L’esprit « national » avant tout… A Zürich j’ai eu le malheur de parler allemand à un habitant, il a tout de suite été désagréable et il m’a répondu en dialect, du coup j’étais pas plus avancée… Le copain de ma cousine qui est Suisse de souche m’a dit que la plupart des gens étaient trilingue et qu’ils parlaient parfaitement bien allemand, c’est juste qu’ils ne veulent pas faire l’effort…
Cette situation me fait penser à celle en Belgique entre les Wallons et Flamands, il y a aussi un gros conflit entre les langues!
C’est une longue série de provocations de la part de l’UDC, les nationalistes beaufistes de service. Dès qu’un Allemand parle à la radio, ils lancent leur campagne de dénigrement. Ca doit être la troisième qu’ils poussent à la crise de nerf.
Cette animosité s’attaque aussi aux Suisses qui parlent trop bien le haut-allemand dans les médias.
Les Zurichois ont cette réputation de c********* arrogants hostiles auprès des autres Suisses aussi, ce n’est pas votre accent haut-allemand, le problème, c’est leur cerveau zurichois.
Jamais ces c******** de zurichois ne m’ont traité avec le dixième de mépris que m’ont craché les Parisiens à la gueule.
tous parlent dialecte (parmi les suisses alémaniques « de souche » evidemment)
Après, les 20% ayant fait des études supérieures normalement parlent
aisement allemand (avec accent et vocabulaire suisse),
plus ou moins correctement anglais
se débrouillent en français.
Pour les autres, c’est selon exposition et interet personnel. J’en connais qui ont presque aucune pratique orale en allemand standard. Tenir une conversation en allemand est donc un vrai défi pour eux. Quant aux langues étrangères, ça dépend beaucoup, idem: exposition et interet.
On parle évidemment beaucoup le serbo-corate, l’albanais, l’italien, l’espagnol, le portugais entre jeunes suisses (deuxième génération)
Globalement, ce qui aide concernant les langues, c’est 1) que l’Allemagne et Berlin est (re)devenu une déstination interessante ces dernieres années. Ce n’est donc plus un pays à ignorer et éviter. Et 2) que les Suisses - contrairement à ce qu’on pourrait croire - sont très ouverts « au monde » et voyagent beaucoup ou font des séjours à l’étranger. On trouve donc toujours un qui a passé une année en Bolivie, Italie, Perou, Australie, Bresil, Angleterre… pour parler anglais, espagnol, italien etc…
le problême est ailleur en 2008 30 000 allemands sont venus s´intaller en Suisse, tous de niveaux universitaires. C´est même un problême pour l´Allemagne.
Les suisses alamaniques sont tres agressif, contre les etrangers en general, les français et les allemands en particulier . Les firmes suisse doivent chercher les ingenieurs , techniciens qualifiés á l´etrangers.Les suisses preferant travailler dans la banque.
Elie ne t´enerve pas, les cons il y en a partout.
Avant d´avoir mis ce sujet , j´ai deja lu ou vu plusieur articles de journaux, et emission de television. c´est un sujet recurant en suisse.
Résumé: Ce qui est repris à l’étranger, c’est pas l’info dans son contexte et à sa mesure mais l’histoire ultraschématisée pour faire un effet. Ne vous laissez pas prendre au jeu de l’UDC et ses sbirs qui sont ravis de faire peur aux voisins pour rester dans un cocon national-romantique illusoire qui fait chier l’immense majorité non-UDC du pays. On regarde par la fenêtre quand on a peur de regarder dans le miroir.
Anecdote: Je parle toujours Hochdeutsch. Seule ma voisine, une parvenue arrogante et inculte insiste pour me parler en Baseldiitsch. C’est elle qui n’arrive pas à garder un dialecte pur dans la conversation. Elle est conne mais elle parle Hochdeutsch même sans le faire exprès.
j´ai lu ton lien nebenstelle tres interressant mes sources confirment les tiennes.
UDC comme tout les partis populistes surf sur la peur de l´autre. Pour l´horlogerie la main d´oeuvre française est de premier ordre elle est indispensable pour l´industrie suisse. Comme les allemands sont dans la santée, les industrie mecanique de precision. De nombreux pasteurs sont allemands,faute de canditats suisses.
oui les suisses allemands sont vraiment spéciaux… enfin des gens centrés sur leur nombril et paniqués par les gens qui ne viennent pas de chez eux il y en a partout. pour être née en région parisienne j’ai souvent été énervée par la façon qu’avaient les gens de critiquer les gens qui vivent en dehors du périphérique
dans certaine srégions de france t’es mal accueilli quand tu viens d’ailleurs. en suisse c’est pareil selon le cas. combien de fois j’ai eu envie d’en claquer quand à genève on m’a fait remarqué avec mépris que j’étais française d’origine?
par moment c’est lourd comme ambiance, mais c’est partout comme ça maintenant. t’es touriste tout va bien (et encore ça depend où, je suis en partie bretonne donc c’est pas méchant… mais on m’a déjà regardé de travers parce que j’étais pas du coin).
heureusement qu’il y a des gens intelligents pour rattraper ce genre de boulettes sinon on voyagerait plus avec plaisir…
heureusement qu’il y a des gens intelligents pour rattraper ce genre de boulettes sinon on voyagerait plus avec plaisir…
Tout à fait d’accord, Kotkijet!
Des personnes comme Jean Ziegler, par exemple!(Et il n’est sûrement pas le seul.)
