lls ont du l’acheter dans le Goum, putaing que c’est cher
j’ai mangé au premier étage
En voilà une entendue hier que j’ai bien aimée (sûrement très vraie dans le fond !)
Ca se passe chez les Tchouktches (pour ceux qui savent pas : c’est un peuple natif de Russie, mais on pourrait raconter l’histoire avec n’importe quel peuple esquimeau…). Les Tchouktches veulent partir pour une semaine de chasse, alors ils vont voir le chaman : « Chaman, nous voulons partir à la chasse, dis-nous quel temps il va faire cette semaine ». Le chaman : « Vous pouvez y aller, pas de souci, le temps sera favorable ». Une fois les chasseurs partis de chez le chaman, celui-ci se dit : « quand même, j’ai encore dit n’importe quoi au hasard, faudrait tout de même que je vérifie ». Alors le chaman se rend à la station météorologique et demande au météorologue quel temps il va faire cette semaine. Le météorologue regarde par la fenêtre et dit tout simplement : « il va faire beau cette semaine ». Le chaman est impressionné, il dit au météorologue : « mais comment fais-tu, s’il te plaît apprends moi ! ». Le météorologue lui fait signe d’approcher près de la fenêtre et lui dit : « C’est simple, regarde : les Tchouktches partent à la chasse. S’ils partent, c’est qu’il va faire beau, ils s’y connaissent ces gens-là ! »
Une petite blague juive rapportée par Salcia Landmann, écrivain juif autrichien, spécialiste du yiddish et de l’humour juif:
Das war 1917.Hoher Besuch im Verwundetenlazarett. Kaiserin Zitta tritt ans erste Bett heran :" Wie ist Ihr Name? Wo wurden Sie verwundet? Ihre Konfession?« .
Auf die Antwort " katholisch » legt die Kaiserin fünf Zigaretten auf das Nachtkastl.
Sie tritt an ein zweites Bett heran. Der Mann ist protestantisch. Die Kaiserin legt vier Zigaretten hin.
Da winkt eine schwer bandagierte Gestalt aus dem nächsten Bett und ruft:« Mir kimmen (kommen) drei! »
Version française:
On est en 1917. De hautes personnalités visitent un hôpital de campagne. L’impératrice Zitta s’approche du premier lit: « Comment vous appelez-vous? Où avez-vous été blessé? De quelle religion êtes-vous? »
A la réponse « catholique », l’impératrice pose cinq cigarettes sur la table de nuit.
Elle s’approche d’un deuxième lit. L’homme est protestant. L’impératrice dépose quatre cigarettes.
Une silhouette bandée de la tête au pieds, dans le lit suivant, fait des signes de la main: « Moi, j’ai droit à trois! »
Savez-vous, pourquoi les éléphants blancs ont des yeux rouges?
Non? Mais, c’est très simple!
Les éléphants blancs ont des yeux rouges pour se cacher mieux sur les cerisiers!
Oui, c’est vrai!
Vous le ne croyez pas? Avez-vous déjà regardé un éléphant blanc sur un cerisier?
Non? Maintenant, vous comprenez, que les éléphants blancs peuvent se cacher très bien sur les cerisiers!
Grand-Père
J’ai pas compris!
Mais c’est un juif! Il voit que Zita a une hiérarchie des confessions: catholique 1(cinq cig.), protestant 2(quatre cig.), alors, comm il pige vite, il en déduit que lui, juif, aura trois et il veut raccourcir la procédure (et ne pas être oublié).
L’humour juif est quand même assez spécial…et pas toujours facile à comprendre.
Mais qu’est-ce qu’il en sait que les juifs ne sont pas après les musulmans,ou toute autre confession d’ailleurs?
(j’suis un peu longue à la détente!désolée si je vous exaspère! )
Ca, alors, c’est la « chuzpe » des juifs. (Non, je ne suis pas antisémite)
Quelle autre confession? Les musulmans, s’il y en avait, étaient en-bas de l’hiérarchie, ils avaient seulement droit à deux cigarettes. Et d’autres confessions n’étaitent pas représentés, si on ne fait pas de différence entre les diverses confessions catholiques.
Bien compliqué cette blague ou alors, avec le temps, on a du mal à la comprendre
Oki cri-zi!Mais bon,c’est vrai que c’est peut-être la situation acutelle qui m’empêche de comprendre!
P.S:c’est quoi la « chuzpe »?
« Chuzpe » est un terme yiddish passé dans l’allemand courant dans le sens de « culot ». Une bonne illustration, c’est cette photo célèbre d’Einstein tirant la langue. Mais dans son sens originel, c’est plus que ça. C’est cette forme subtile d’humour à rebours dont l’amère vérité n’est pas perçue au premier regard. Un bon exemple est fourni dans la pièce « Maître Puntila et son valet Matti »: Au repas de fiançailles de la fille de Puntila destinée à un attaché d’ambassade (pardon mon fils!) pas très fûté, un des invités raconte la blague du juif qui a perdu son manteau.
"Le pessimiste dit « Il le retrouvera », et l’optimiste « Il ne le retrouvera pas! ».
L’attaché objecte: "Mais il me semble que c’est plutôt l’optimiste qui dit « Il le retrouvera! »
« Mais vous ne comprenez pas? Le manteau d’un juif est si usé qu’il vaut mieux qu’il ne le retrouve pas! »
« Ah, le manteau est usé? Vous aviez oublié de le dire! Ah ah ah, c’est la meilleure histoire que j’ai jamais entendue! »
Voir aussi les films à l’humour typiquement juif de Woody Allen ou de Mel Brooks.
Sacrilège, cri-zi! Les musulmans étaient l’élite de l’armée austro-hongroise! Ils avaient leur tenue spéciale avec le fez, avec un encadrement très soudé avec la troupe (notamment le lt-colonel Stevo Duić), d’une bravoure et d’une fidélité à toute épreuve (avec les Kaiserjäger tyroliens, ils furent les derniers à rester jusqu’au dernier jour fidèles au drapeau jaune et noir. Une marche leur rendait hommage: « Die Bosniaken kommen ».
Dans ces régiments « bosniaques », il y avait d’ailleurs de tout, c’était une Bosnie-Herzégovine en miniature, avec des musulmans bosniaques, des Croates catholiques (généralement les officiers supérieurs), des Serbes orthodoxes, des Allemands… Mais tous coiffés du fez.
Dans l’armée austro-hongroise, les catholiques étaient naturellement majoritaires, Allemands, Tchèques, Slovaques, Hongrois, Polonais, Italiens, Croates, Slovènes.
Beaucoup de Juifs aussi, notamment dans les provinces de l’Est (Galicie, Bukovine, Ukraine subcarpathique) et dans les grandes villes).
Les orthodoxes se divisaient entre orthodoxes pur teint (Serbes de Voivodine, de Bosnie et du Banat) et les uniates (Roumains, Ruthènes).
Les protestants, généralement calvinistes, étaient une minorité (Hongrois, Slovènes du Prekmurje). Les protestants allemands étaient luthériens.
On pourrait aussi comprendre que le Juif, ne voulant pas risquer de passer après une éventuelle autre confession et de n’avoir plus qu’une cigarette, voire zéro, s’empresse de faire valoir ses droits.
Très bien vu, Sonka.
@ sheshou
Rien de tel pour s’informer sur le rôle des Juifs et la considération dont ils jouissaient au sein de l’armée austro-hongroise en pleine déliquescence au seuil de la PMG que la lecture de la « Marche de Radetzky » par Joseph Roth, lui même Juif de Galicie.
J’ai revu dernièrement la version filmée par Axel Corti (3 épisodes) sur 3Sat, un vrai régal, avec des vedettes international, dont notamment Claude Rich, qui interprète le médecin juif Demant.
Merci à vous!!J’ai ENFIN compris…
mais toujours est il que « l’humour juif »,c’est pas fait pour moi!
a savoir que pendant les deux guerres mondiales, les soldats musulmans de lármée française avaient droit á la 1/2 solde.comme quoi l´echelle des valeurs religieuses avaient aussi cour ailleur quand Autriche.
jean luc