celle liée aux enfants. On l’avait lu dans la presse féminine que les femmes allemandes travaillaient peu, qu’il y avait peu d’organisations pour faire garder ses enfants, etc. Et bien, tout ceci est malheureusement vrai. Alors il faut s’adapter aux nouveaux horaires de l’école qui se terminent à 13h30 tous les jours. Ceci implique une importante logistique notamment au niveau des repas que les enfants prennent en rentrant chez eux vers 14h00. Et je passe sur l’humeur des petits amours : fatigués, affamés (le gros goûter pris pendant la récré est loin), râleurs dans la voiture le temps du trajet jusqu’à la maison. Les après-midi se passent donc en dehors de l’école. Beaucoup d’activités existent que cela soit dans le domaine sportif, musical ou artistique. Et ceci pour tout budget. Par exemple des associations sportives permettent de faire une heure de gym par semaine pour environ 4 euros par mois. Mais d’autres activités spécialement la musique ou la danse classique sont beaucoup plus coûteuses. Les enfants sont en général ravis de cette organisation qui leur permet d’avoir du temps pour eux, pour les devoirs et pour les activités. De même rapidement, ils passent un après-midi de temps en temps chez les petits amis et ça ils adorent. Par contre côté logistique, la maman doit assurer ! On peut se transformer en chauffeur de taxi tous les après-midi sans problème. Certains parents avec jeunes enfants choisissent de les inscrire en Kindergarten, « maternelle allemande ». D’après les échos de celles qui ont testé, ces structures n’on rien à voir avec les écoles maternelles françaises car elles ne sont pas considérées comme intégrées à l’école et n’abordent pas du tout les sujets préscolaires ou scolaires. Mais pour apprendre l’Allemand, c’est sans doute l’une des solutions. Tout dépend de ce que l’on attend de l’école.

Travailler, une quête sans succès
Disons que trouver un job pour le conjoint relève de l’exploit et est en tout état de cause rarissime. Certes il y a le problème de la maîtrise de l’Allemand mais en plus l’organisation à mettre en place pour la gestion de l’après école est loin d’être évidente. De même, culturellement en Allemagne, une femme avec enfants ne doit pas travailler mais se consacrer à sa progéniture … C’est assez choquant ! Mais c’est une réalité locale ! Du coup, très peu de femmes françaises travaillent. Certaines sont résignées, d’autres se désespèrent et d’autres se consacrent avec entrain à de nouvelles activités allant de la peinture, à la couture, création d’objets, etc. Beaucoup de celles qui veulent se retrouver entre francophones pour discuter ou faire des activités se retrouvent souvent au sein de l’Amitiés des Françaises. Cette organisation est remarquablement organisée et permet de rencontrer dès son arrivée dans le pays des compatriotes qui peuvent nous renseigner sur « tout ce qu’il faut savoir ». Les nouveaux arrivants sont drivés et ça, c’est d’une grande aide. L’école française permet également de rencontrer la communauté francophone et l’ambiance peut y être fort chaleureuse si l’on s’investit un minimum.

Vive les espaces verts !
Bon il est vrai qu’au début (tout du moins) la vie ici n’est pas très facile. Mais il y a aussi un bon nombre d’aspects positifs notamment dans le côté vert (au sens de verdure) de l’Allemagne. Ainsi Düsseldorf offre un grand nombre de parcs, Spielplatz (le square local), forêts, pistes cyclables, pédestres ou équestres. Ce qu’il y a de remarquable c’est que l’on peut accéder à toute cette verdure très facilement quasiment au pied de son habitation. De plus Düsseldorf offre de grands atouts en terme de shopping (très très beaux magasins) qui lui donne du reste le qualificatif de « Petit Paris » grâce notamment à sa célèbre « Kô », une abréviation pour Königsallee : une avenue très commerçante et aussi très chic. La ville est dotée aussi de nombreux Musées notamment d’Art Contemporain. Le Rhin qui y passe apporte aussi son lot de balades dominicales. Bref un endroit qui donne envie de se mettre ou de se remettre à faire du sport en famille. La campagne est à la porte des villes sans qu’il y ait des abords semi citadins avec grands centres commerciaux (qui manquent parfois !!) comme on le trouve fréquemment en France.

Alors je terminerais sur cette note plus chic et verte de la ville pour gommer un peu les aspects plus gris et rude du pays. Et comme il faut un an pour s’y faire, j’attends avec impatience août prochain pour faire mon premier bilan.[/i]

Source : femmexpat.com/lesarticles.ph … rticle=213

merci Brett pour avoir trouvé ce teimoignage j’ai appris beaucoups de petits details :smiley:

Quand même, elle m’a bien fait rire avec son veau :laughing:
C’est insurmontable, de pas manger de veau ?

:laughing:

Bien entendu que ce n’est pas insurmontable. Mais, tu sais, derrière quelque chose qui paraît insolite ou anodin et qui peut faire sourire, il y a parfois quelque chose de plus profond, de plus important, voire de plus grave…

Tu sais, c’est ce genre de petits détails qui ne sont pas toujours facile à vivre lorsqu’on décide de s’expatrier et donc de vivre dans un autre pays : souvent les expat ont du mal à s’adapter au fait qu’ils ne trouvent plus dans les supermarchés les produits auxquels ils étaient habitués pendant des années. Et cela veut souvent dire qu’il faut non seulement s’adapter à ce qu’on trouve comme produits sur place, mais parfois cela va même plus loin : il faut carrément changer son alimentation.

Voilà je pense ce que voulait dire cette Dame. Je ne crois pas que c’est ce qu’elle voulait exprimer dans son témoignage soit que c’est impossible ou insurmontable de ne pas manger de veau. C’est plutôt le fait de ne plus avoir ce choix auquel elle avait eu la chance d’être habituée en tant que Française - car, il faut bien souligner, pour celles et ceux qui ne le savent pas, que vous avez beaucoup de chance en France : j’ai vécu avec ma famille durant de nombreuses années à l’étranger (avant l’Allemagne, nous étions dans d’autres pays : au Canada, aux Etats-Unis, etc), et je dois vous dire que je n’ai jamais vu nul part dans aucun pays où nous avons vécu (ni aucun pays que que j’ai pu visiter) autant de choix au niveau alimentation qu’en France.
Par exemple : Les supermarchés à Montréal étaient peut-être gigantesques en comparaison avec ce qu’on connait en Europe, mais c’est 50 fois le même produit, sous différents emballages et différents producteurs ou distributeurs. Autrement dit : les supermarchés paraissent gigantesques là-bas, mais il n’y a pas de vrai choix. Alors qu’en France le choix est réel.

Mais, pour revenir à l’Allemagne, et au témoignage ci-dessus : je ne dirais pas que c’est comparable avec l’Amérique du Nord. Je ne voudrais pas exagérer non plus. Sauf que, étant donné que la nourriture n’est pas un élément primordiale dans la culture et la vie quotidienne des Allemands, forcément les distributeurs, les supermarchés, ne proposent pas un choix aussi important qu’en France. Ici, en Allemagne, on dépense le moins possible pour la nourriture - le budget alimentation des Allemands est calculé de façon quasi-comptable (1), et les priorités sont ailleurs pour les gens ici : les sorties, les vêtements, la voiture, etc, mais pas la « bouffe ».

(1) la plupart des familles allemandes utilisent ce qu’on appelle un « Haushaltsbuch », je ne sais pas si vous connaissez ou si vous savez ce que c’est. On appelle cela aussi parfois un « Kassenbuch ». C’est en fait un petit livret dans lequel on inscrit toutes les dépenses, au fur et à mesure. Donc, par exemple quand on va au supermarché lundi matin, puis si on va par exemple le mardi matin chez le coiffeur et le mardi après-midi faire des photocopies, puis le mercredi on paie la facture d’eau ou le fuel pour le chauffage, etc, etc, etc. Bref, toutes les dépenses du ménage sont ainsi notées au fur et à mesure dans ce « Haushaltsbuch » ou « Kassenbuch ».
Ca peut vous paraître exagéré ou vous faire rire, mais croyez-moi que la plupart des Allemands ça ne les fait pas rire du tout ! Ici, en Allemagne, on prend cela trÈs au sérieux.
(Entre parenthèses : je n’ai jamais réussi à m’habituer à cette habitude allemande et à faire cette sorte de comptabilité, mais je sais que beaucoup de gens autour de moi le font, car c’est typiquement allemand.)

Tiens, c’est surprenant :astonished:. Je ne savais pas du tout que ce genre de comptabilité était utilisé par les particuliers allemands.

Ah oui oui ! Les Allemands ne rigolent pas avec ça. C’est vraiment très utilisé en Allemagne.

Je sais pas comment ça se passe chez vous, ou de façon générale en France, mais du côté de la famille de mon épouse ou de nos amis qui habitent en France je ne connais personne qui fait ça, alors qu’ici, autant parmi nos amis qui habitent en Allemagne que dans notre famille, la plupart le font.

C’est d’ailleurs rigolo car ces petits carnets, préimprimés, avec des tableaux tout fait d’avance, il suffit de remplir les cases, sont vendus un peu partout, même dans les supermarchés, juste à côté des caisses.

