L’an prochain je vais dans mon pays adoré pour un an…les étudiants étant ce qu’ils sont, et pour profiter un …max de mon séjour , n’est ce pas ? je voudrais me trouver un ptit job. Donc à Munich ou Freising avez vous des pistes ?
Pensez vous qu’il faille que je donne des cours de français à des allemands ?
de musik et solfège à des français ?
que je bosse chez Aldi ou Liddl ? (embauchent ils pr qq h par smn ? ) voilà
pliiiiiiiiiz help me !
Vielen Dank
Les Français et les Françaises sont très appréciés pour des emplois dans le domaine du service, en particulier dans les restos, les bars, éventuellement dans une boutique si tu débrouilles bien en allemand et que tu as une petite expérience.
Sinon, tu peux aussi chercher à garder des gamins et/ou à les aider à faire leurs devoirs, ou à donner des cours de Français. Ce sont des domaines dans lesquels tu as de bonnes chances de trouver matière à renflouer tes économies .
Pour des options plus pro tu as cette rubrique sur connexion-francaise :
connexion-francaise.com/rubr … ubrique=15
et tu as aussi le forum qui te permettra de rencontrer des gens sur Munich: www.connexion-francaise/forum
Mais attention à ne pas parler trop français du coup
Conexion emploi est un trés trés bon site pour trouver un job ou un stage intérréssants en allemagne ou en france…si tu vis dans une grande ville.
J’ai été en contact avec un des fondateurs du site, et qui organise les forums de l’emploi franco allemand. Si tu es dans une grande ville, tu peux avoir la chance de trouver un emploi ou faire un stage intérréssants.
C’est une plate forme qui se devellope beaucoup, et qui est trés intérréssantes à surveiller
Le mieux reste encore de frapper directement dans les restaurants et cafés, tu trouveras toujours du boulot et c’est super bon pour ton allemand. Faut y aller au culot et j’ai été surpris que le travail au black était assez courant là où j’étais. (Baden-Württemberg)
Salut Lorelei !
J’ai trouvé un job l’an dernier dans une librairie près de Bonn. C’est pas très marrant les premières semaines (tu ne progresses pas vraiment en Allemand en rangeant des livres sur des étagères …! ), mais après c’est super de pouvoir renseigner les clients, être à la caisse, faire la déco etc !
Sinon, j’ai une copine qui vendait des glaces ; une autre qui travaillait à l’office de tourisme … Bref, il y a plein de possibilités.
Bon séjour et bon courage pour le job !
Un ami qui est partis en Italie a facilement trouvé dans une auberge de jeunesse. Tu peux essayer quand ton allemand sera bon (et si ton anglais l’est aussi).
Après comme a dit Glouglou, le mieux reste les cafés, restaus et bars !
bonne chance
Désolé Je viens de me rendre compte, j’ai dit « quand ton allemand sera bon » alors que peut etre tu maitrises la langue parfaitement…
J’entend par « bon », « fluide », pas besoin de chercher tes mots toutes les 2 phrases (comme moi)
Faut surtout pas hésiter à parler une fois sur place.
En cours on nous dit : Vous devez avoir des bases solides, et aprés vous allez dans le pays 6mois, et le tour est joué
J’vois pas comment tu peux avoir de bonnes bases en restant en France dans des cours inutiles où l’on t’assome à grands coups de marteau grammatical et compagnie sans dire un seul mot.
Perso, j’conseille simplement de partir avec ou sans base plus ou moins solide, bref avec votre packtage actuel, et d’y rester 1 an. Même en me débrouillant en cours en France, j’ai mis quasi 1 semestre pour comprendre à peu près mes cours et parler assez fluidement avec les Allemands et les comprendre à peu près également sans les faire répéter.
Je ne suis pas vraiment d’accord. La grammaire allemande est complexe et difficile à maîtriser pour les Français et je ne trouve pas ça inutile de rabâcher des verbes irréguliers, des déclinaisons ou des règles de grammaire lorsqu’on débute (évidemment, il ne faut pas faire que ça ! ).
Parce que tout ça, tu ne l’apprendras pas dans le pays … Et après, on voit des gens qui sont à l’aise à l’oral, mais qui font des fautes de grammaire à chaque phrase.
