Je ne suis pas sûr de pouvoir l’expliquer de façon intelligente, mais ces deux formules marchent comme ça.
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n’est-ce pas un problème de détermination dans une phrase ??
« Ce n’est pas UN problème » sous-entend que tu parles de CE problème là.
tu peux aussi dire « ce n’est pas LE problème » quand tu parles de plusieurs sujets qui peuvent poser problème, et que CE sujet là n’est pas celui qui est le plus problématique.
Et « il n’y a pas DE problème »… pour moi ça parait simple, comme il n’y en a pas (de problème) on ne peut pas dire « il n’y a pas UN problème » parce que dans ce cas là, la négation n’est pas utile, puisqu’il y a finalement Un problème…
Je crois que vous avez raison… je reformule à ma façon, pour voir:
Ce n’est pas un problème
= on a un problème, dont on parle, et c’est de ce problème-là qu’on s’occupe : le jugement de négation, pour dire que l’autre a tort de prendre la chose pour un problème.
Il n’y a pas de problème
= on parle d’une situation et on se demande ouvertement s’il y aura des problèmes ou non. La réponse à cette question ouverte est non.
Mme Schneider me présente sa fille Katrin de 6 ans, parce qu’elle souffre d’une allergie. Elle se lamente d’une forte démangeaison de ses yeux et d’un rhume permanent. Après l’examen, je prescris un médicament.
Avant les adieux, Mme Schneider me raconte: « Hier, nous avons fait une excursion dans la forêt. En chemin, nous rencontrions un troupeau de moutons. Nous observions les animaux pendant quelque temps. - Le soir, nous parlions sur nos observations à la maison. Nous parlions aussi sur les jeunes agneaux. Mais, je n’étais pas très sûr si Katrin vraiment savait de quoi nous parlions. C’est pourquoi, je la priais d’une définition. - Mais, Maman! a-t-elle dit, c’est bien très simple: Un agneau, c’est le poussin du mouton! »
se lamenter est beaucoup trop fort. Elle se plaint, c’est déjà pas mal
les adieux ne vont pas non plus. On a l’impression que tu ne les reverras plus jamais. avant de se dire au revoir est mieux et peut etre le plus simple.
Quand tu racontes l’histoire, au passé composé, car ce sont a chaque fois des évènements uniques dans le passé.
parler de
Ah mislep, j’adore discuter passé simple/imparfait! Moi, je dirais: nous faisions une ex., parce que c’est le fond de l’histoire, et les évènements commencent seulement avec les moutons…
(Ca va me manquer après ma retraite imminente! )
Exact cri-zi; l’imparfait « plante le décor » et le passé simple évoque l’évenement qui se produit à l’intérieur du décor évoqué.
Le ciel était (imparfait) noir avec des nuages menaçants, le vent soufflait (imparfait) avec une violence inouïe, les branches des arbres s’agitaient (imparfait) et faisaient (imparfait) grand fracas, quand tout à coup un coup de tonnerre claqua (passé simple), un éclair illumina (passé simple) le ciel et une pluie drue se mit (passé simple) à tomber.
Certes, mais Mislep a dit « hier ». Ca change tout.
Hier, nous fîmes une excursion. Nous allâmes dans la forêt et …
Nous faisions und excursion. L’idée nous prit n’aller dans la forêt et …
Hier, alors que nous faisions une excursion, nous allâmes dans la forêt et…
Hendrik, un garçon de 7 ans, et son père viennent dans mon cabinet. Le fils souffre du mal de gorge. J’examine le garçon. Sa gorge est rouge foncée, les amygdales sont enflées et purulentes, Hendrik puer de sa bouche. Les ganglions lymphatiques au cou sont très enflés et sensibles. Je prélève un frottis de sa gorge. Mon employée l’emmène au laboratoire.
Quelques minutes plus tard, mon employée apporte un petit tube avec une bande de test dans la salle. Sur la bande on regarde deux marquages rouges. C’est la preuve que Hendrik vraiment souffre d’une infection de streptococces. J’explique le résultat au père. Puis, je prescris un antibiotique pour Hendrik.
Mais Hendrik n’a rien compris. Il demande le père pourquoi l’employée a apporté le tube et de plus, qu’est-ce que les marquages rouges sur la bande signifie. Le père sourit: « C’est signifie que tu es enceinte maintenant, mon fils! »
Alors je me permets juste de revenir un peu en arrière sur la question
ce n’est pas un problème / il n’y a pas de problème
car tout à fait par hasard, je suis tombé aujourd’hui sur la règle de grammaire correspondante. Il s’agit de points concernant la négation.
En effet, avec un article indéfini (un, une, des) ou partitif (de l’, de la, du), la négation se fait toujours avec de
→ as-tu de la confiture ? Non, je n’ai pas de confiture.
→ y a-t-il un problème ? non, il n’y a pas de problème.
Mais, avec c’est / ce sont , la négation se fait toujours en gardant le même article
→ est-ce le directeur ? Non, ce n’est pas le directeur.
→ est-ce un problème ? non, ce n’est pas un problème.
Mme Huber me présente sa fille Sarah dans mon cabinet, parce qu’elle a pris froid. Après l’examen, je prescris quelques médicaments. Puis, la mère me raconte:
"Le dernier samedi, Sarah a attendu son amie Vanessa. Les deux filles de 7 ans ont paisiblement joué l’une avec l’autre. Le soir, Vanessa a mangé le dîner avec ma famille. Puis, elle a eu la permission de passer la nuit chez Sarah. J’ai préparé un autre lit pour Vanessa dans la chambre de Sarah. Pour se coucher, les filles ont du monter l’escalier vers le deuxième étage. Mais, malheureusement, l’éclairage dans la cage d’escalier n’a pas marché. Vanessa a pris peur, car il a été très sombre.
Mais Sarah l’a consolé: Vanessa, tu n’as vraiment pas besoin d’avoir peur! Je t’accompagne dans la cage d’escalier, et je suis voyante!"
Le dernier samedi = Samedi dernier
ont paisiblement joué l’une avec l’autre = ont joué ensemble tranquillement (ou: gentiment)
a mangé le dîner = a dîné (« a mangé le dîner » existe, mais dans un autre sens: « le chien a mangé le dîner que j’avais préparé pour la famille, et on n’avait plus rien. »)
Pour se coucher = Pour aller se coucher
il a été très sombre = il faisait très sombre
l’a consolé = l’a consolée
tu n’as vraiment pas besoin d’avoir peur = il ne faut pas avoir peur!
la cage d’escalier peut être remplacée par l’escalier, tout simplement.