La connerie est universelle, á quelques km de chez moi ,ily a une petite ville qui s´appelle Fortemberg, avec un chateau en ruine,j´apercoit un homme, et lui demande le chemin de la ruine, il nous indique un chemin á l´opposé , je dit á ma femme il nous prend pour des cons. La semaine suivante je suis revenu
et j´ai constater que la ruine etait dans bosquet et invisible , á 100m du point óu j´ai rencontrer ce connard .
j´en ai parlé a mon ami qui est pasteur dans cette ville , il m´a repondu"Dieu n´a pas fait egaux les hommes devant l´intelligence"
Huh?!? On parle du même Paris?
Anecdote. Pas plus tard que ce midi, ma boulangère servait des touristes dans un anglais tout à fait correct.
(Et c’est une petite boulangerie de quartier, pas le Paul de Saint Germain des Prés.)
Faut pas pousser mémé dans les orties, Paris est une capitale, une ville bourgeoise et intellectuelle, et un centre touristique de premier ordre. Il suffit d’ouvrir ses yeux et ses oreilles pour voir que les habitants y parlent plutôt bien anglais.
Bref, mettre une étiquette sur ces pauvres parisiens comme ça, c’est assez mal venu.
Ouh là, là ! Bon, les bourbines, les parisiens…à quand les bretons (qui sont tous ci), les auvergnats(qui sont tous ça.)
De toutes façons, ils nous faut des cons, les cons sont indispensables à la santé mentale et à la survie de chacun. Je prends , bien sûr, le terme de con, dans son acception la plus large, celle d’une philosophie de la vie . Quand je dis de quelqu’un: « C’est un con », je sous-entends automatiquement que je n’en suis pas un moi- même. Mais, (suivez-moi bien), comme on est tous le con de quelqu’un d’autre, alors j’en tire la conclusion mathématique qu’on est tous des cons.Et je revendique d’ailleurs ma connerie haut et fort en ne m’excluant pas de la masse des cons.
encore faut il différencier la connerie risible de la connerie effective ou affective,
en fait on le voit trés bien dans "le dinner de con " de Weber
ou le con n’est pas celui que l’on croit
chaque être a un con qui sommeille en lui
ou attention un con peu en cacher un autre
et puis un con pour moi peut être un homme d’un grand intérêt pour autrui
idem pour le fou , le spychiatre est souvent plus fou que le fou
le passage entre fou et con ne peut se faire que si l’incompréhension est totale entre deux personnes
un con peut me faire rire , et pas forcement un fou
mais vice versa pour certain
quelle limite attribut on à cela
limite subjective de nos sens personnels
gici
Paris c’est pas que le 1er arrondissement la miss! Et le 19e? Et une partie du 18e, 20e, 13e, 9e etc? C’est Paris aussi et ça n’a rien de bourgeois et d’intellectuel, c’est même plutôt le contraire! Donc stop d’idéaliser Paris car c’est aussi des cités, des gens issus de l’immigration qui parlent à peine français, des gens qui ont arrêté l’école trop tôt etc donc l’anglais faut vite oublier! Les gens bourges ça représente pas vraiment la majorité! J’ai rarement entendu des Parisiens parler anglais correctement, pourtant j’ai été au lycée dans le 9e à 5min du Sacré Coeur, donc lieu trèèèès touristique… Je m’en souviendrai du « I dont not tell that in english » Wow ça c’était de l’anglais!!! Et rien que dans mon IUFM qui est dans le bon côté du 17e (donc côté bourge et intello), mes collègues parlent anglais comme des quiches donc bon… On peut pas dire que les Parisiens (moi inclus bien sûr) soient les champions du monde en bilinguisme! Les commerçants font un effort et prennent des cours, mais le Parisien lambda qui n’a aucun contact avec des touristes ne voient pas l’intérêt d’apprendre l’anglais! Mes parents ne parlent pas anglais et pourtant ils sont loin d’être cruche, seulement ça leur sert à rien dans leur boulot!
Et puis parler un anglais scolaire avec un accent français de la mort, j’appelle pas ça « maitriser une langue », donc OUI j’admire les Suisses qui, même si c’est qu’un dialecte et une langue, maitrisent les deux parfaitement bien!
Tu as bien raison et il n’y a pas qu’en France! Quand j’étais à Berlin, ça critiquait tout le temps les Bavarois! Je crois que c’est dans la nature humaine!
Paris compte plus de cadres et de « professions intellectuelles supérieures » que d’ouvriers et d’employés réunis, ce qui est unique en France (si tu sors Neuilly et St Cloud de la liste probablement), donc oui, c’est une ville bourgeoise. Rajoute les universités, grandes écoles, centres de recherche, et oui, c’est une capitale intellectuelle.
Il y a de la pauvreté à Paris, mais ce n’est en aucun cas une « ville pauvre ».
Mais là n’est pas l’important, je voulais surtout te faire remarquer que les généralisations hâtives, c’est bien de les dénoncer chez les autres, à condition de ne pas y avoir recours soi-même.
(Et la dernière fois que j’ai regardé, j’habitais à Porte de la Villette. )
Bon, c’est bien beau, les conflits paris-province, et les dissertations sur les cons, mais ça n’aidera pas à consoler notre pauvre animatrice allemande
Lie,
N’importe quoi. Ceci n’est pas dans mon message. C’est toi qui donne des leçons d’Helvétologie, pas moi. Je suis bien placé pour me passer de la théorie, j’ai la pratique devant moi en permanance.