Enfin, je dirais que ça dépend aussi de la façon dont on apprend l’allemand. J’ai commencé très jeune et j’ai eu d’excellents professeurs, c’est en partie grâce à eux que j’ai un bon niveau aujourd’hui. Evidemment, potasser l’allemand tout seul avec un bouquin, c’est moins sympa …
Ceci dit, je suis d’accord sur ton dernier point : tout cela, il faut bien sûr le mettre en pratique en partant dans le pays !
Schmetterling : +1 !
Schmetterling, je dois te féliciter car tu fais partie des exceptions. Bon, je vais généraliser certes, car il y en a toujours qui s’en sortent bien, mais suite au mémoire que j’ai fait, à ce que l’on peut voir soi-même autour de soi et après avoir recueilli des interviews de certaines personnes, les apprentissages de l’allemand en France et du français en Allemagne regorgent de lacunes.
Juste en se concentrant sur l’allemand en France, connais-tu beaucoup de personnes le maîtrisant et l’appréciant (en faisant bien sûr un pourcentage sur le nombre de personne ayant l’appris en cours avec toi) ? Connais-tu beaucoup de personnes ayant fait un séjour en Allemagne ? Que ce soit le pays ou la langue, ils sont tous deux (majoritairement) peu appréciés dans les classes avec la réputation d’être dure et inutile (d’où le recul de l’apprentissage ces dernières années). Et c’est peut-être bien parce qu’on commence de suite avec les règles grammaticales qui n’en finissent pas. Si on pouvait susciter chez les élèves l’envie de l’apprendre comme langue de culture à la place de communication (cf. « Apprenez l’allemand, car on en a besoin sur le marché du travail »), ce serait déjà un grand pas. Sur 800h de cours, un élève ne parlerait que 2h … et on nomme cela des « langues vivantes » ? Bien sûr, la grammaire reste importante, mais elle reste secondaire. Mais là où je voulais quand même en venir par rapport à ce que RGT26 disait, c’est qu’avec de bonnes ou de mauvaises bases, on peut/doit partir. Rien qu’avec un petit bouquin à côté, on repère tout de suite les règles à l’oral et surtout, on les comprend. Un allemand peut parfaitement t’enseigner lui-même ces mêmes-règles… le résultat est tout autre qu’avec un prof qui te fait généralement pas parler.
Personnellement, je suis plus pour maitriser dans un premier temps l’oral et ensuite la grammaire. Cette année, on a été 6 à partir en Allemagne avec nos bagages (9 ans d’allemand hein, c’est pas rien), bah je peux te dire que c’est pas en connaissant notre grammaire qu’on a réussi à se faire comprendre, et même en la connaissant par la suite, les fautes de grammaire fusaient…
GloUgLOu, désolé car cela reste un sujet qui lui touche à coeur
Glouglou, je suis d’accord avec toi sur certains points. Mais, de ce que j’ai vu, il est plus facile de s’améliorer à l’oral lorsqu’on maitrise bien la grammaire plutôt que le contraire. La preuve : dans mon école (traduction/interprétation), certains sont très à l’aise à l’oral, mais ne maîtrisent pas du tout la grammaire (ce qui est un gros handicap pour le thème ou la traduction ).
Et quand je vois que certains (qui au bout de 2 ans d’allemand intensif) ne connaissent pas leurs déclinaisons (j’exagère, mais c’est parfois catastrophique ), je me dis qu’un peu de grammaire en + ne leur aurait pas fait de mal au collège/lycée.
Mouais … pas vraiment d’accord. A chaque fois que je pars, je demande à ce qu’on me reprenne pour que je puisse me rendre compte de mes fautes et on me répond souvent que c’est mignon les fautes des étrangers !
Et puis, pour la plupart, nous apprenons l’allemand comme langue étrangère, pas comme notre langue maternelle. Les Allemands ont des automatismes et, s’ils peuvent nous expliquer certaines règles, d’autres restent innées pour eux et inexplicables.
C’est sûr que ça reste de la théorie qu’il faut mettre en pratique. Et puis, l’oral c’est spontané et on n’a pas toujours les automatismes au départ. Mais, comme je le disais, vaut mieux que ce soit comme ça que dans le sens inverse (à mon avis). Car après, on prend de très mauvaises habitudes …
Oui et puis, il s’agit de choses différentes : reprendre quelqu’un, ce n’est pas lui donner des cours de grammaire. Les Allemands ne sont pas à même de t’expliquer la grammaire allemande, tout comme les Français ne sont pas à même de t’expliquer la grammaire française, etc. Bien sûr il y a des exceptions, si tu tombes sur des linguistes ça peut être le cas (comme Elie pour le français, ou même moi dans une moindre mesure), mais ça reste extrêmement marginal.
Et théoriquement, Schmetterling a parfaitement raison : il vaut mieux apprendre d’abord la grammaire et ensuite la fluidité à l’oral. Dans l’autre sens, ça marche très mal.
Mais là où tu as raison Glouglou, c’est que :
1- même si je considère qu’il est meilleur de commencer par la grammaire, il est clair que l’Educ Nat ne remplit pas son rôle sur ce plan là et que des gamins qui ne savent pas décliner au bout de 7 ans d’allemand, c’est inadmissible. (ça ne change rien à ce que je pense de la théorie, mais ça change forcméent la pratique)
2- tout le monde n’a pas besoin de bien connaître la grammaire allemande. Sauf si on veut être prof ou interprète, et dans une moindre mesure traducteur, on n’a pas forcément besoin de parler un allemand sans faute. Et comme le dit Schmetterling, c’est même un outil de séduction que de conserver un minimum de fautes et/ou d’accent.
Tout à fait d’accord avec Sonka sur le fait qu’aprés 7ans d’allemand on ne maitrise pas les déclinaisons. Je le sais car c’étais mon cas en rentrant à la fac. Maintenant que l’on m’as expliqué comment ça marche, et à quoi ça sert, je fais des fautes, mais je comprends pourquoi
J’aimerais attirer votre attention sur la méthode assimil. Je ne sais pas si vous connaissais, il s’agit d’une méthode qui permet d’apprendre les bases nécéssaire pour voyager dans un pays en peu de temps. Concrétement, pour les gens motivés ça marche (bien sur il manque du vocabulaire et de la pratique oral), mais trés vite on commence à comprendre des régles essentiel de l’allemand.
Comment marche cette méthode? tous simplement ils se basent sur la façon dont un enfant apprends sa langue matérnel. Chaque leçon commence par un texte (traduit à coté). Et aprés viennent les régles de grammaire qui expliquent et vont un peu plus loin dans l’apprentissage. Puis quelque exercice de traduction et version.
Voila, je voulais juste attirer votre attention sur cette méthode pour d’une part en avoir votre avis, mais aussi savoir si sa ne serais pas une bonne méthode pour l’apprentissage en milieu scolaire.
Je partage votre point de vue, désolé de m’être un peu emporté, il faut dire qu’il est difficile de juger globalement sur ce sujet et que le traitement cas par cas serait le mieux en fonction du domaine et du niveau. Mais j’ai retenu cet opinion par rapport à un témoignage d’un expert des systèmes éducatifs européens. Je le cite brièvement dans mon mémoire de licence, dont je partage le point de vue (parmi d’autres d’ailleurs), si vous avez des remarques, suggestions, protestations à ce passage …
3.4.2. Apprentissage de la langue du partenaire
Heinz Wismann, philosophe, grand connaisseur des systèmes éducatifs européens et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) confirme que cela va de même pour l’apprentissage des langues étrangères, et ce, pas uniquement en France, mais dans la plupart des pays de l’Union Européenne. La faute revient alors selon lui aux systèmes éducatifs des pays et à la « publicité » que l’on peut en faire. Surnombre d’élèves, mêmes programmes et objectifs chaque année, et au lieu de promouvoir une langue de culture, on la substitue en une langue plus fonctionnelle, plus instrumentale. Que ce soit l’allemand, l’anglais, l’espagnol ou le français, les institutions réduisent les langues à leur intérêt commercial. Maintenant, les élèves doivent apprendre une langue étrangère pour répondre aux exigences économiques du marché et non pour apprendre l’histoire et la culture qui peuvent émaner de celle-ci. Il n’y a plus aucun épanouissement de la langue, qu’elle soit maternelle ou étrangère.
