Tu es sûre ?
Manque de politique familiale (sous prétexte que la famille est déjà au centre de la tradition et qu’on n’a pas besoin d’aider), aspiration à un meilleur niveau de vie/accès à la société de consommation, peur du chômage,…
Ce n’est pas très très différent…
C’est vrai que je rajouterais pour certains pays la difficulté d’accès à un logement pour les jeunes couples vu la flambée des loyers dans les villes (notamment quand ce n’est qu’en ville qu’il y a du boulot). C’est peut-être moins marqué en Allemagne que dans d’autres pays comme la Lettonie ou la Serbie.
Si, je trouve ça très différent.
En Allemagne, les femmes n’ont traditionnellement jamais travaillé. Il n’y a pas de structures de garde et il reste mal vu de faire garder ses enfants.
En Ukraine et en Russie, pour parler des pays que je connais, les femmes ont beaucoup travaillé depuis la révolution soviétique. Les structures de garde existent et il y a effectivement une grande aide familiale, tout simplement parce qu’il est très fréquent que trois générations vivent dans le même appartement, ce qui, tu l’admettras, n’a rien à voir avec l’Allemagne. En d’autres termes, toute femme qui veut travailler après la naissance de ses enfants peut le faire sans trop d’embûches.
Le problème, c’est qu’elles ne veulent pas. Le schéma que j’observe majoritairement dans la jeune génération, c’est : mariée à 18-19 ans, bébé à 19-20 ans (ou alors on saute cette étape) et divorce vers 22 ans. Et après on se remet en couple mais sans faire de bébé. L’accès à la société de consommation joue aussi un grand rôle, tu as raison, mais justement cela ne s’applique pas à l’Allemagne, qui est depuis longtemps dans la société de consommation…
Bien que ce que tu écris semble concerner la Russie et non pas l’Allemagne j’aimerais que tu nous expliques cette logique qui consisterait à divorcer seulement quatre ans apres le mariage puis à retrouver un autre mec pour refaire à peut près les mêmes erreurs. 
D’autre part ce que tu dis sur les gardes d’enfants en Allemagne ne s’applique pas à l’ex-RDA où comme en URSS les femmes travaillaient beaucoup plus qu’à l’Ouest. De plus l’idéologie socialiste semble avoir rompus avec la fatalité des trois K.
Encore actuellement les garderies sont majoritaires à l’Est ce qui, tu as raison n’est pas le cas à l’Ouest. 
Ben justement y’a pas de logique ! Sauf que tu retrouves éventuellement un mec mieux que le premier, car à se marier trop jeune on se marie souvent mal (faudrait pas croire les Russes se marient tôt parce qu’elles ont toutes trouvé l’homme de leur vie à 16 ans, elles se marient tôt parce que c’est la mode et que toutes les copines font pareil, donc avec cette démarche là, on tombe souvent mal. ensuite avec justement l’expérience de la vie en couple, on a plus de chance de mieux s’accorder dans ses relations futures)
La seule piste que je peux tenter, c’est peut-être une surconsommation des choses nouvelles, ici le divorce. En URSS, certes on pouvait divorcer, mais c’était extrêmement mal vu et du coup ne se faisait presque pas.
Exact, je parle plutôt de l’Ouest : je ne connais pas tellement la situation à l’Est, à savoir si les garderies ont subsisté, quelle est la démographie et quels sont les comportements.
Et bien je vous donnerai des infos à ce sujet.
Je connaissais la femme-objet mais pas l’homme-objet.
Me voila quelque peut désabusé sur la place de l’homme en Russie, bien que cela ne soit le sujet de ce post. 
Justement effectivement la grande différence que je mettais en exergue c’est le problème du logement et de la cohabitation des générations. On ne le trouve pas en Allemagne, mais c’est très fréquent, pas que dans les ex-pays de l’Est d’ailleurs. C’est parfois sociologique, parfois économique, souvent les 2 à la fois.
Pour le problème du travail de la femme, en Allemagne, la mère de famille traditionnellement ne doit pas travailler, mais dans les faits, les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler si elles ont un boulot qui leur permette de payer les frais de garde ou la Tagesmutter. Le travail c’est donc le luxe de la mère de famille qui gagne très bien sa vie et qui peut faire « comme les françaises » (tout concilier).
Alors qu’en Russie, c’est du dernier chic de ne pas travailler. Remarque entendue « tu rigoles, si je travaillais on dirait que mon mari n’a pas les moyens de nous entretenir » (de la part d’une personne très diplômée). C’est réservé à celles qui n’ont pas le choix pour vivre.
Une grande différence de mentalité.
Mais après il y a toutes les situations intermédiaires, les choix et les non-choix.
En France on est plutôt dans l’excès inverse : si on n’a pas de boulot extérieur on n’est rien (alors que ce n’est pas vrai, c’est une vision des choses). Est-ce que c’est mieux ?
Il n’y a pas besoin d’être en Ukraine ou Russie pour cela… Je ne compte pas le nombres d’amis, d’amis d’amis ou même de gens croisés dans la rue qui ont mon âge (donc entre 20-25 ans) et qui sont déjà mariés avec un enfant. Ca c’est plus un problème de la société actuelle qui veut qu’on soit en couple, avec ou sans amour. Et d’ailleurs, je trouve cela encore plus fort en Allemagne qu’en France (histoire de revenir un peu au sujet 
). Comme dit plus haut, je n’ai même pas 25 ans, et pourtant depuis que je suis en Allemagne je ne compte pas le nombre de fois où on m’a clairement fait comprendre que d’être célibataire, ce n’était pas normal, et plusieurs amis célibataires ici ont les mêmes reproches.
en France si on est marié à 25 ans, cela parait louche !!!
Tout dépend dans quel milieu social on se trouve … Sur les personnes qui font des études supérieurs , c´est certain …
A qui ? 
Donc tu dois te trouver un mec et te marier avec lui, avec ou sans amour (mais avec de l’amour c’est mieux). 
Et si on vit en concubinage ça paraît louche ? 
C’est triste à dire mais cela ravirait même beaucoup de mes amis proches… merci la société. Mais avant, il faudrait déjà que je rencontre quelqu’un, ça peut aider
Désolé de te décevoir Koelnerin je suis occupé par ailleurs.
Les gens sont étonnés quand tu parles leur langue.
Mais du coup ils ne te pardonnent aucune faute (je me suis fait copieusement charier pour une faute effectivement énorme, mais j’ai trouvé cela pas très commercial quand c’est toi la cliente et que déjà tu ne joues pas au touriste qui exige qu’on parle SA langue).
Cela m’énerve. Cela n’incite pas à faire des efforts.
Les anglais et les américains sont beaucoup plus cool avec les étrangers.
Au contraire j’ai toujours eu l’impression que les Allemands aiment qu’on parle leur langue (pas si facile) et sont souvent admiratifs. Combien de fois ai-je pu entendre « mais l’allemand c’est tellement dur, comment t’as fait? » suivis de choses qui sont dures dans la grammaire allemande (cas, syntaxe). Jamais je n’ai assisté à des gens qui ne pardonnent aucune faute, souvent ils ne les corrigent pas ou ils demandent avant de le faire.
Tu es seulement tombée sur des imbéciles, c’est tout.
Idem. 
Même chose !
+1 avec Dresden, Michelmau, et Schokolena !!! même moi j’ai eu droit à « aaaa mais si tu parles super bien l’allemand » !! (quand on connait mon niveau…)…à 80 % j’ai toujours rencontré des allemands étonnés qu’une française parle leur langue… et encore plus étonné, quand on ne fait pas des fautes, que eux font fréquemment (du genre /Bei/nach/zu…)
et encore plus 1 avec Dresden, on me demande souvent si je permets qu’ils me corrigent… ou bien on attend que j’ai fini mon explication et on me dit « j’ai bien compris, en allemand il y a un mot qui résume ce que tu viens de dire, c’est « tel » mot »…
mais tu sais Lalilou… les imbéciles existent partout… en France comme ailleurs !