Dire que le suisse allemand est une langue est un effet de rhétorique. Les Suisses ont choisis eux-mêmes de ne pas en faire une langue au même titre de l’allemand.
J’ai pas dit le contraire, la preuve ici! Mais je parlais du fait que ce dialecte n’est pas si facile donc on peut le considérer comme une langue « à part » vu la différence entre les deux donc dire qu’un Suisse qui parle Allemand et Suisse-allemand est « unilingue », je trouve que c’est ignorer l’existence du dialecte tout simplement!
est ce que je peux ici défendre ici les gens de Bâle
anecdocte :
on étais beaux , jeunes , mais je ne sentais pas le sable chaud, puisque j’arrivais de Stockholm
et à Bâle , perdu un peu au milieu des trams
j’ai demandé mon chemin à 3 jeunes Bâloises , de langue Germanique, et délicatement elles m’ont naturellement invitées chez elles , nouri et logé pour la nuit
véridique , sympa non
mais il y a fort longtemps
On parle de diglossie: Hochdeutsch/Schweizerdeutsch, Italien/Tessinois. Les Romanches sont mêmes confrontés à une double diglossie : Allemand/Suisse allemand et Rumantsch Grischun /Idiome.
Dialecte, langue à part, intercompréhension possible, impossible… c’est effectivement toute une discussion hautement politique en Suisse…
Moi je la vis, cette « diglossie », depuis toujours, étant suisse-allemand moi-même.
Le dialecte est effectivement ma première « langue ». L’allemand standard « aquis » à l’école.
Mais au fond, je vois peu de difference avec le badois qui est la première « langue » de cri-zi (alémanique également), et le bavarois qui est la première « langue » de Cristobal et le tyrolien (ou haut-alémanique? ) qui est la première « langue » de Andergassen.
La seule chose qui est proprement « suisse » là dedans, c’est la pratique: contrairement à cri-zi, Cristo, Andergassen, ou d’autres membres dans des régions fortement dialectales du monde germanique, qui eux sont « entourés » au quotidien d’allemand standard parlé, chez nous en Suisse, personne parle ce standard « naturellement » au quotdien, ce n’est pas une question de statut, de niveau social etc… aucun ministre, aucune cheffe d’entreprise, aucun professeur d’université parlerait standard dans une situation non-formelle. Qui plus est, il n’y a pas de « glissement » possible entre le dialecte et l’allemand standard (un peu standard avec un peu de dialecte…), glissement si répandu dans les régions dialectales allemandes ou autrichiennes.
C’est l’un (normal) ou l’autre (artificiel, officiel). Mais tout ça ne fait pas de la Suisse un monde à part (avis perso…)
Autre remarque, plutôt générale: le fait de maitriser un dialecte et une langue standard… ne me parait pas un exploit énorme.
J’ai des amis libanais qui maitrisent (haut) arabe, arabe du machrek, français, anglais!
Ou plein d’amis immigrés deuxième génération ici (ou en France, Allemagne…) qui jonglent avec a) dialecte local (récré), b) allemand/français standard (école), c) serbo-croate, italien, espanol, portugais, albanais, kurde, turque, tamoul, arabe… etc à la maison…
ma fille qui a 17 ans parle courament allemand, français ,anglais,Hohenlohrich:grin: .
Je pense que vous devez arrêter maintenant toutes ses conneries,je suis d´accord avec Michelmau,des qu´on est pas d´accord avec quelqu´un on est un con, donc c´est pas la peine de l´ecrire ici, je le sait
Après, Lie, tu as bien raison, moi aussi je les envie, les gens de Biel/Bienne, qui grandissent dans une ville - plus ou moins - bilingue et apprennent tot un français correct!
Comme tout le monde n’ est pas forcément linguiste sur le forum, (et c’est très bien comme ça), je voudrais quand même donner la définition du terme diglossie qui a été plusieurs fois utilisé:: diglossie
Se dit lorsqu’une personne ou un groupe de personnes parlent deux langues, l’une de ces langues ayant un statut social et culturel inférieur à l’autre.
Je crois que par son témoignage sur sa propre diglossie : suisse alémannique - hochdeutsch, nebenstelle, de façon claire et simple, comme à son habitude, nous livre une précieuse clé qui nous permet de comprendre, je dis bien comprendre et non excuser, le comportement de certains dialectophones suisses vis-à-vis de ceux qui les interpellent en hochdeutsch…l’absence de passerelles et de glissement progressif de l’une à l’autre des deux formes d’expression , glissement qui existe à des degrés différents me semble-t-il dans les dialectes niederalemanisch/ bas alémanique (alsacien, badois).
Cette spécificité peut être la cause , soit d’un repli sur soi-même, chez les gens étroits d’esprit et chez les nationalistes à tout crin (ce qui pour moi revient au même ) ,soit d’une ouverture sur le monde par la compréhension de certains mécanismes sociolinguistiques.
Parler hochdeutsch n’est pas naturel(je cite nebenstelle.)
Ce n’est pas naturel pour moi et je me sens même ridicule en le faisant, alors pourquoi voulez-vous m’obliger à me ridiculiser… et là, on revient au point de départ du fil!
Ce comportement me parait somme toute assez prôche de celui de nos élèves français, qui, en allemand, mais encore plus en anglais, plus ou moins consciemment, refusent de faire un effort de prononciation, tant le regard amusé, voir ironique des autres les paralyse dans leur expression. (Ceci est un avis tout à fait subjectif et, encore une fois , je ne défends nullement ce type de comportement, mais je peux le comprendre un peu mieux.)