Berlin

Sympa ta photo Kanar! mais je t’avoue que c’est pas ton lit qui attire l’attention en premier… :laughing: :laughing:

Yseult, moralité de ton histoire:
Mieux vaut toujours sortir accompagné… d’un Français, lui, il vous raccompagne jusqu’à la maison!
:wink:

Dis Kanar, la nana sur la photo elle était d’accord pour que tu la prenne en photo? :laughing:

Sinon je suis trop dégoûtée car j’ai failli aller à Berlin en Janvier de cette année avec trois copines mais j’ai su au dernier moment que j’aurais pû y aller, et donc c’était trop tard pour reserver le vol et tout… Snif! :frowning:

Pour la fille sur la photo, ne vous inquiétez pas, elle est au courant que je l’ai prise en photo puisqu’il s’agit de ma mère ! :smiley:

Pour ton histoire, Yseult, c’est vrai que à des heures tardives on peut rencontrer des types bizzarres !! Et en plus ton ami aurais pu avoir la galantrie de te racompagner ! :sunglasses:

Ses oreilles ont dû siffler ces derniers jours! :blush:

Ah vraiment ces voisins, quand il s’agit de galenterie, il faut tout leur apprendre! :smiley: :wink:

Pour ça je crois qu’un Italien c’est encore mieux! :laughing:

Comme l’indiquait Djizzio un peu plus haut, la vie en Allemagne est sacrément plus sûre qu’en France, voilà pourquoi les Allemands ne se soucient pas de raccompagner une fille qui rentre chez elle seule dans la nuit.

Cela n’empêche pas d’être prudent et pour une fille, je conseille de ne pas s’aventurer seule dans un parc la nuit. Mieux vaut aussi éviter les endroits où on trouve des junkies en manque (Französische Strasse par exp), mais sinon, les Allemands étant dans l’ensemble bien plus respectueux des biens et des personnes que les Français, on est globalement bien plus en sécurité que dans l’hexagone.

La Revue Point de Vue qui est sortie hier (ou aujourd’hui ???) consacre 6 Pages aux Musées de Berlin, qui sont installés sur l’Ile de Berlin…

Je n’ai pas eu le temps de lire l’article ce midi par manque de temps, mais si cela intéresse quelqu’un ! :wink:

Est-ce qu’une version est disponible en ligne??

je n’en sais rien Footjee, j’ai vraiment survolé l’article en 4 mn chrono… avant de partir bosser…

mais je cherche… et si ce n’est pas en ligne, je veux bien te photocopier les textes et te les envoyer par voie postale, si tu es vraiment intéressé !

Je peux aussi retaper l’article… c’est long (mais je tape vite !!), mais j’ignore s’il est autorisé de retaper textuellement un article d’une revue… :wink:

edit : je viens de trouver ce lien, qui te permet de télécharger le dernier numéro (avec ADSL !! ) relay.fr/pressenumerique/?Di … EA057C92EF

n’ayant pas l’ADSL, je n’ai pas testé ! :wink: c’est le magazine avec Albert de Monaco en couverture…

Alors l’article parle surtout des Musées de l’ile de Berlin (je savais pas qu’il y avait une ile à Berlin ?? :astonished: :astonished: ) et de leurs rénovations.

le Bode-Museum (rénové et réouvert)
Pergamon-Museum (à rénover entre 2009 et 20011)
L’Altes Museum
L’Alte Nationalgalerie (réouvert en 2001)
le Neues Museum (en cours de rénovation fermé jusqu’en 2009)

Il sont 5, classés au patrimone mondial de l’Unesco, et en pleine rénovation avec un « terminus des travaux » prévu pour 2015 !!!

Le Bode-Museum vient de réouvrir ses portes, c’est « dixit le journal » un temp berlinois de la sculpture et de l’art byzantin.
je ne suis pas trop « Musée »… mais ça donne envie. !

