Désolée, Maxxime mais je ne suis pas d’accord, je dirais plutôt que cela concernerait plutôt l’ Anglo-saxon
et encore…
De toute façons les idées préconçues, BEURK, BEURK… En fait, on n’arrête pas de complexer les Français sur leur compétence linguistique, alors qu’ils sont loin d’être les plus mauvais et les Allemands loin d’être les meilleurs aussi d’ailleurs.
Mais bon, heureusement ce n’est qu’une blague, qui par rapport aux blagues que nous Français faisons sur les Belges, n’est qu’une juste revanche …
Elle est bien connue celle-là. Je me demande d’ailleurs si on l’a pas déjà racontée ici…
faut dire qu’au bout de 86 pages de blagues… il y a des risques que l’on se répète un jour !!
Comme disaient les « vamps » ; « doit sûrement y avoir une inversion ! »
Mais puisqu’on vous dit que c’est une offre spéciale : Vous commandez une pizza, et vous en payez deux. C’est un peu plus classe que le contraire, non ?
A vrai dire, j’avais vu trop tard qu’il s’agissait d’une offre spéciale, et je pensais que c’était la marche à suivre : 1 commander la pizza ; 2 payer (qu’est-ce qu’il peut en tenir l’Andergassen par moments ! Mais c’est un homme d’hiver, hein… L’été, il déconnecte un max…
)
Alors Michelmeau et AndergasseN, moi, j’espèrerais plutôt que cela soit une publicité mensongère, pour une fois
Hauptsache, man bleibt im Gespräch. L’essentiel, c’est qu’on en parle. C’est là le but de toute publicité dont on ne sait pas si c’est de l’art ou du cochon (demain, j’enlève le bas).
Donc demain t’enlèves le bas, Andergassen
(!!! Betthupferl, oder!!!) Bien sûr ce n’est qu’une blague!!!.
J’explique, pas pour toi, bien-sûr
Betthupferl voulant dire, friandise avant de dormir qui si l’on cherche une blague et une image sur Internet qui correspondent à l’idée d’enlever le bas, entre souvent en co-occurrence (bref se retrouve souvent avec ) des expressions du genre Ich ziehe mir die Unterhose aus (soit une autre manière de dire, j’enlève le bas ).
Mais plus sérieusement, pour les plus jeunes d’entre-nous j’aimerais indiquer un lien expliquant un peu le slogan publicitaire des années 80 que tu as rappelé
Un couple de personnes âgées avait fêté son soixantième anniversaire de mariage.
Ils s’étaient connus amis d’enfance et venaient se promener main dans la main dans le quartier de leur jeunesse; ils voulaient revoir leur ancienne école.
La grille n’était pas fermée, ils sont entrés et ont retrouvé le vieux pupitre qu’ils avaient partagé, sur lequel Louis avait gravé : « Je t’aime, Claire. »
En revenant à la maison, un sac tomba d’un fourgon blindé presque à leurs pieds.
Claire le ramassa et l’emporta à la maison.
Là, elle l’ouvrit et compta …cinquante mille Euros !
Louis déclara : « Nous devons le rendre ».
Claire dit, « Qui trouve garde. » Elle remit l’argent dans le sac et le cacha dans le grenier.
Le lendemain, deux policiers vinrent enquêter dans le quartier.
Ils frappèrent à leur porte.
« Pardon, auriez-vous trouvé un sac qui est tombé d’un fourgon blindé hier ? »
Claire dit : « Non ».
Louis : « Elle ment. Elle l’a caché dans le grenier ».
Claire : "Ne le croyez pas, il est sénile ».
Les agents se sont tournés vers Louis et lui ont demandé : « Voulez-vous nous raconter l’histoire depuis le début. »
Louis : « Bien ! Claire et moi revenions de l’école, hier… »
Le premier agent se tourna vers son collègue et lui dit : « Viens on s’en va …! »
Vu à l’instant : Wir haben nichts gegen Schwaben… jedenfalls nichts das hilft.
@ Schokolena;on raconte le même chose des Badois:
"„I werd emmer gfrogt, ob i ebbes gega Badener hätt“, erklärt der patriotische Württemberger. „Aber i muaß amol deutlich erkläre: Des stimmt net. I han nix gega Badener – zumindescht nix was hilft!“
Puisqu’il est question des Souabes:
« Was ist der Unterschied zwischen Schwaben und Terroristen?
Terroristen haben Symphatisanten… »
« Quelle est la différence entre Souabes et terroristes ?
Les terroristes ont des sympathisants, eux… »
Petite explication :
helfen =aider, bien sûr, mais aussi « être efficace » (pour un médoc, p-e : hilft das ? Est-ce que ça marche, est-ce que ça âgit ? )
Je n’ai rien contre les Souabes, du moins rien d’efficace.
Le sketch m’a bien fait marrer !
L’excellent Günter Grünwald joue le rôle du riche paysan bavarois qui compte ses sous. Apparait le valet de ferme, bien embarrassé, qui souhaiterait, après vingt ans de bons et loyaux services à la ferme avoir enfin son salaire.
-Paysan, j’ai deux mots à te dire.Cela fait vingt ans que je travaille à ton service. Est-ce que je pourrais avoir mon salaire ?
