une animatrice allemande attaqué pour son accent en Suisse

A ce propos il faudra qu’un jour on m’explique pourquoi ce phénomène ne s’observe pas de manière aussi marquée en espagnol…

Pour défendre les Suisses-allemands, j’ajouterais la chose suivante:
Comment réagiraient les parisiens si en quelques années un million d’américains (10% de la population, ce qui correspond au pourcentage d’allemands à Zurich) s’installaient à Paris. Que ces américains dédaignaient le français et refusaient de le parler (le considérant comme une langue de péguenots), qu’ils s’adressaient donc aux parisiens exclusivement en anglais et qu’ils convoitaient les meilleures place de travail de la région parisienne???

Cela engendrerait forcément des frictions et même sans doute plus que des frictions.

Donc pour ma part j’ai de la compréhension vis-à-vis des suisse-allemands qui sont un peu gênés par cette arrivée massive des allemands. Bien que je n’aie rien contre les allemands.

Là où je travaille plusieurs allemands ont été engagés récemment. Ils ont tous beaucoup de bagoût et de verve, plus que les suisses, c’est flagrant. Aux réunions ils parlent plus que les autres. Parfois je me demande si cette aisance verbale et cet aplomb qui les caractèrise n’a pas joué dans leur engagement. Je veux dire par là que cette aisance verbale pourrait plus impressionner lors d’un entretien d’embauche et aurait pu faire pencher la balance en leur faveur. Mais au-delà de ce bagoût, qui n’est qu’une façade, ils n’apportent pas nécessairement de bonnes idées et je trouve donc qu’ils ne sont pas meilleurs que les suisses sur le plan professionnel. Et donc je ne peux pas m’empêcher de penser que certains étudiants suisses en recherche d’emploi ont les mêmes compétences qu’eux et auraient donc très bien pu recevoir le job.

Concernant le dialecte, je pense que le nombre élevé d’allemands pourrait être problématique à terme. Supposons que leurs enfants refusent de parler le Schwyzerdütsch, ou que les allemands imposent le hochdeutsch là où ils travaillent, cela pourrait vraiment entraîner un recul de l’usage du dialecte. Quand on voit qu’en Suisse-romande les patois ont été entièrement « éradiqués » en l’espace d’une génération seulement, cela montre à quel point les dialectes sont vulnérables et peuvent très vite disparaître. Il est donc important de ne pas céder face au hochdeutsch (par exemple l’usage du Hochdeutsch dans les jardins d’enfants devrait être banni), sinon le Schwyzerdütsch pourrait vite être menacé.

Si les allemands aiment la Suisse ils n’ont qu’à apprendre le Schwyzerdütsch (au moins le comprendre) comme les autres immigrés (kosovars, portugais, italiens qui baragouinent tous le dialecte après quelques années de présence en Suisse).

Le problème est que se sont les firmes suisses qui viennent chercher les allemands , car elles ne trouvent pas suffisamment d´employés hautement qualifiés, sur place. D´ailleurs l´Allemagne s´inquiète de la fuite des cerveaux , elle étudie actuellement des mesures pour arrêter ça. Ce n´est pas un discourt populiste qui régleras le problème.

jean  luc :wink:

La fuite des cerveaux?
Ils ont de la suite dans les idées

:wink:

Aucun rapport : l’anglais et le français sont deux langues différentes. :unamused:

Quant à bannir le Hochdeutsch des jardins d’enfants, ridicule, car c’est le Hochdeutsch, la langue officielle…

Si les Suisses veulent les meilleurs jobs, ils n’ont qu’à parler leur propre langue :wink: Parler un dialecte ne devrait pas empêcher de maîtriser le Hochdeutsch.

Comparaison complètement fausse. L’allemand est l’une des langues de la Suisse, l’anglais n’est pas une langue de France. De plus, ce ne sont pas les Allemands qui viennet prennent des places de travail, ce sont les Suisses qui les embauchent. C’est induire en erreur le lecteur de ce forum.

Que tu n’aies pas envie d´être Allemand, ca te regard (moi non plus d’ailleurs), mais la langue reste, sous ses deux formes, ainsi que les Suisses l’ont eux-même décidé. Je viens de montrer ton message à deux Allemands. Ils sont encore plus motivés pour parler francais si le Hochdeutsch ne plait pas aux Suisses allemands. Quant à moi, j’aime tellement la Suisse que si un Suisse allemand me répond dans un dialecte incompréhensible (et je comprends plutot pas mal le Baseldeutsch modéré actuel et le Zürideutsch des médias), je lui réponds en romanche. On verra bien lequel de nous aime le plus la Suisse. Non mais.

Au lieu de supposer, tu ferais mieux de t’en tenir à la réalité. Les enfants d’Allemands installés en Suisse parlent tous le Schwyzerdüütsch. Je suis prof, je les ai devant moi tous les jours.
Les Suisses romands imposent aussi le Hochdeutsch quand ils bossent à Berne ou à Zürich. Cela n’a jamais tué quelque dialecte que ce soit. Tes arguments sont purement polémiques, c’est édifiant.
Et ce ne sont pas les Francais qui ont tué les patois en Suisse romande, alors encore une fois, tes comparaisons sont fausses et induisent le lecteur en erreur.

Je croit que c´est clair, lorsque je l´ai vu arriver avec ses arguments , j´etais sûre de ta reponse :clap: :clap: :clap: :clap:

jean luc :wink:

au contraire …moi je trouve les parisiens hyper ouverts d’esprit, j’y suis tous les jours et pour des raisons pros je voyage pas mal en province,
j’ai remarqué qu’on critiquait beaucoup « Paris et les parisiens » en groupe alors que ces mêmes personnes m’avouent « undercover » ou au creux de l’oreille
que Paris et les Parisiens c’est « Top »

Prudence avec les idées reçues…

:laughing: :laughing: :laughing: :laughing: