D’accord avec toi à 100%,Lynette!La plus belle fille du monde (je parle ici de la fac) ne peut donner que ce qu’elle a!
les autres plus belles filles aussi d’ailleurs, Michelmau
En fait je vois pas vraiment le rapport avec le fait de commencer une troisième langue ou non. On parlait de la qualité de l’allemand en tant qu’enseignement principal. Mais si tu prends une troisième langue, c’est de toute façon une option, donc un enseignement relégué au second plan… Il est évident que tu ne vas pas devenir bilingue avec une poignée d’heures de cours d’une 3ème langue à la fac, mais ce n’est pas non plus forcément ton objectif ? Le tout c’est de ne pas en demander trop, une option, c’est une option, donc de la déco, pas un apprentissage approfondi. Le tout c’est de mettre ses désirs en adéquation avec ce que propose réellement la fac pour ne pas risquer de désillusion.
Pour te raconter ma vie, dans mon cas la 3ème langue était obligatoire pendant deux ans minimum (j’étais en fac privée, en école plutôt si on veut). On pouvait commencer une langue en initiation, mais si on avait déjà une troisième langue, il était fortement recommandé de la conserver, car le but étant tout de même d’arriver (peut-être) à un niveau professionnel et diplômant, il était évident que conserver sa LV3 existante promettait de meilleurs résultats. Cependant au grand dam des profs, j’ai laissé tomber mon italien LV3 (qui m’ennuyait) pour prendre russe en débutant. Et effectivement, si je m’étais cantonnée au 3 heures de cours hebdomadaires (de 18h à 20h ou 21h parfois, qui venaient s’ajouter à un programme très lourd), je ne serais jamais allée plus loin que la possibilité de briller en société en disant bonjour-merci-au revoir dans la langue de Pouchkine. Mais la vie a voulu que je rencontre mon mari, que je parte un an en Ukraine et que maintenant le russe soit à la fois un outil de communication quotidien et un outil de travail. Mais si les hasards de la vie n’en avaient pas voulu ainsi, je sais très bien ce qu’il serait advenu, car j’ai bien vu les différences de niveau à mon retour d’Ukraine, quand j’ai fait ma dernière année en niveau 4 (niveau maxi, qui regroupe donc les gens qui sont à leur 4ème année d’apprentissage tout comme ceux qui sont à leur 7 ou 8ème suite à leur russe LV3 dès le lycée). Je me suis barbée à mourir, mais heureusement, ça n’a duré qu’un semestre, et heureusement aussi pour les autres, qui étaient découragés dès que j’ouvrais la bouche (même si ça avait le mérite de leur montrer que si si, il y a de l’espoir…)
Bref, tout ça pour te dire que si tu as envie d’apprendre le néerlandais, fais-le ! Il faut juste être réaliste et savoir que tu ne vas pas sortir de là prof de néerlandais, mais plutôt voir la chose comme un bonus, une passion, qui si elle aboutit un jour à qc, tant mieux, si elle n’aboutit pas, tant pis… De toute façon, je ne vois pas ce que ça te coûte d’essayer ! Si tu n’essaies pas, tu n’auras que des regrets…
Je sais que je ne sortirai pas de la fac en étant bilingue,mais je voulais juste en savoir un peu plus sur l’enseignement des langues à la fac!!
Car c’est les profs qui me font peur!!!Je ne compte plus le nombre de profs qui se sont contredits pendant ma scolarité voir,le manque de connaissances de certains professeurs (pour ne pas citer,ma professeur d’allemand qui ne savait pas dire « j’ai pété » et qui l’a appris grâce à la mascotte de ma classe « Julien,20 ans,triplant sa terminale L avec 3,5 de moyenne en Allemand!! ».Bon je suis d’accord,ce n’est pas vitale de savoir dire « j’ai pété »,mais les professeurs d’anglais le savent bien eux!!En fait,je crois que c’est au système que je devrais m’en prendre!!
Ah le politiquement correct, sheshou! Tu sais, certains professeurs sont cuirassés dans leurs convictions qu’ils ont une mission sacrée d’éducation à remplir en se substituant à la famille démissionnaire qui laisse dire n’importe quoi. Alors la classe d’allemand, c’est plus le Erlkönig ou Das Lied von der Glocke que le Warum rülpset und furzet ihr nicht? Hat es euch nicht geschmacket? des Propos de table de Luther…
Et ben, c’est comme partout. Tu peux avoir de la chance ou pas. Mais j’ai tendance à croire que les profs des départements de langues minoritaires font un effort particulier sous peine de ne plus avoir personne dans leurs cours vu que pour la très grande majorité des étudiants il s’agit d’un enseignement facultatif. Ma première année de suédois a été formidable avec un prof super. J’ai encore de beaux restes alors que cela va bientôt faire un an que je ne pratique plus. Le néerlandais aussi était très bien (avec un prof très choupinou, ce qui ne gâche rien, ahem je m’égare…).
Si tu en as la possibilité, essaie de tester un peu avant de t’engager pour toute une année. C’est ce que j’ai fait, j’ai testé 1 séance de grec, de danois, de norvégien, de néerlandais, de suédois avant de me décider pour les 2 derniers. Évidemment ça ne marche que pour les langues où la demande est moindre. Pour l’italien par exemple, c’était impensable.
Mais j’aime beaucoup Erlkönig!!
Je crois que tu as parfaitement décris la vision de ma professeur d’Allemand Oschpele!!Quelle ne fut pas sa surprise quand,de retour d’un voyage scolaire à Regensburg,elle a demandé à mes petits camarades ce qu’ils avaient appris! « Ich will dich ficken »,« Ich habe gefurzen » "halt’s Maul"et la meilleur selon moi « Ich habe meine Brieffreundin geschwängert » suivi de cette phrase:« elle est correcte madame,ma phrase? »
Et à quoi serviraient les voyages scolaires, si ce n’est pas pour l’application pratique? Qu’est-ce que vous êtes gâtés, les jeunes, aujourd’hui! Je n’ai jamais connu ça, moi! Je n’ai jamais eu non plus de correspondant! Et pourtant, hein… Quand je vois le niveau de certaines « terminales » aujourd’hui, sur le forum, franchement… C’est vrai, nous avions à l’époque le sentiment d’être un élite, au lycée, il y a 40 ans… Et je n’ai eu aucun mal à m’intégrer dans la vie universitaire germanophone sitôt passé mon bac et mon 18e anniversaire… Par contre, la vie universitaire française aujourd’hui et ses abréviations, pour moi, c’est de l’hébreu, je ne l’ai jamais connue, sauf par mon fils, quand il a fait son année Erasmus à Paris… dont il est revenu en francophone accompli, sans aucun accent allemand!
La vie universitaire française risque d’être semée d’embûches pour moi!!Je n’y suis pas encore mais j’ai déjà perdu un papier necessaire à l’inscription!!! (oui je mets un car je préfère en rire)
Il faudra bien s’y mettre un jour à l’inscription électronique, sans papier! Peut-être que ce serait même une mesure salutaire pour les forêts en économisant le papier!
Cette année,tout est informatisé,mais on peut tout de même envoyer des dossiers papier!!!Ce papier,que j’ai du imprimer (et ré-imprimer il y a justes quelques secondes,est une preuve de ma préinscription!!)
oui ca date, je sais, mais je remonte le sujet
Il fallait que je partage avec vous mon immense joie d’être admise en LLCE allemand à Paris 3 (parcours franco-allemand).
Et donc je voudrais savoir si il y a des membres de ce forum qui en feront parti également, parce que vu les statistiques que j’ai vu sur le nombre d’etudiants en allemand à la fac…j’me demande bien combien on va etre !
Bravo Amand!! Lance-toi.
Je reprends ce sujet car je ne m’étais pas exprimé sur un truc simple: On ne sait jamais trop de quelles langues on aura besoin vraiment dans la vie après la fac. Les rencontres font beaucoup, l’envie de ne pas rater les trains qui passent fait le reste.
Qu’est-ce que mes amis ont ri quand j’ai commencé le danois. Une fois des diplômes scandinaves passés dans la langue locale, ils ne riaient plus pareil. Ma lubie d’aller prendre une année sabbatique à Amsterdam pour entendre un peu de néerlandais c’est terminé en quatre ans et une langue en plus dans la tête.
Il faut prendre ce qui passe quand on en a envie, c’est toujours ça de pas raté.
J’ai failli y être, mais par correspondance .
Pic de la Mirandole, sort de ce corps !
entièrement d’accord avec Elie… apprendre ce que l’on a envie d’apprendre sans se soucier du « qu’en dira-t-on »… j’ai appris la langue des signes comme ça (malheureusement je ne la pratique pas par manque de temps… dommage… ça me manque… ) et cet apprentissage en a fait rire plus d’un…
mais moi… J’ai enrichi mes connaissances
Félicitations Armand
Je répond à ce message même si l’auteur a disparu, en quoi c’est la faute de la fac si il y a peu de demande en allemand ?
L’auteur du message déplore le nombre très réduit d’étudiants qui veulent faire de l’allemand. Les conséquences sont ce qu’elles sont en fac, il l’exprime avec colère, mais pour moi, tu déformes ses propos quelque peu.
Dans le fond le manque d’élève n’est pas un si mauvais point pour les étudiants (germanistes), nous étions 9 en première année, ce qui offre quand même de bonnes conditions de travail, dans le département d’allemand il y avait à peu près 1 prof pour 7 étudiants. De plus la bonne maitrise de la langue se fait de plus en plus rare donc représente un bon atout.
Mais il est vrai quàu sein de la fac, les germanistes et ceux qui veulent faire de l’allemand sont assez négligés par l’administration.
Ce qui reste à déploré c’est la baisse de niveau, le surnotage est abondant, la perte d’étudiant est une perte de subvention!
Mais c’est aussi par le manque de cours que certains doivent arrêter d’apprendre l’allemand parce qu’il n’y a pas le niveau qui leur convient (valable aussi pour le A2!). Il faut être très souple au niveau de son propre emploi du temps pour pouvoir combiner études + un cours d’allemand qui rentre au milieu des autres cours…