- Quoi ? Tu devrais au moins être reconnaissant ! Tu n’es pas heureux ici ? Tu n’as pas tout ce que tu peux désirer ? Tu ne manges pas à ta faim ? Tu n’es pas logé dans de bonnes conditions ?
- Si, si, mais, j’aimerais bien avoir des sous-vêtements neufs.
- Qu’à cela ne tienne, je te donne les miens !..Et c’est là que commence tout le quiproquo
:
Grünwald - Bauer i hab was zredn mit dir - YouTube
« Bauer » ne veut pas dire « paysan », mais « patron ». « Paysan » (ou « paisàn » en Italie du Nord), c’est une insulte.
Michelmau
…
Une blague rigolote et bien positionnée, en effet…
Puisqu’on en est à se moquer de nos amis bavarois, en voici un petit exemple de plus : Ein Münchner im Himmel - de Ludwig Thomas
======Je n’ai certainement pas compris toute la finesse de cet humour un peu moqueur mais je vous en livre quelques clés
Voici le thème de l’histoire
http://www.br.de/fernsehen/bayerisches-fernsehen/sendungen/unter-unserem-himmel/ein-muenchner-im-himmel-traudl-und-walter-reiner
que je reporte et traduis sommairement ci-dessous
Aloïs Hingerl, Dienstmann Nr 172 vom Hauptbahnhof München, kommt in den Himmel. Petrus eröffnet ihm die himmlsche Hausordnunung « Frohlocken » und « Halleluja-Singen ».
======Alois Hingerl, le bagagiste N° 172 de la gare centrale de Munich monte au Paradis. Saint Pierre porte à sa connaissance le règlement intérieur du ciel, les chants d’allégresse et les Halleluah
Davon ist der « Engel Aloisius » nicht sonderlich erbaut, zumal er statt des Müncher Biers ,himmlisches Manna" bekommen soll.
======Ce à quoi l’Ange Aloisius n’est pas particulièrement préparé, d’autant plus qu’au lieu d’une bonne bière munichoise, il doit se contenter de la manne céleste.
Durch ein paar ärgerliche Erlebnisse am Rande wird sein Unmut noch gesteigert. Ergrimmt setzt er sich auf eine Wolke um zu frohlocken und Hallelluja zu singen. Das klingt jedoch so, dass den Himmlischen die Haare zu Berge stehen.
===Après une série de mésaventures, son mécontentement explose. Il s’assoit sur un nuage pour chanter des chants d’allégresses et des halleluahs d’une colère telle à en remuer ciel et terre d’effroi.
In seiner Entrüstung nimmt schliesslich Alois auch vor dem lieben Gott kein Blatt von den Mund.
======Jusqu’au Bon Dieu lui même, Alois fait part de son indignation sans ambages.
Dieser hat ein Einsehen und beauftragt Alois, der bayerischen Regierung die göttlichen Eingebungen zu überbringen. Er schickt ihn auch gleich mit einem entsprechenden Brief nach München.
=======Ce dernier cède et confie à Alois la mission de transmettre l’inspiration divine au gouvernement bavarois. Il envoie Alois aussitôt à Munich avec une missive.
Als der ,Engel Aloisius, wieder auf der Erde ist und Münchner Boden betritt, und als er schliesslich - einer alten Gewohnheit gemäss - wieder im Hofbräuhaus landet, vergisst er bei einer ,Mass" und noch einer ,Mass" den göttlichen Auftrag samt der bayerischen Staatsregierung.
=====Lorsque l’ange Alois, de retour sur terre, franchit le sol munichois, il atterrit finalement, conformément à une vieille coutume, dans la célèbre Brasserie de Hofbraühauss. Là il oublie, après un petit coup puis un autre, la mission divine et le gouvernement bavarois y compris.
So wartet diese bis heute vergeblich auf die göttlichen Eingebungen.
=======Ainsi, aujourd’hui encore le gouvernement bavarois attend l’inspiration divine
J’aime bien la traduction de « Mass » par « petit coup » ! (quand on sait qu’une « Mass », c’est une chope d’un litre…
)
Mais effectivement : « Boire un petit coup c’est agréaaaaable ! »
Et dire que « mass » en anglais veut dire" messe" en français , et que Messe en allemand veut dire foire en français. Et pour un francophone, entre les" mass" et les « Mess » en anglais et en allemand, c’est le bordel, donc la foire n’est-ce pas…???
Sympa l’info, Andergassen , et le pire dans l’histoire c’est, que cela soit à coup de pintes de bière ou à petits coups de schnaps, à la fin, on en ressort toujours bourré, si on arrive à sortir du moins…
D’ailleurs pour terminer cette petite effusion de jeu de mots, les acteurs de « Mass für Mass » de l’Odeon (l’adaptation de Thomas Ostermeier de la pièce Mesure sur Mesure de Shakespeare en allemand) ont été eux aussi, bien arrosés (par des tuyaux d’arrosage).
Edit : message précédent corrigé avant de voir la contribution d’Andergassen…
Ah!!! les allemands et les Italiens, viele Anlässe für Scherze, n’est-ce pas ? (scherze venant de l’italien bien-sûr!!! )
A propos de bordel, chez nous, du fait de la contamination par l’italien, on dit littéralement « Puff mochen » pour « foutre le bordel ». (ou « Casino mochen », de « far il casino »).