« Une immense nostalgie nimbée de tristesse se glisse dans les tranchées et s’insinue dans les cœurs. En beaucoup d’endroits, la nuit se passe dans cette atmosphère mais en d’autres endroits des hommes bravent l’interdit…
Car en ces endroits, les allemands ont posé sur le sommet de leurs tranchées des sapins de Noël illuminés et à 100 mètres de là des français ou des britanniques regardent ces lumières improbables scintiller dans la nuit de Noël.
Des voix se risquent à entonner « stille nacht » aussitôt repris en anglais ou en français selon les lieux.
Le chant, la musique (harmonica ou cornemuse) tendent une passerelle entre les tranchées qui se font face.
Alors des hommes peu à peu sortent de leurs tranchées, sans fusils et osent s’avancer sur le « no man’s land » à la rencontre de celui qui chante la même chanson, en face avec ses mots à lui.
Les hommes se rencontrent au milieu du « no man’s land » enneigé en certains endroits… On tend la main vers l’autre, on goûte à son gâteau, son alcool.
Comme l’écrira Barthas, tonnelier du sud-ouest de la France, perdu dans la plaine de l’Artois, la communauté de souffrance et de misère unissait ces hommes, sous des uniformes différents.
Pendant quelques heures, quelques jours, voire plus selon les endroits, les hommes n’ont plus combattu. Ils se sont vus souvent pour boire, manger, s’échanger des journaux, leurs adresses pour se revoir après tout ça…
Bien sûr les Etats Majors ont su, bien sûr ils ont moyennement apprécié et bien sûr la guerre a repris ses droits…
Mais aucun Etat Major n’a pu effacer de la mémoire des fraternisés le souvenir des sapins, des chansons, des rires et des visages de ceux d’en face, si semblables aux leurs. »
ça veut tout dire… bétise, extrémisme + alcool… ça donne des choses innaceptables.
mamath… comment peux tu voir les choses ainsi ? Tu ne ferais pas un amalgame entre les ss, la waffen ss, les jeunes endoctrinés et de l’autre coté des soldats de l’armée régulière qui eux n’avaient qu’un devoir d’obéissance ? certes dans le lot il y avait des nazis, mais parfois j’ai l’impression qu’on oublie trop vite le paquet de soldats opposés à la politique nazie et c’est triste.
en 14-18 d’un coté comme de l’autre il y avait des tas de soldats qui se battaient sans savoir réellement pourquoi, ça a tellement été une boucherie d’un coté comme de l’autre…
Aux yeux de ces résistants c’est le temps qui joue contre les allemands : au fil de la terreur et des meurtres hitlériens ne reste que les nazis. La question de la culpabilité des soldats allemands n’est pas seulement morale, elle est aussi vitale. Jusqu’où iront ces soldats contre eux ?
Il y a aussi un gradé allemand qui revient régulièrement dans le film, soldat sans honte pas vraiment nazi pourtant. Il vivait « une guerre de partisans ». Des partisans selon lui en guerre contre l’Allemagne. Il ne semble pas comprendre que lui était en guerre pour Hitler…
Un autre résistant, ouvertement monarchiste, est préoccupé par la patrie. C’est l’occupant allemand qu’il combat, plus que les nazis semble-t-il. D’ailleurs il refuse d’armer les communistes, craignant une victoire politique !
C’est inadmissible de laisser faire ça !!
On devrait retrouver ceux qui ont fait ça et les emmener voir les déscendants de ces pauvres gens !
Je ne comprends pas qu’on puisse ainsi profaner des tombes de gens morts depuis un demi-siecle sans même avoir conscience de la portée de ces actes !!
INADMISSIBLE !!