Si le Bild écrit aussi mal en français qu’ils écrivent en allemand, ça va être la révolte dans les rues. Je suis assez pour, en fait… 
Côté hebdos ,on avait déjà « Rance Dimanche » et « Ici pourri »,alors pourquoi pas un quotidien?..
Je crois que je vais m’abonner! 
Bien dit michelmau !
un torchon de plus à lire chez le coiffeur ??? ou bien aux toilettes ??? l’avantage d’un quotidien… c’est qu’il y aurai toujours des c…ries dedans, mais elles seront réactulisées tous les jours !! 
Alors, très intéressant l’article, même si au final on ne sait toujours pas vraiment quelle est la raison de l’échec.
Apparemment, le projet était bien avancé et parti pour être une réussite : y’a eu des numéros tests (où ?) et en juin, tout allait si bien que les équipes étaient déjà quasiment recrutées.
Et en juillet, poum ! Communiqué qui enterre le projet au nom des pesanteurs administratives françaises. Un peu suspect car si cette pesanteur est réelle, Springer ne l’a pas découverte du jour au lendemain en juillet !
Précision : ce qui était prévu apparemment, c’était des éditions régionales, et sans pinup en première page.
A lui seul, Bild aurait dû peser autant que tous les autres quotidiens nationaux réunis (sauf L’Equipe) !
Mais apparemment, ces quotidiens n’ont pas fait tant d’opposition que ça, malgré des protestations, à l’exception du Parisien, qui a mis en place un plan « Kill Bild » (j’ai adoré, ça ! )
Donc à priori, les raisons de l’échec seraient :
1- manque de points de vente : Springer aurait voulu la création de plein de kiosque (à négocier mais possible) mais aurait voulu aussi être vendu aux caisses de supermarché, comme les programmes TV, et là problème car cela a été refusé à d’autres journaux par décision de justice
2- problème d’imprimerie : si le Bild avait été comme dans sa version allemande (dixit l’article), il aurait pu être imprimé en fin d’aprèm, ce qui ne posait pas de pb. Mais comment publier en France un quotidien sans les résultats du foot ? D’où l’obligation d’imprimer le soir, et là c’est la grosse concurrence avec les autres journaux, qui évidemment n’ont pas voulu lui céder leur place (bon là je suis un peu sceptique quand même : Bild en Allemagne ne donne pas les résultats du foot en Allemagne ? Et même si c’est le cas, je ne vois pas trop le problème : pourquoi on pourrait pas faire en France comme en Allemagne ? Les Français sont-ils tellement plus mordus de foot que les Allemands ? J’avais pas l’impression, mais si qn peut éclairer ma lanterne)
3- peur des procès sur la vie privée. Apparemment, y’aurait plus de condamnations en France qu’en Allemagne (info, intox ?)
Et enfin, il est question que le conseil d’administration présidé par la veuve de Springer aurait peut-être mis un véto de dernière minute, mais en fait on ne comprend pas trop pourquoi…
Concernant le 3), les rapports justice/vie privée, j’ai entendu y a quelques semaines de ça une émission à la radio où il parlait de ça, et les participants au débat (journalistes et avocats spécialisés dans ce genre d’affaires) étaient tous d’accord pour dire que la loi française est bien plus stricte la-dessus que dans les autres pays…
Oui, c’est vrai qu’il y a beaucoup de condamnations, mais jusqu’à présent, la presse people semble trouver plus rentable de payer les dommages et intérêt que de n’avoir rien à dire.
Mais il faut croire que Springer, partant de la comparaison avec l’Allemagne, n’a pas trouvé ça assez rentable.
Springer a surtout fait ses devoirs. Vu les jugements rendus en France, ça a dû les refroidir.
Bonsoir
Peut-être parce que les matches de Bundesliga sont joués le samedi après-midi, ce qui permet de boucler le journal plus tôt ?
Ah peut-être !
Merci pour l’info Denis, j’avoue que je ne suis pas trop le foot, et encore moins outre-Rhin ! 