J’essaie de taper l’article d’ici ce week-end, et je veux bien l’envoyer par mail à ceux qui m’en feront la demande par mp ! :wink:

Si si il y a bien une île, elle est sur la Spree, c’est une peu comme « l’île de la cité » à Paris. C’est également sur cette île que se trouve le Berliner Dom, dont on a parlé plus haut.
Malgré plusieurs séjours à Berlin, j’attends mon prochain voyage pour visiter les musées de cette île.

Tu n’as pas un moyen de le scanner? ça serait plus pratique!

ben si, mais il est sur plusieurs pages, avec des photos en « grand format »… et l’autre problème… c’est qu’ensuite, pour l’envoyer… je n’ai pas l’ADSL… donc ça va ramer dur !!! :laughing:

je vais voir ce qui est le plus pratique pour moi, et pour vous ! :wink:

Ok! sinon tu peux ne scanner que les textes! mais vois comme tu veux, en effet.

Ya encore des gens qui ont pas l’ADSL, c’est étonnant ! Pour ce qui est de l’île des musée à Berlin, je n’y ai pas encore été mais je compte bien y aller car c’est vraiment splendide !!!

c’est un choix… pas une obligation… je vis chez mes parents, je n’ai pas envie de modifier leur ligne téléphonique… c’est tout…

Footje, je pense à toi, je ne t’oublie pas… je bosse demain… alors je verrai demain soir ! :top:

Ha mais ce n’était pas un reproche ! Désolé si tu la pris comme ca ! Mais avoue tout de même que les gens sans ADSL ca devient rare ! :smiley: Mais tu as raison l’ADSL n’est pas une obligation et tu es libre dans ton choix encore heureux d’ailleurs). Voilà voilà mais revenons maintenant au super sujet principal de ce topic : BERLIN.

Kanar : je ne suis nullement vexée… Je répondais juste à ton interrogation !

voici l’article en question (désolée s’il y a encore des fautes de frappe… je me suis tapée 45 heures de boulot cette semaine… j’en peux plus !! )


Un wagon rouge vif transperce une double rangée de collines resserrées, sentinelles minérales et silencieuses de ce métro anachronique qui semble surgi des entrailles du Bode-Museum. L’homme pressé embarqué à bord de ce train citadin se doute-t-il, en passant le pont qui sépare le Bode-Museum de son célèbre voisin, le Pergamon, qu’il traverse un archipel de l’art en plein cœur de Berlin ? Pour y accoster véritablement, il faudra revenir à pied. Emprunter les rives de la Spree, dans le quartier de la Miette, contourner cet endroit où le fleuve se sépare en deux bras, pour mieux étreindre son île précieuse. « Un Sanctuaire de l’art et des sciences », selon le souhait du roi de Prusse Frédéric IV, esthète avisé et dessinateur dans l’âme qui insuffla ce projet encyclopédiste à sa capitale. Cinq musées décidés au fil du temps pour abriter les collections, toujours plus nombreuses, d’une Prusse conquérante et archéologue, qui déterre des trésors colossaux, et leur construit, en terre allemande, des écrins grandeur nature. Ainsi du Pergamon-Museum, conçu sur mesure pour l’autel de Pergame, et la porte d’Ishtar, deux merveilles d’Asie Mineure et de Mésopotamie.

Depuis 1999, l’ensemble est classé au patrimoine mondial de l’Unesco et un ambitieux programme de restauration a été lancé, à l’horizon 2015…

En ce début novembre, après six ans de travaux destinés à moderniser les infrastructures et à repenser la scénographie ; les premiers visiteurs peuvent enfin retrouver leur Bode, temple berlinois de la sculpture et de l’art byzantin. Sous l’imposante coupole, la statue équestre de Frédéric IV les accueille d’un regard complice. Le musée, qui portait son nom, fut rebaptisé du patronyme de son premier et infatigable conservateur, Wilhelm von Bode. Juriste de formation, autodidacte dans le domaine artistique, il sillonna l’Italie et l’Europe pour y dénicher les pièces phares de la collection actuelle. D’après la légende, ce redoutable esthète avait pour habitude, quand il repérait des œuvres intéressantes dans les demeures prussiennes, d’y mandater l’empereur en personne qui, sous couvert de venir prendre le thé, réquisitionnait dans un sourire le chef-d’œuvre en question.