Evitons les généralisations, de grâce.
tous les paradis fiscaux se croient investis d’une aura de bondioserie et ils tiennent à leurs avantages , idem au Luxembourg et certainement au Lichenstein
un peu comme les petits bourgeois en France qui ont peur des « voleurs de poules »
ils sont dans tous les pays
l’espece ne s’eteindra pas
oui mais quand cette mentalité deteint sur une partie de la population franchement on s’en passerait mais bon, faut pas non plus généraliser, j’ai plus d’amis en suisse qu’en france par exemple il y en a qui aiment bien leurs voisins
Les préjugés… Toujours les préjugés! Le copain de ma cousine est suisse allemand, il parle couramment français, allemand et le suisse-allemand et il vit à Biel, dans cette ville, si t’es pas minimum bilingue, tu trouves pas de taff, et ma cousine sait de quoi elle parle, elle s’est faite jeter de partout parce qu’elle parlait que français! Et à Zürich les gens parlent allemand et le suisse-allemand (ils font juste aucun effort pour se faire comprendre), donc même si ça se ressemble, ça reste quand même 2 langues à part entière, la preuve, les allemands ne les comprennent pas!
Mouais, je suis 100% parisienne et les critiques vis-à-vis des gens de la région parisienne j’en ai encore jamais entendues… Ou alors c’était vraiment ironique! Ca critique beaucoup plus les campagnards, les ch’tis etc! Pour avoir toujours vécu à Paris, je ne trouve pas les Parisiens si cons que ça… C’est juste l’exemple cliché qu’on prend à chaque fois car on sait très bien que les Parisiens sont détestés dans toute la France!
bah écoute alors ça depend du coin… parce que moi je m’en suis pris plein la tronche je vis en banlieue j’ai des origines plus campagnardes que parisiennes alors penses tu… parfois c’était méchant, souvent non… mais à force même sans méchanceté quand t’entends toujours la même chose ça fini par blesser. et attention je fais pas partie des gens qui généralisent
Ah c’est sûr qu’on aime bien chambrer mais c’est jamais méchant! Par contre quand je descends sur Chamonix, Thonon ou même en Normandie, quand les gens voient le 75 sur la plaque d’immatriculation, on se prend des réflexions et là par contre c’est vraiment méchant et haineux! Bah ça vient de la réputation qu’on s’est fait hein, juste parce qu’une minorité fout la m*rde… « Parigo tête de veaux, Parisien tête de chien », que c’est meugnon!
Donc bon, les Suisses allemands ne sont pas faciles, mais ils ne sont pas tous comme ça, ne tombons pas dans les préjugés et les généralités!
Ca fait 15 ans que je traine mes guenilles en Suisse allemande, et j’y habite à temps plein depuis quatre ans. Alors le terme préjugé est carrément déplacé.
C’est ce que je disais. Bilingue. Biennois en plus, donc effectivement la miniminorité qui puisse mériter l’adjectif.
Désolé, mais suisse-allemand et allemand ne sont pas deux langues. Les Allemands ont besoin de maximum deux semaines pour s’habituer à l’essentiel, et encore, pour les plus nordistes.
Je ne suis même pas allemand et je comprends le suisse-allemand habituel.
Le copain de ta cousine est bilingue, biennois et pas trilingue. CQFD.
A chacun son avis la dessus, mon ex qui est Berlinois ne comprenait pas un seul mot de suisse allemand donc pas si évident! Et maitriser un dialecte je trouve ça déjà bien, les Parisiens ne parlent que français pour la plupart ou alors avec un anglais qui fait peur, donc j’ai du respect pour les petits Suisses!
Et il n’est pas Biennois de souche, il a grandit en Suisse alémanique donc en effet ils ne sont pas tous comme tu les décrits!
Et la façon que tu as de mettre des étiquettes sur les gens et les origines, c’est mal venu! Je vois pas ce que tu fous en Suisse vu ta façon de juger les gens qui t’entourent! Ca sert à quoi de s’installer dans un pays si tu peux pas piffrer ses habitants?
La langue utilisée dans la Suisse germanophone se différencie entièrement de l’allemand classique - ou «hochdeutsch» (haut allemand) - tel qu’il existe en Allemagne. Les Suisses allemands parlent le suisse allemand qui, lui-même, se subdivise en de nombreux dialectes locaux. Ces derniers sont suffisamment différents pour qu’il soit possible de déterminer l’origine de l’interlocuteur, mais pas assez pour être incompris d’autres Suisses allemands. Les dialectes les plus difficiles sont ceux de certaines vallées reculées du canton du Valais, mais avec quelques efforts des deux côtés, ils peuvent être compris par ceux qui parlent d’autres dialectes suisses allemands.
En Suisse, le «hochdeutsch» est avant tout et surtout une langue écrite que les enfants suisses allemands doivent apprendre à l’école. Tous les cours sont donnés dans cette langue qui est, du reste, celle des journaux et des magazines, mais aussi de la plupart des livres et, dans une large mesure, celle des médias.
Pour les gens qui ne savent que le «hochdeutsch», le suisse allemand est très difficile à comprendre. Et cela n’est pas simplement dû à l’accent, mais aussi à la grammaire et au vocabulaire qui sont également différents. Ce décalage est un vrai problème en Suisse: les francophones et les italophones qui apprennent l’allemand à l’école se voient enseigner la langue traditionnelle, et découvrent qu’ils ne peuvent toujours pas communiquer avec leurs compatriotes. Les enseignants de la partie germanique déplorent que la plupart de leurs élèves trouvent difficile de maîtriser l’allemand classique, et que leurs études en subissent les conséquences.
Voilà! L’article entier est intéressant mais juste pour te montrer que parfois, t’as pas toujours raison Elie, malgré tes années passées avec les Suisses!! Donc peut-être que t’es doué en langue et que tu t’adaptes facilement, mais c’est pas le cas de tout le monde!