François Scheer partage également ce point de vue et atteste : « les langues ne sont plus apprises comme langue de cultures, mais avant tout comme une langue de communication » . En faisant le rapprochement aux clichés obsolètes d’une précédente partie, il est aisé de comprendre qu’il s’agit de lier les dimensions culturelles, linguistiques et utilitaires sous une même forme dans le but de trouver un équilibre encore langue et culture. Ce n’est pas pour rien que les DeutschMobil et les France Mobil ont autant de succès en communiquant et promouvant la langue du partenaire de manière ludique et culturel, en faisant découvrir aux élèves des groupes de musique, des œuvres littéraires, etc. et ainsi éveiller un soupçon d’intérêt autre que économique .
L’apprentissage d’une langue constitue un investissement en temps et en travail et doit s’apprécier en fonction de l’utilité de cet investissement, non comme un atout pour sa carrière, mais plus comme un mode d’accès à une culture sous des formes variées. Surtout quand ladite langue a la réputation d’être difficile et démodée, il devient précisément ardu de la faire apprécier. Que ce soit le français ou l’allemand, la grammaire est loin d’être un jeu d’enfant et reste un véritable cauchemar pour les élèves. David Ringenbach, président de DB France (filière de la Deutsch Bahn) , émet l’idée d’enseigner cette maudite grammaire seulement dans un deuxième temps afin d’augmenter la motivation des élèves à choisir cette langue, à l’approfondir, à avoir du plaisir à l’apprendre au lieu de les submerger d’exercices de grammaire théorique en tout genre. Il faut casser cette « peur de s’exprimer », car une langue vivante doit avant tout être … vivante, et donc parlée et pratiquée.
Pour faire face à ce défi, nos gouvernements visent des nouveaux objectifs audacieux, mais malheureusement misent seulement sur le nombre de nouveaux élèves apprenant la langue du pays voisin, alors que l’amplitude entre ce nombre de nouveaux élèves et les résultats finals de cet apprentissage est visible tous les jours. Trop peu de cursus en France comme en Allemagne obligent les étudiants à continuer leur deuxième langue vivante en entrant à l’université, et encore moins proposent l’allemand en première langue.
J’aimerais attirer votre attention sur la méthode assimil.
J’en ai eu des échos très positifs (mais pour une autre langue ; je ne sais pas pour l’allemand). J’avais lu qqch de très intéressant à ce sujet, mais je ne le retrouve plus …
Apparemment, en tant que Français, nous ne sommes pas du tout habitués à ce genre d’apprentissage (et ça peut dérouter au début), mais il paraît que c’est efficace (du moins, pour découvrir une langue ; ça ne remplacera jamais un bon professeur ! ).
Je crois qu’il y a également des CDs pour la pratique orale et des notions culturelles, ce qui n’est pas inintéressant.
Glouglou, je comprends mieux ce que tu veux dire.
Mais, tu ne penses pas qu’on peut lier les deux ?
J’ai eu la chance d’apprendre l’allemand dès l’école primaire et d’entrer en classe bilingue anglais/allemand dès la 6ème : on a vraiment eu le temps d’approfondir les choses, de découvrir la culture … et aussi de rabâcher la grammaire !!! Mais pour les élèves qui commencent en 4ème, je ne sais pas si on peut se permettre d’attendre avant de les plonger dans le bain. Car, arrivés en 2nde, la plupart sont complétement paumés : le rythme s’accélère, le niveau est + élevé et si les bases ne sont pas là, les élèves sont perdus.
Donc, je suis entièrement d’accord sur le principe, mais est-ce vraiment possible actuellement ?
J"ai fait allemand LV2, et ça m’a pas trop mal réussi. Mais il ne faut pas rêver non plus, vu le nombre d’heures ridicule aloué aux langues dans les emplois du temps. D’un point de vue strictement linguistico-grammatical, j’étais un peu juste jusqu’en fin de première année de fac. Mais c’est la passion qui m’a fait avancer, pas des intérêts pratiques. Personne n’apprend de langue par seul intérêt commercial. Il n’y a qu’à voir le niveau d’anglais dans les grandes écoles pour s’en convaincre. Dans les autres langues, c’est encore pire.
Bref, tout ça pour dire que l’on apprend les langues qui nous plaisent, et qu’il n’y a pas d’approche rationnelle productiviste de la question, seule l’approche culturelle paie. Mais quand ce sont les profs qui le disent, tout le monde rigole…
Tout à fait d’accord avec Elie Il faut apprendre une langue en apprenant aussi la civilisation qui va avec, et surtout savoir pourquoi on l’apprends, et avoir un but pout l’utiliser et la pratiquer