Moi j’aime l’Apferschorle, ça me rappelle un peu le champomy des anniversaires de mon enfance.
J’ai lu toutes vos réponses et je suis étonné que personne n’en ait parlé, ce qui m’énerve, c’est la législation anti tabac. Je ne sais pas à quel niveau elle est fixée mais c’est du grand n’importe quoi. A la gare centrale de Stuttgart tout le premier sous sol est fumeur et les cendriers juste en haut des escaliers pour le deuxième sous sol. Autant dire que tous les travailleurs angoissés à l’idée de la journée de travail à venir tirent anxieusement sur leur cigarette dans une nappe de brouillard nicotinée qui me prique les yeux. J’ai meme inventé une nouvelle discipline á l’occasion : le 150 mètres apnée avec franchissement d’escalier.
L’ironie dans l’histoire, c’est que dès que les gens savent que tu es français, en tout cas ceux qui aiment bien réciter leurs clichés (vin, baguette, cuisses de grenouilles, hygiène douteuse et j’en passe), ils te parlent direct du français accro au tabac alors qu’honnêtement, je n’ai jamais vu autant de gens clopper que depuis que je suis en Allemagne. C’est à mon avis en partie dû à la publicité allemande qui entretient le cliché, je pense notamment à la pub Gauloise. C’est une invitation au meurtre de marketeux : Un mec accoudée à la barre de sa péniche (normal il est français, il est pas pressé, détendu, de toute façon il arrive au retard au taff d’habitude) petit déjeune un croissant à la main. Le slogan n’est pas traduit pour faire plus classe : « liberté, toujours » (d’ailleurs, c’est marrant, les pubs de parfums français à la télé restent aussi tout en français, même si la pub est tournée avec des acteurs américains).
Ce qui m’énerve en Allemagne, c’est que personne* n’ose traverser au rouge, même quand il n’y a pas de voiture… J’ai chaque fois l’impression de braver un tabou en traversant tout seul au milieu du boulevard désert.
*bon, p-ê pas « personne », mais en tout cas bcp de monde.
Ce qui m’énerve en Allemagne, c’est que je ne peux jamais arriver en retard au travail: les Allemands sont si ponctuels…
(ou « comment tourner une qualité en un défaut » )
Tu aurais dû entendre le monsieur dans sa voiture ouvrir sa fenêtre et pester contre moi, brave cycliste écologiquement correcte! Mon crime: je n’avais pas pressé le bouton qui bloque le carrfour entier pour laisser passer piétons et cyclistes, j’ai traversé au vert pour les voitures (il n’y en avait pas), et ca …après 22 heures! Si j’avais pressé, il aurait dû attendre plus longtemps… Ca c’est vraiment allemand! A tous ces messieurs (ce sont presque toujours des messieurs), je crie maintenant un mot tabou: « Blockwart! » (Mais j’avoue de prendre ce rôle parfois aussi. C’est enracinè dans les gènes )
pareil en suisse, personne traverse sauf moi qui court comme une dératée . et les pietons qui s’engagent sur les passages cloutés t’as interet à les voir parce que meme si t’arrive vite en voiture ils traversent parce qu’ils savent qu’ils sont prioritaires et que c’est respecté, contrairement à paris ou ils osent pas. ça fait drole au début, j’ai fait chauffer mes plaquettes de freins et j’ai frolé plusieurs fois la crise cardiaque
à Offenbourg,le jour des français (8mai), moi et ma femme nous traversions la rue sur un passage cloutés, avec une centaine d´autres.
une voiture est arriver tres vite ,en accelerant,il a fendu la colone en deux
ça gueullait "franzoschiche scheine ,cochon de francais (moi ),avec un bon coup de pied dans la portiére(moi ) pour lui apprendre á etre correct.
Dans les temps nazis, c’était celui résponsable d’un Block - carré de maisons, résponsable de l’ordre et de la politique, il était membre du parti et dénoncait les déviants. On dit parfois que les Allemands ont tendance à une mentalité de Blockwart.
Dans ce cas, c’était trop tard, il n’a plus entendu, mais dans d’autres, je n’hésite pas. A mon âge, on peut se permettre une telle remarque. (Et si la route ne monte pas après )