Joli mot rencontré ce soir dans un article du Zeit sur le débat énergétique. (lien)
Pour décrire (péjorativement) l’implantation massive de champs éoliens.
De Spargel, asperge. 
Amusant comme mot, très concret,très évocateur, là où en français on utiliserait sans doute un mot beaucoup plus général et abstrait, du genre prolifération.
« Aspergisation » ?, non décidément, ça ne passerait pas en français. 
Déjà,( ça avait été évoqué dans un post, il y a assez longtemps de ça ) les pieux que l’armée allde avait fichés en terre sur les plages de Normandie pour empêcher le débarquement avaient été baptisés :« Rommels Spargel » .
C’est une éoliénnisation ??
en tout cas, le terme m’a fait rire (je me demandais ce qu’avaient encore fait les asperges en allemagne ! )
Je retiens le terme!
Non, c’est sérieux, le terme « éoliennisation » existe réellement, michelmau et Kissou!
Mais « Verspargelung », c’est tellement plus beau!
A noter qu’il ne faudrait pas traduire par « aller aux asperges »! 
(se livrer à la prostitution)
je ne remercierai jamais assez Andergassen, d’enrichir chaque jour mon vocabulaire… même si parfois… certains mots seront difficiles à replacer dans une discussion convenable (quoi que… ??? )
Pour éoliennisation (que j’ai écris par mégarde avec un É), je savais que ce mot existait mais souvent on trouve plutôt l’expression « Parc d’éoliennes » (ça doit être plus facile à dire )
Attention, ne nous emmêlons pas! Ce sont deux contextes différents!
Un « parc d’éoliennes » (Windpark) a une connotation neutre. C’est un site d’implantation d’éoliennes, tout simplement.
Tandis que éoliennisation a une connotation franchement négative, dénonçant une implantation plus ou moins à outrance qui défigure le paysage.
Loin de moi l’idée de critiquer le maître, mais une recherche G**gle sur éoliennisation donne 15 résultats -dont ce forum- en tout et pour tout… Ce qui est bien peu. 
(Aller aux asperges est plus populaire, bien que toujours rares avec 9000 résultats en recherche exacte )
(Et j’aime bien les éoliennes. Mais je n’en ai pas une au bout de mon jardin non plus, c’est vrai.)
Ce n’est qu’un début, Marie, continuons le combat!