Une indélicatesse que l’on pardonne au regard de la richesses, discrète mais bien réelle, des collections. Est-ce une fidélité inconsciente à l’esprit néoclassique du lieu, tout en colonnade et défilé de statues à l’antique ? La nouvelle scénographie privilégie le dépouillement, l’emplacement mesuré au cordeau d’une statue qui affiche ses lignes pures dans l’encadrement millimétré d’une porte lointaine. Il faut du temps au visiteur pour apprivoiser ces espaces blancs, anthracite ou gris pâle, ces échappées belles dans la perspective d’une enfilade de salles sagement alignées. Et pourtant… au détour de l’une d’elles, l’œil s’arrête sur les bourbes de la Madone des Pazzi, Vierge à l’enfant sublime de tendresse de Donatello, où la mère semble vouloir sonder les pensées de son fils en reposant son front contre le sien.

En entrant dans une autre, on découvre une vierge d’Annonciation, tendu de toute la vigueur de sa robe curieusement orangée vers un ange absent, petite tache solaire qui éclaire les stalles et le lutrin marquetés qui lui font face.

C’est enfin en plongeant dans les profondeurs de l’escalier monumental que l’on peut découvrir une crypte, moderne sarcophage de gisants médiévaux espagnols. « Mon endroit préféré, confie l’architecte allemand Heinz Tesar, chargé de la rénovation du Bode-Museum. Les marches de béton qui mènent à la crypte sont un contrepoint de l’escalier néoclassique, emblématique de la construction de la fin du XIXème siècle. L’ensemble dégage une grande poésie ».

Non loin de là, les pièces d’art byzantin, joyaux de la collection, déploient leurs mosaïques et leurs ivoires, tandis que par la fenêtre l’œil s’échappe vers le bien nommé Pont Montbijou, l’une des arches de pierre qui relie la ville à son atoll. Pour le visiteur qui s’attarde, l’île d’aujourd’hui offre le visage encore couvert de poussière et de grues de celle qui n’en finit pas de se faire belle. Et pour cause !! mis à par l’Alte Nationalgalerie, fief de l’art du XIXè siècle, réouvert en 2001 (…) les autres attendent encore leur « lifting ». Devant les échafaudages du Neues Museum, quelques statues antiques, exposées dehors, ont l’air de tuer le temps en observant, moqueuses, les passants du « continent.

En 2009, un Neues totalement rénové par l’architecte Anglais David Chipperfils (…) devrait retrouver ses collections d’art égyptien et archéologique, après plus de 60 ans de fermeture !!!
:astonished:
On lui devra également la « promenade archéologique » qui permettra de traverser toute l’île en passant de musée en musée. Ainsi reliées, les collections berlinoises pourront rivaliser avec le Louvre et le British Museum. La promenade offrira surtout au visiteur l’opportunité de toucher du doigt l’ambition culturelle universelle que le roi de Prusse, héritier de l’Europe des Lumières, avait assignée à cette oasis de terre baignée par le fleuve.

Une sorte d’arche de Noé de l’art qui a permis à un océan de chefs-d’œuvre, en dépit des guerres et du temps, d’arriver à bon port jusqu’au XXIè siècle.

Sources « Point de Vue »

PS : j’espère que ce n’est pas « trop lourd » à lire !

Merci beaucoup Kissou! c’est très intéressant! Ce qui montre bien que malgré ces difficultés financières Berlin se donne les moyens de (re)devenir l’un des principaux centres culturels d’Europe. Nul doute que la ville saura en tirer des bénéfices dans les années futures!

Bitte Foojee !!

je ne suis pas trop « touriste de musées » mais ça donne envie d’aller voir ce quartier là de Berlin ! :wink: