Traduction

:smiley:

Comme je suis encore en train de travailler dessus, je viens de m’apercevoir qu’en fait Tafel voulait dire « tableau » et non « table ». Mais je n’avais pas pensé à vérifier comme j’en étais persuadée… à tort. Donc un problème de cohérence en moins.

C’est vrai que « Tafel » veut dire tableau.(Je pense que 'est le cas ici…le contexte manque!)…mais il signifie aussi table dans un niveau de langue un peu relevé.
Pour « Strudel », à ta place, je chercherais un mot français plus approprié à l’eau vive.

Dans la dernière phrase, attention à l’expression « Kreise ziehen= faire des ronds. »
:wink:

D’accord, je vais réediter mon message avec la nouvelle traduction. Merci beaucoup pour ce détail, c’est vrai que ce n’est pas toujours facile de trouver les expressions toute faîtes qui ont parfois un tout autre sens que quand on traduit mot à mot…

… et merci de te pencher sur les miennes: si tu pouvais citer le contexte d’où tu as tiré ce terme « Eretterterrasse » que je suppose mal écrit? Je soupçonne une « Erretterterrasse » (terrasse salvatrice ?), qui aurait lieu d’être au bord d’un lac.

  • eine Tafel…: dans une auberge, ce n’est pas une table (Tisch!), mais c’est par exemple une ardoise sur laquelle le patron écrit les plats du jour, ou, bien connu des élèves, « die schwarze Tafel », le tableau noir, et, en l’occurrence, une pancarte apposée par le patron pour mettre en garde contre les tourbillons (préférables à tournoiements) dangereux,…
    Et là on arrive enfin au sujet de la phrase: ein paar Buben. Ce ne sont pas nécessairement des coquins, simplement des gamins.
    On a le choix de la construction, soit placer le sujet en tête de phrase, ou garder la construction comme en allemand, où l’auteur commence par nous présenter cette sacrée pancarte (Et une pancarte, gnagnagna, quelques (ou des) gamins…) Stop! qu’est-ce qu’il lui est arrivée au juste à cette pancarte?
    Ebréchée? Elle serait encore là. Nein, sie wurde heruntergerissen! Herunterreissen, c’est l’idée d’enlever par la force, d’arracher, vers le bas. C’est une action violente. Der Vergewaltiger riss seinem Opfer den Rock und das Höschen herunter. Le violeur baissa (ou arracha) la jupe et la culotte de sa victime. C’est un peu plus clair, maintenant?

Dans la seconde phrase, tous les verbes sont présents, à leur place, et donnent un sens. Mais je vois bien ce qui te turlupine, c’est sans doute le « mussten andere Fahrzeuge her ». Nous y reviendrons.
« erst » n’est pas nécessairement « premièrement », qui laisse attendre un « deuxièmement ». C’est une phrase difficile, j’en conviens, et typiquement allemande, surtout quand intervient le terme « Lebensgefühl », qui ne peut être rendu que de manière très imparfaite en français. Du fait que « hervorruft » est au présent, le premier membre de cette phrase doit être compris comme une explication de valeur générale (Parce que c’est d’abord le mouvement rapide, et surtout les gaies pétarades (bien rendue, l’image!
:wink: ) du moteur…) qui suscitent le vrai sentiment de vivre… (pourquoi « chez tous », je ne le vois pas en allemand?). Nous en venons maintenant à ce « mussten… her » épineux.
Avec les particules de mouvement hin, her, herunter, hinaus, heraus, etc. l’allemand peut parfaitement se passer de verbe. Le cri « Raus » est resté en France et dans les pays envahis par la Wehrmacht de sinistre mémoire.
« Mussten her », c’est donc, pour reprendre la pensée logique de notre phrase, la nécessité de recourir à d’autres véhicules pour pouvoir « s’éclater », comme on pourrait traduire plus librement ce « rechtes Lebensgefühl ». Que trouve-t-on d’habitude sur un lac: des canots, des pédalos, embarcations bien sages, mais bien éloignées du fracas d’engins de fête foraine, bruyants et bariolés.
Et surtout, il y a confusion entre « zeigten » (indiquait) et « zogen », prétérit de 'ziehen", et quand on sait que « Kreise ziehen » signifie « décrire un cercle », tout devient évident! Avec cette indication, je pense que tu pourrais faire une phrase logique. Le tout, dans une traduction, c’est de se mettre à la place des personnages.
Et qu’est-ce qu’une voiture à eau? Peut-être une sorte de voiture amphibie?
:wink:

:smiley:

Je suppose qu’il s’agit d’un « Kellner », tout bêtement!
:sunglasses:

Quant à « mussten her », on peut aussi en français se passer d’un verbe d’action: « il fallait », tout simplement. « Puisque…, il fallait d’autres… ».
« Vor allem », c’est généralement « surtout », qui renforce une explication.

Il me semblait pourtant que l’équivalent de nos « restos du coeur », à Munich, s’appelaient « Münchner Tafel ».

En outre, mon « Dudenstilwörterbuch », me donne des tas d’exemples du genre; (je recopie):
die Tafel (den Tisch) decken, schmücken, aufheben. zur Tafel bitten, laden, befohlen werden…an der Tafel des Fürsten speise, etc…etc…etc.

Sûr que , dans le texte de Celestine, Tafel signifie tableau!
:wink:

Et, dans le contexte, une simple pancarte que des gamins avaient enlevée ou arrachée.

Oh, super, ma phrase commence à être véritablement française!!

@ michelmau
Je m’aperçois que je me suis mal exprimé, je m’en excuse.
Je voulais dire que quand je commande une table dans un restaurant, je dirai « ich möchte einen Tisch bestellen », et non pas « eine Tafel ».
Je voyais simplement le sens de « Tafel » dans le contexte présent.

:smiley:

Attention, Celestine, tu te laisses encore embarquer dans le mot à mot, et ça ne donnera absolument rien! :open_mouth:
« Da » en tête de phrase, c’est l’introduction d’une explication, un « weil » en quelque sorte.
En fin de phrase, par contre, c’est bien « là »: « Sind die Gäste angekommen? » - « Ja, sie sind da ».
Et puis, pourquoi « den verwöhnten Gästen »? Cette construction avec le datif a sa raison d’être.
Pour bien comprendre une phrase en allemand, et la rendre en bon français, il faut d’abord la lire en entier, trouver le pourquoi de la construction et des cas, qui peuvent changer le sens d’un verbe. Une fois planté le décor, tout devient plus facile.
Dans la traduction, on n’oubliera jamais ce précepte de Boileau: « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »

:smiley:

Vérifie le sens du verbe wagen.
:wink:

On ne devrait pas plutôt traduire par
Comme la terrasse blabla, il dut …

Je réserverait le parce que au weil. :wink: Mais cela n’engage que moi.

Il n’y a pas de traduction systématique, Coq, genre « weil = parce que », "da = comme). Chacun a ses tics de langage, ses tournures préférées, qu’il soit allemand ou français. L’sssentiel, c’est que le sens reste préservé.
Par contre, là où le sens de la phrase allemande fait défaut, c’est que personne ne se risque à se frotter au verbe « wagen »!
:wink:

:smiley:

Allez, allez, Celestine, il faut oser! Il faut savoir prendre des risques, dans la traduction!
Or, en l’occurrence, on tâtonne, on risque un orteil timide dans l’eau noire du lac! :smiley:
Risquer d’ouvrir un restaurant, cela sous-entendrait qu’on a failli aller droit dans le mur, on s’est exposé au risque qu’aurait été l’ouverture d’un restaurant, mais heureusement, cela ne s’est pas produit. On risque la mort, la guillotine, la mise au ban de la société, le divorce, et toutes les bénédictions que la vie dispense à foison.
Risquer dans le sens d’oser, cela s’exprimerait plutôt sous la forme réfléchie « se risquer », ce qui se rapprocherait le plus du sens allemand de « wagen ».
« Antonio, un serveur jeune marié*de Rome, se risqua à ouvrir un restaurant ».

  • « jeune marié » est juste une précision, ce n’est pas la profession d’Antonio, comme le laisserait entendre la position dans la phrase.

:smiley: