Berlin

Comme on vient d’en parlé, je rajoute encore quelques photos de l’aéroport de Templehof, j’en avais déjà mises deux ici.

Je dois en avoir encore sur mon appareil, je posterais plus tard.
IMGP0518.JPG
IMGP0516.JPG

cidal.diplo.de/Vertretung/ci … ve=2069408

Quand ses vacances à Berlin sont à peine achevées et qu’on vient de lire un article aussi informatif :wink: ,on ne peut que saluer son auteur et regretter de ne pas avoir visité le musée :frowning: .

lagazettedeberlin.de/wasserschla … -7029.html

Est-ce que nos Berlinois savent si la bataille a finalement eu lieu ?

En tout cas, cet article est à nouveau l’occasion d’en apprendre un peu plus que ce que le titre laisse supposer, en l’occurrence de découvrir un peu les quartiers de Friedrichshain et Kreuzberg.

À titre d’information, pour les utilisateurs de téléphone (ou autre) de la fameuse marque à la pomme, un guide touristique sur Berlin (et sur 5 autres villes aussi) est actuellement gratuit, et ce pour toute la semaine.
Ce peut être un bon plan pour de futures escapades…

mac4ever.com/news/64907/mtri … _gratuits/

Je n’ai rien lu là-dessus. Je pense que les « Pirates » ne voulaient pas se retrouver avec un quelconque incident juste avant les élections, eux qui tentent de donner une image sérieuse à leur parti.

pourtant sur ce site on trouve des vidéos de la wasserschlacht de cette année

xhain.info/wasserschlacht/

Tränenpalast - le « Palais des larmes »

Tränenpalast est le nom que les Berlinois donnent à l’ancien hall de départ de la gare-frontière de Friedrichstraße, située dans Berlin Est dans le quartier de Mitte, Dorotheenstadt.
C’est ici que les citoyens de RDA devaient se séparer de leurs proches venus en visite de la RFA, d’où le nom.
Les entrées dans Berlin Est se faisaient par la même gare mais ne passaient pas par le bâtiment du Tränenpalast.
Au total, 200 personnes y ont perdu la vie (je n’ai pas compris dans quelles circonstances exactement, lors de tentatives de fuite probablement ?)

Ce bâtiment a été construite spécialement pour cet usage environ un an après l’érection du mur.
Après la réunification, le Tränenpalast a servi de discothèque jusqu’en 2006. Il a été classé monument historique en 2003. Un quartier d’affaires moderne a été érigé tout autour. Le Tränenpalast a été rénové et depuis quelques jours, il abrite une exposition permanente proposée par la fondation Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, expo intitulée « GrenzErfahrungen. Alltag der deutschen Teilung » (Expérience de la frontière. Le quotidien de la séparation allemande).
L’entrée est gratuite.

Je tire les infos de Wikipédia disponible uniquement en allemand :
de.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A4nenpalast
Vous pouvez y voir des photos et un plan montrant la circulation des voyageurs entrants et sortants dans la gare.

Deux vidéos officielles du gouvernement pour l’inauguration de l’exposition permanente :
bundesregierung.de/nn_670562 … alast.html
bundesregierung.de/nn_670562 … dcast.html

PS : question subsidiaire : si je n’ai pas loupé de marche dans ma lecture, l’article de Wikipédia indique que le Tränenpalast était avec Checkpoint Charlie le seul point de passage pour les étrangers. Est-ce exact ? N’y avait-il pas de possibilité d’entrer en RDA par voie aérienne ?

Euh, Sonka, tu te rends compte des énormités que tu écris ou que tu retransmets sans vérifier ou réfléchir ? :mouaif:
Si l’on considère que 160 personnes ont perdu la vie en tentant de franchir le mur de Berlin, je ne vois pas comment 200 auraient pu la perdre rien qu’en passant par le passage officiel de la gare de Friedrichstrasse.
Soyons sérieux : vu la configuration des locaux (files d’attentes en chicanes, sas à fermeture automatique, couloirs étroits, ça aurait été le dernier endroit pour tenter une fuite ! Tout au plus pouvait-on risquer l’aventure de passer avec de faux papiers, mais le passeport et le visa n’étaient pas tout : la fameuse « Zählkarte » était le document décisif.
La gare de Friedrichstrasse et le Check-point Charlie étaient effectivement les deux points de passage autorisés aux étrangers entre Berlin-Ouest et Berlin-Est. Quant à la voie aérienne, hein ? Si Berlin-Ouest avait deux aéroports avec des liaisons fréquentes assurées par les compagnies occidentales, l’aéroport de Berlin-Est se trouvait hors de Berlin, à Schönefeld. Seule la LOT assurait une liaison avec la France par un vol Paris-Varsovie avec escale à Schönefeld.

Ptêtre qu’ils sont passé d’vant le train… en voulant passer de l’autre côté. :unamused:

Ah innocente jeunesse… :vamp:

Si tu avais pris seulement la peine de consulter les liens que j’indique comme sources, tu saurais que ce chiffre sort de la bouche de la Bundeskanzlerin elle-même. Tu es libre de croire qu’elle ment si tu veux, mais moi je n’ai pas vraiment de raison de mettre en doute ses paroles et si tu as des griefs à ce propos, merci de les adresser à Mme Merkel et non pas à moi.

Les chiffres exacts sont controversés. Ici ils parlent de 125 morts en essayant de passer le mur et plus d’un millier en essayant de passer à l’ouest, les 200 dont il est question font parti de ceux ayant tenté de passer à l’ouest.

pour info:

focus.de/politik/deutschland … 449682.htm

berlinermaueronline.de/gesch … ertote.htm

Selon la chancelière, il s’agirait de 200 décès dus à une trop grande charge émotionnelle (stress). Il ne faut quand même pas exagérer dans la manipulation des chiffres. Une telle hécatombe de morts de trouille, on en aurait quand même parlé ! :unamused:

200 décès sur 28 ans de vie du mur… ça fait « que » 7 morts par an, soit moins d’un par mois… y’a donc pas d’hécatombe :wink: les chiffres ont donc pu passer inaperçus …

Tu n’as pas l’idée du ramdam que ça faisait dans les médias ouest-allemands lorsque, d’aventure, une personne un peu faible du palpitant et qui avait quelque chose à se reprocher, décédait lors d’un contrôle frontalier un peu poussé. Mais il s’agissait de cas exceptionnels, et généralement à des postes frontières routiers, où il y avait des témoins, qui voyaient la personne contrainte de quitter son véhicule pour aller « s’expliquer » dans les bureaux (normalement, on ne quittait pas son véhicule). Mais à la gare de Friedrichstrasse, on passait individuellement dans des sas, à l’abri des regards, et c’est vrai que le fait d’être enfermé dans ce couloir étroit en tête à tête avec un garde-frontière faisait monter l’adrénaline… Mais si l’on n’avait rien à se reprocher, pas de problèmes, certains fonctionnaires avaient le chic pour détendre l’atmosphère, tout comme sans doute ils avaient le chic pour l’épaissir. Le déclic du bruiteurr qui libérait la porte de sortie était néanmoins ressenti comme une délivrance, d’autant plus qu’on se retrouvait dans un espace assez large où convergeaient tous les couloirs de contrôle. A noter que les diplomates ou les porteurs de passeports de service ne passaient pas dans ces sas. Mais 200 décès rien qu’à ce point de contrôle, ça fait lourd le secret, il ne faut quand même pas abuser… Ca aurait transpiré… :mm:

Je doute, Andergassen, qu’à ce moment de l’Histoire, la Stasi transpirait beaucoup si tu vois ce que je veux dire…
là pour le coup, ta naïveté me surprend un peu…

et je suis par contre pleinement consciente de la charge émotionnelle qu’il devait y avoir à cet endroit là… et les quelques photos que j’ai pu voir en zieutant sur le Web, n’ont fait que me conforter dans cette idée…
On peut mourir de peur… on peut mourir d’émotion… les deux existent (et je pense même que ceux qui traversaient cet endroit, sans même avoir rien à se reprocher, devaient quand même être « mort de peur »… )…
ça devait finalement être sinistre comme endroit non ? :confused:

Dans le fond, c’est un peu comme une visite au dentiste : c’est toujours l’idée qu’on s’en fait ! En fait, c’était plutôt le passage de la douane qui pouvait poser problème, mais c’était en milieu ouvert. Dans le Tränenpalast, on passait d’abord la douane, puis au contrôle des passeports. En entrant en RDA, c’était la procédure inverse. C’est en général la douane qui m’a le plus enquiquiné, du fait de mon statut. Je n’étais pas un touriste ordinaire, ni un résident permanent, j’étais inclassable, ce qui les perturbait fortement, à tel point qu’ils se mélangeaient les pédales et qu’ils confondaient parfois l’entrée et la sortie.
Plus sinistre était par contre l’attente, surtout le soir, sur le quai en attendant la fin du contrôle du train qui nous emmenait à l’Ouest. Il fallait prendre garde à ne pas franchir la ligne blanche tracée en travers du quai. On avait tout le loisir de regarder les miradors qui surmontaient les voies vers l’ouest, ainsi que les garde-frontières avec leurs chiens qui inspectaient minutieusement le dessous des caisses des voitures. C’est seulement lorsque le contrôle était terminé que les voyageurs pouvaient circuler librement sur le quai pour se rendre à leur voiture, une minute avant le départ du train.

[i]Le nombre exact des victimes du Mur fait l’objet de controverses : il est en effet difficile à évaluer car les nouvelles victimes étaient passées sous silence en RDA. D’après des recherches de la collectivité berlinoise de travailleurs « Collectif du 13 août », 1 135 personnes y ont laissé la vie. La Staatsanwaltschaft (bureau du Procureur général) de Berlin en a dénombré 270 où on a pu démontrer un acte de violence de la RDA. Le Zentrale Ermittlungsgruppe für Regierungs- und Vereinigungskriminalität (Groupe de recherches central sur la criminalité du gouvernement et de la réunification) ne recense que 421 morts susceptibles d’être imputées aux forces armées de la RDA. D’autres sources indiquent 125 morts à Berlin45.

Les premières balles mortelles sont tirées par la police de la route le 24 août 1961 sur Günter Litfin46 (24 ans) près de la gare de Friedrichstraße, onze jours après la fermeture de la frontière, au cours d’une tentative d’évasion. Le 17 août 1962, Peter Fechter (18 ans) perd tout son sang sur la « piste de la mort ». En 1966, deux enfants de 10 et 13 ans sont abattus par au total quarante balles.

Chris Gueffroy est la dernière victime du Mur, le 5 février 1989.
[/i]

fr.wikipedia.org/wiki/Mur_de_Ber … _incertain

Je n’ai jamais entendu dire que des personnes avaient été tuées dans la gare de Friedrichstraße.
Cela me parait en tout cas difficilement concevable étant donné les mesures de sécurité extrêmement strictes décrites par Andergassen qui a mon avis a raison.

De plus je n’ai jamais relevé cette information nul part et portant j’ai quand même lu beaucoup de choses à ce sujet.

Je sais bien que l’on peut mourir de peur, d’émotion et même d’amour mais ce n’est quand même pas si fréquent et surtout pas 200 personnes.
Cela dit je ne veux en aucune façon polémiquer avec qui que ce soit et il est possible que je me trompe mais es-tu sûr de ton information Sonka ? :question:

A titre purement factuel bien sûr. :wink: