Une rediffusion qui est passée aujourd’hui sur France Inter, mais que j’entendais pour la première fois : Einstein, dans Rendez-vous avec X
sites.radiofrance.fr/franceinter … vousavecx/
Comme d’habitude, vous pouvez réécouter
Une rediffusion qui est passée aujourd’hui sur France Inter, mais que j’entendais pour la première fois : Einstein, dans Rendez-vous avec X
sites.radiofrance.fr/franceinter … vousavecx/
Comme d’habitude, vous pouvez réécouter
Et le 31 janvier, l’émission de Sandrine Mercier portera sur : « Week-End surprises à Rome et Berlin »
On n’en sait pas plus pour l’instant mais ça pourrait être intéressant !
sites.radiofrance.fr/franceinter … /index.php
Fin décembre la radio suisse Espace 2 a consacrée cinq émissions à Marlene Dietrich, sculptée par la lumière. Je n’ai pas de lien direct mais on peut enregistrer les émissions via la page rss.
On peut encore réécouter cette émission :
Je ne connais pas la montagne du diable ! Alors je vais essayer de réécouter !
Sinon, jeudi 27 à 20h, Kathleen Evin recevra dans L’humeur vagabonde le metteur en scène allemand Lukas Hemleb.
sites.radiofrance.fr/franceinter … vagabonde/
Du Grain à moudre, l’émission stérile des débats qui moulinent la choucroute, engage le match franco-allemand :
Economie : Pourquoi l’Allemagne fait mieux ?
26.01.2011
Olivier Ferrand : président fondateur du Think Tank Terra Nova.
Jean Marc Daniel : directeur de la revue Sociétal, professeur d’économie.
Alain Lipietz : économiste, ancien député européen, membre de la fondation Copernic.
Toujours la même émission, après le journal de 18h, mais tournée cette fois-ci vers le passé :
Le nazisme : réaction radicale ou « addition des extrêmes » ?
31.01.2011
Fabrice Bouthillon : historien et essayiste.
Pierre Bouretz : directeur d’Etudes à l’EHESS, philosophe.
Sujet historique oblige on peut espérer une émission moins artificielle que d’habitude. Fabrice Bouthillon est invité suite à la parution récente de son Nazisme et révolution : histoire théologique du national-socialisme, 1789-1989. On peut le réécouter lors de son passage du 22 janvier dans D’autres regards sur l’actualité.
Sur France Culture demain Une vie, une oeuvre examinera le cas Wagner à partir de 16h…
Richard Wagner
06.02.2011
C’est l’effet d’un venin, d’un poison, d’une ingestion mortelle. Friedrich Nietzsche
C’est le triomphe absolu de la germanité anticivilisatrice. Thomas Mann
Musique très belle, tu élèves ma haine et mon envie. Paul Valéry
On ne peut aimer Wagner que «malgré». Julien Gracq
Lundi midi, la Grande table de France Culture sera en direct de la Berlinale :
Le jeune cinéma allemand
14.02.2011
1ère partie : Table critique.
Autour du livre Axolotl Roadkill de Helene Hegemann et de l’exposition Else Lasker-Schuler - Les images à la Hamburger Bahnhof à Berlin.
2ème partie : Le jeune cinéma allemand.
Ulrich Köhler, pour le film Die Schlafkrankheit en compétition.
Christoph Hochhäusler, cinéaste et fondateur de la revue Revolver, il présente le film Eine minute dunkel dans le cadre du projet Dreileben – Sélection Forum.
Romuald Karmakar, cinéaste, président du jury « Dialogues en perspective ».
Berlinale toujours, dans Projection privée demain à 14h, avec une table ronde de critiques internationaux :
61ème Berlinale
19.02.2011
Ce soir de 20h à 22h l’émission Théâtre et Cie entamera son cycle Bertolt Brecht :
Cycle Bertolt Brecht 1/4 : Autour de L’Achat du cuivre
20.02.2011
L’Achat du cuivre n’est pas un texte programmatique mais un texte littéraire en dérapage contrôlé conçu par un expérimentateur, d’abord dans l’exil, puis dans une société improbable, issue de la Deuxième Guerre mondiale, la RDA. C’est aussi la raison pour laquelle ce texte est demeuré inachevé.
La première émission utilise L’Achat du cuivre en écho à La Vie de Galilée et à La Résistible ascension d’Arturo Ui. Elle vise à faire apparaître, tout d’abord, le projet « galiléen » de Bertolt Brecht : effectuer une « révolution copernicienne » dans le domaine du théâtre, c’est-à-dire destituer la dramaturgie (artistotélicienne ou ptoléméenne) qui fait tourner le monde autour du héros et poser les bases d’une dramaturgie (galiléenne et d’inspiration matérialiste) qui fait valser même le Pape dans un espace où l’histoire est primordiale et s’impose à la figure et la conscience du héros. Galilée est pour Brecht, à cette époque, un modèle, presque une figure d’identification.
Cette écoute de L’Achat du cuivre en écho aux pièces écrites par Brecht à la même époque permet, par exemple, de distinguer deux critiques de l’illusion et de l’identification : la critique de l’illusion et de l’identification selon le théâtre naturaliste et la critique de l’identification et de l’illusion selon le cinéma et les spectacles de propagande des nazis : la démarche de Brecht est analytique et expérimentale. Ses successeurs après sa mort, à Berlin et ailleurs, en feront une théorie programmatique, une idéologie, une orthodoxie, une théologie.
Un contretemps m’a empêché de signaler les Mardis de l’expo de cette semaine consacrés au sculpteur Franz Xaver Messerschmidt, né à Wiesensteig en Bavière :
Sculpteur de grimaces
22.02.2011
En fait ce sculpteur né en 1736 et mort en 1783 doit sa gloire posthume à l’étonnante série de têtes de caractères qu’il a réalisées à la fin du 18e siècle dans le secret de son atelier.
Il s’agit d’une soixantaine de bustes vraiment originaux. Et pour cause : ce sont des autoportraits représentant leur auteur effectuant d’horribles grimaces ! Face à ces figures convulsives, le spectateur ressent, à la fois, un sentiment de fascination et un reflexe de répulsion. Il se surprend à vouloir reproduire, sur son propre visage, les ahurissantes mimiques ainsi répertoriées. Car Messerschmitt a réussi, comme personne, à figer dans le métal la mobilité des traits, l’excès des humeurs, les expressions extrêmes. On ressent un certain malaise à contempler ces rictus tendus, ces distorsions grotesques, ces afflictions de l’âme reproduites dans une matière dure.
Deuxième partie aujourd’hui sur France Culture de son cycle théâtral :
Cycle Bertolt Brecht 2/4 : L’Achat du cuivre, la Weigel, Shakespeare
27.02.2011
Outre le système d’échos entre les pièces et les fragments de L’Achat du cuivre, le fil rouge de la deuxième émission pourrait être le parcours d’Helene Weigel. Brecht avait remarqué le jeu de cette comédienne à la fin des années 20. Il l’épousa, lui fit jouer, en 1932, le jour anniversaire de l’assassinat de Rosa Luxemburg, le rôle de « la mère » dans la pièce, qu’il avait écrite à partir du roman de Maxime Gorki. Peu après ils partirent pour l’exil. Helene Weigel, ne parlant que l’allemand, jouait rarement ; elle était « la mère », elle élevait les enfants. A Paris, pour un public d’exilés allemands, elle joua quelques scènes de Grand’peur et misère du IIIème Reich notamment La femme juive : Weigel était juive de nationalité autrichienne. Elle fit son retour sur les planches après la guerre une fois revenue en Europe, à Coire, en Suisse, en 1948, dans le rôle d’Antigone. Pour ce spectacle Brecht adapta la traduction de la pièce de Sophocle par Hölderlin et écrivit un prologue qui est un petit chef d’œuvre d’écriture littéraire brechtienne dont on retrouve les échos dans certains textes de la pièce de Heiner Müller La Bataille.
Merci, je ne le connaissais pas du tout ! Je trouve ses œuvres éminement modernes pour l’époque !
Troisième partie ce soir 20h du cycle Brecht, autour des compositeurs :
Cycle Bertolt Brecht 3/4 : Brecht et ses musiciens : Kurt Weill, Hanns Eisler, Paul Dessau
06.03.2011
Ils sont des collaborateurs privilégiés, d’une certaine manière des co-auteurs qui impriment la marque de leur univers, de leurs esthétiques, de leurs goûts et options en matière musicale. Les moments forts de la collaboration de Brecht avec Kurt Weill sont le Mahagonny Songspiel de 1927, L’Opéra de quat’sous au Theater am Schiffbauerdamm en 1928, l’opéra Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny en 1930.
Dans les dernières années de la République de Weimar et les premières années de l’exil, l’Atelier Brecht change. Hanns Eisler, qui ne dédaignait pas d’écrire des chants politiques et militants pour le chanteur Ernst Busch et des chorales ouvrières, prend le relais de l’élève de Busoni et grand amateur de jazz, Kurt Weill. Les œuvres qui sortent de cet Atelier Brecht renouvelé changent de couleur artistique et politique, pas seulement en fonction de la personnalité des personnes concernées mais aussi parce que l’époque a changé.
Après la guerre, de retour à Berlin, Brecht va travailler surtout et très régulièrement avec Paul Dessau, avec qui il aura des relations plus harmonieuses qu’avec Kurt Weill et qui sera à son égard plus conciliant que ne l’était, parfois, Hanns Eisler. Paul Dessau fera la musique de Mère Courage (1949), de Puntila (1949) et de l’opéra La Condamnation de Lucullus (1951) qui sera critiqué comme artistiquement formaliste et politiquement erroné.
Plusieurs émissions très différentes à écouter ou réécouter sur France Inter :
1/ hier soir, Alternatives : sites.radiofrance.fr/franceinter … ernatives/
Ca n’est pas marqué au sommaire de l’émission, je pense que c’était sur la fin, dans la deuxième partie, il a été énormément question de la scène électro de Berlin (et des raisons pour lesquelles elle est si florissante).
2/ ce matin, On va déguster : sites.radiofrance.fr/franceinter … -deguster/
Invitée : Juliane Casper, la directrice du Guide Michelin France, qui est Allemande
Je n’ai pas entendu toute l’émission, il n’a pas été question particulièrement de l’Allemagne dans l’ensemble, mais à la fin de l’émission, les invités et chroniqueurs ont discuté un bon moment des vins allemands, avec quelques bonnes explications.
3/ dimanche prochain, Interception : sites.radiofrance.fr/franceinter … erception/
sera consacré à un sujet en rapport avec l’Allemagne, mais alors ce n’est pas indiqué sur le site et j’ai oublié le sujet exact (j’ai juste entendu l’annonce) : il s’agira de travailleurs d’un pays d’Afrique (si je ne me trompe pas) qui allaient travailler en RDA dans les années… j’ai oublié ! Mais en tout cas un sujet un peu hors des sentiers battus, il me semble !
Les « Madgermans » du Mozambique, dans les années 80 : Mozambique: les ex-ouvriers en RDA réclament les salaires qui leur sont dûs
Merci pour l’émission sur La Gaîté Lyrique ! France Musique en a fait sa Nuit mais je ne sais pas (encore) s’ils parlent de Berlin.
Ah, c’est bien le Mozambique ! Merci beaucoup pour cette rectification, ex libris ! Et pour l’article, très intéressant car je ne connaissais pas beaucoup ce sujet. Bon alors je ne sais pas s’il sera beaucoup question de l’Allemagne dimanche prochain, mais ça doit en tout cas être intéressant.
Dernier volet à 20h du cycle théâtral de France Culture, avec l’après-Brecht :
Cycle Bertolt Brecht 4/4 : La pièce de Heiner Müller : Germania 3. Les spectres du mort-homme
27.02.2011
L’Atelier Brecht va survivre à la mort de Brecht et à la canonisation dont il fera l’objet dans les années 60. La mauvaise herbe brechtienne passera le cap des années staliniennes et post-staliniennes. Certes, les prolongements ne se laissent plus subsumer sous le nom de Brecht ; mais ils n’explosent pas non plus dans toutes les directions. Or il se passe avec Heiner Müller, dans la postérité brechtienne, un phénomène qui retient l’attention.
Müller commence à écrire pour le théâtre immédiatement après la mort de Brecht ; sa première pièce L’Homme qui casse les salaires fait de lui un candidat sérieux au titre d’héritier et de successeur de Brecht. Mais, en 1961, l’interdiction de sa pièce La Déplacée ou la vie à la campagne et son exclusion de l’Union des écrivains confrontent Heiner Müller à la précarité de sa situation. Pendant une bonne décennie il se retrouve, dans son pays, au ban de la République des Lettres. Son expérience vécue et ses curiosités littéraires le conduisent à conjuguer de fait, dans les pièces qu’il écrit alors et qui ne sont pas représentées, des ambitions littéraires diverses et apparemment incompatibles : Brecht, Beckett et Genet.
C’est ainsi qu’il en vient, par la force des choses et par la grâce des punitions et vexations qui lui sont infligées, à prolonger Brecht tout en le renversant, en l’inversant. La pièce Germania 3 dont il achèvera la mise au point aux États Unis quelques mois avant sa mort peut être lue comme un panorama du XXème siècle en pointillé, de la Première Guerre mondiale à la chute du mur de Berlin et la réunification allemande.
Les artistes allemands sont abordés entre la quatrième (>40mn) et la cinquième heure(<30mn). On peut y entendre les extraits d’un concert de Kraftwerk en 1976, capté on ne sait où par France Inter…