Ben oui, mais c’est pas nouveau : l’étranger, c’est pas la France. Je vois pas l’intérêt de s’expatrier si on n’est pas prêt a abandonner ne serait-ce que son escalope de veau. En plus, là, c’est tout de même pas comme si elle avait strictement rien à manger qui ressemble à ce qu’elle connaît : elle a du boeuf, du porc, des volailles de suppose, mais trop dur, y’a pas de veau en bas de chez elle. Faut pas l’envoyer en Asie, sinon elle tombe raide morte :laughing:

Bien sûr qu’on a du choix en France, mais ça veut pas dire qu’il n’y a rien ailleurs ! En France, on est toujours loin d’avoir d’aussi bon yaourts (et autant de choix) qu’en Allemagne, idem pour le pain. Les gâteaux allemands sont tout simplement extraordinaires. Et tu peux toujours courir en France pour trouver du raifort, les gros cornichons salés ou sucrés quant à eux commencent tout juste à faire leur apparition.
Bref, il y a du bon partout, il faut juste se donner un peu la peine de s’ouvrir à l’altérité.

?? :astonished: ?!

:laughing: :laughing: :laughing: :laughing:

Calme-toi, Luluboss, c’est pas des gros nichons, mais des gros CORnichons. :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing:

Merci pour ta finesse Brett :slight_smile:
C’etait les cornichons sucrés qui m’avaient interpellés :wink:

:laughing: Faut pas le prendre mal, Luluboss. :wink:
C’était de l’

Brett :top:

Ben, des cornichons comme ceux qui sont dans les hamburgers McDo, par exemple. En réalité, moi je les appelle cornichons salés parce que c’est comme ça qu’on dit en russe (enfin, y’a les salés et les malosol), mais c’est surtout pour les différencier des cornichons vinaigrés qu’on fait en France. Donc, quand ils sont faits maison, ils sont juste doux (c’est à dire ni très salés ni très sucrés ni vinaigrés), mais quand ils sont industriels, y’a plein de choses ajoutées dedans, et notamment du sucre, ce qui leur donne un goût plus sucré. Mais ils ne sont pas complètement sucrés. J’avais mis ça pour que vous voyiez de quoi je voulais parler, mais c’est raté :laughing:

Alors… le texte est vraiment génial… on y apprend plein de choses (le truc des petites courses presque tous les jours… j’avais remarqué aussi !! ) :laughing:

Pour le veau : cela m’est égal, c’est la seule viande que je ne mange pas… :wink: par contre… trouve-t-on du cheval ??? (non non, ne criait pas STP !!! oui, je suis hippophage et j’assume très bien ! :wink: :wink:

POur les cornichons salés/sucrés, c’est ceux dont on parle dans le film « Good Bye Lenin » ??? la maman malade mange des cornichons « de l’Est »… comme ça, seuls, sans accompagnement… j’ai donc supposé qu’ils n’étaient pas vinaigrés… (mais je veux bien que l’on me renseigne! )

et pour

ça leur sert à quoi ??? à vérifier ce que le conjoint a dépensé ???
Ceci dit, j’ai déjà vu cela chez des personnes âgées, en particulier pour les remboursements mutuelles… mon cousin de 80 ans passé, tenait un cahier comme ça, que nous avons trouvé après son décès…tout était mentionné !! :astonished: la date de visite chez le médecin, la raison(maladie) le coût de la visite, le taux de remboursement par la sécu, le taux de remboursement par sa mutuelle, et ce qui restait à sa charge !!! Idem pour les médicaments… et ceci en Franc et en ancien Franc !!! :astonished: :astonished: (heureusement pour lui, il est parti avant les Euros !!! :laughing: )
je comprend donc la logique de vérifier les remboursements, tout comme les allemands vérifient les dépenses engagées, mais delà à tenir un cahier… ça me dépasse un peu… chacun son truc !

faudrait demander à Theresa ce qu’elle en pense, si elle tient ce genre de cahier, et à quoi il lui sert vraiment !
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Hallo Kissou,
leider ist es für mich zu schwierig, zu diesem Sujet auf Französisch Stellung zu nehmen. Ich kann Dir einfacher auf Deutsch antworten. Vielleicht sind Sonka oder Brett bereit, zu übersetzen (obwohl ich glaube, dass Du mich nach der Lektüre des „Vorlesers“ bestimmt verstehen wirst) !

Als ich klein war, habe ich noch erlebt, dass meine Großeltern ein Haushaltsbuch über jeden Pfennig führten. Mein Vater macht es ebenso, aber nur noch in größeren Kategorien wie:
Versicherungsbeiträge,
Haushalt,
Auto,
Energie, Wasser
Steuern etc.
Am Jahresende addiert er immer alle Beträge zusammen und ärgert sich, dass das Leben so teuer ist. Es würde mich nicht wundern, wenn er das Ergebnis auch noch mit dem der letzten zehn Jahre vergleicht. Fragt mich nicht, wofür das gut ist ?!? :confused:

Haushaltsbücher waren bei seit Jahren eigentlich aus der Mode gekommen. Das mag damit zusammenhängen, dass es den Leuten immer besser ging und sie sich viel leisten konnten ohne auf das Geld zu achten.

Ich führe auch kein Haushaltsbuch. (Aber als Studentin hatte ich mal ein Stipendium für ein Semester in Italien bekommen und das war sehr knapp bemessen. In dieser Zeit habe ich genau kalkuliert und meine Ausgaben auch aufgeschrieben, damit ich zum Schluss noch das Geld für eine Rückfahrkarte hatte!)

Heute leben in Deutschland viel mehr Leute als früher von einem sehr kleinen Einkommen oder von Sozialhilfe. Diese Haushalte sind oft katastrophal verschuldet, weil sie sorglos viele Dinge auf Kredit gekauft haben. In jeder Stadt gibt es mittlerweile so genannte Schuldnerberatungsstellen, die diesen Personen helfen, aus der „Schuldenfalle“ zu kommen. Die Leute müssen aber mitarbeiten und dazu gehört das Führen eines Haushaltsbuchs, damit sie begreifen, was sie auf jeden Fall jeden Monat bezahlen müssen (Miete, Strom, Telefon, Versicherungen, Kreditrückzahlung) und lernen, wie viel Geld für Vergnügungen übrig bleibt.

Für manche Familien mit kleinem Einkommen ist das Haushaltsbuch auch ohne Pflicht aus den geschilderten Gründen eine Hilfe. Warum also nicht ? Als Nebeneffekt schult es die Rechenfähigkeit !!! :stuck_out_tongue:

Je pense, oui. Mais ce n’est pas que de l’Est, les Allemands, même de l’Ouest, en consomment aussi :wink:
(Pour ce qui est du « sans accompagnement »… normalement, c’est le cornichon qui sert d’accompagnement… à la vodka !)

Moi je tenais un cahier aussi, au tout début :laughing: Mais j’ai pas tenu longtemps, trop saoulant ! Par contre, je tiens un cahier pour mon compte courant, où effectivement je note tout à la virgule près.

Le Haushalstbuch, je pourrais pas, pas assez patiente, mais je peux comprendre l’intérêt qu’a ton père, Theresa, à faire un bilan annuel. On peut calculer où part notre salaire, si le coût de la vie augmente… ca n’y change pas grand chose, mais bon, ça relève un peu de la statistique.

Alors, oui, vous avez en partie raison toutes les deux. Effectivement, comme les cornichons sont moins vinaigrés ici qu’en France, c’est plus facile de les manger seuls sans rien d’autre.
Et, effectivement aussi, on consomme pas mal de cornichons, autant à l’est qu’à l’ouest (cette distinction est-ouest me fait bizarre à écrire).

Par contre, là où faut que je vous donne un petit coup de main :wink: c’est qu’il faut savoir que les cornichons fabriqués dans les régions de l’est de l’Allemagne sont très réputés. Plus précisément, c’est dans le Spreewald qu’on fabrique les meilleurs cornichons, et les plus connus aussi ! Saviez-vous que ces cornichons sont exportés jusqu’en Asie ?! tellement ils ont une réputation au-delà des frontières allemandes. C’est fou n’est-ce pas ?!

Et la maman dans le film Good By Lenin consomme des « Spreewaldgurken », donc des cornichons fabriqués dans cette région très réputée.

Wenn ich heute Abend nach den Essen Zeit hab’ mach ich’s gerne. Oder ist bis dann Sonka schneller gewesen ! wer weiß !
Jedenfalls probier’ich’s.

Spreewaldgurken !!! c’est ça !!! :laughing: :laughing:

Pour la réponse de thérésa, je n’ai effectivement pas tout compris en détail…
la partie qui m’a le plus bloquée… c’est la dernière partie qui va de

Heute leben …

jusqu’à … Rechenfähigkeit !!!

Si effectivement quelqu’un pouvait me la traduire… cela m’arrangerait ! sinon… c’est pas grave… je verrai samedi, quand j’aurai plus de temps !

Ceci dit, si j’ai compris une grande partie de ce que dit Thérésa, je pense qu’effectivement lorsque l’on a des problème de budget, ou bien un budget très serré, il peut être pratique de tenir un « livre de comptabilité personnel »… bien que le résultat d’un tel livre doit foutre le moral au fond des chaussettes certains jours :wink: :wink:

Je dois vous trahir un secret : Dans le Spreewald, ne peuvent pas être cultivés autant des cornichons comme on exporte. La grande partie est achetée en Hollande et traitée seulement dans le Spreewald. Naturellement ils sont vendus comme les célèbres Spreewaldgurken ! :confused: