Merci cri-zi, je n’y aurais pas pensé!
A cause de « balles », et du verger en question, j’aurais plutôt penché pour Pferdeäpfel… Comme quoi… on a toujours raison de prétendre que j’ai l’esprit mal tourné!
Un jour, des parents ont emmené leur fils de 3 ans à l’hôpital. À la maison, le jeune garçon avait joué avec d’argent et, par hasard, il avait avalé une monnaie de 5 centimes. Maintenant, il s’est plaint de mal de gorge. De plus, il n’a pas pu avaler son repas.
J’examine le garçon et laisse faire une radiographie de son thorax. On peut découvrir la monnaie dans son oesophage. Elle ne peut pas bouger. L’enfant reçoit une narcose, et un spécialiste élimine la monnaie par gastroscopie. Après cette procédure, le garçon doit se reposer au lit à l’hôpital pour une nuit.
Le lendemain matin, je suis déjà en vacances après mon service de nuit. Les parents arrivent à l’hôpital pour aller chercher leur fils. Mon confrère me remplace et leur rapporte que l’enfant a reposé très bien pendant la nuit, et les parents reçoivent la permission de rentrer à la maison ensemble avec leur jeune fils. Le confrère les congédit et recommande: « La prochaine fois, voulez-vous faire manger votre fils un billet de 100 Euro, s’il vous plaît! Ensuite, il sera plus rentable pour nous pour le re-éliminer! »
Quelques jours avant Noël, une jeune mère turque vient dans mon cabinet, accompagnée par son fils Mustafa de 4 ans et une autre femme turque. La famille vit en Turquie et passe les vacances à la fin d’année en Allemagne chez les parents. La mère ne parle pas allemand, c’est pourquoi, l’autre femme les accompagne chez moi pour servir d’interprète de mon conseil. Je demande les femmes pourquoi elles sont venues. L’interprète me dit que Mustafa souffre d’« ovaires enflés ».
C’est une nouveauté pour moi! Après mes connaissances de l’anatomie, un garçon n’a jamais des ovaires. Je prie la mère de me montre le problème. Mustafa enlève son pantalon et son slip. Maintenant, on voit les parties génitales. Son scrotum est un peu enflé. Les testicules se trouvent dans une hernie inguinale.
Je peux apaiser la mère: D’abord, il n’y a pas des ovaires chez un garçon. Mustafa a deux testicules comme tous les autres garçons sur le monde. Maintenant, ce n’est pas grave! La famille peut passer les vacances en Allemagne sans souci! Retournée en Turquie, la mère doit bientôt présenter Mustafa chez un chirurgien turc qui l’opérera sans être pressé.
Il y a belle lurette que mon fils avait 3 ans. À ce temps, il était malade: Il était très pâle, fatigué toute la journée, et il ne voulait pas jouer. Nous sommes allés chez le pédiatre avec lui. Il a l’examiné et expliqué que le petit garçon a souffert d’une anémie. Il a du avaler un sirop de fer pour 3 mois. Heureusement, mon jeune fils aimait bien avaler des médicaments!
Un soir, j’ai voulu donner une cuillère de sirop à mon fils. Mais, il m’a prié d’ouvrir seul la bouteille. Je l’ai expliqué que la bouteille avait un couvercle spécial pour la sécurité que le fait impossible pour des enfants d’ouvrir la bouteille. Mais mon fils voulait l’essayer tout de même. J’ai cru qu’il pourrait l’essayer pendant que j’était partant. Le garçon devissait et devissait; la bouteille ne voulait pas laisser s’ouvrir. Mais, un quart d’heure plus tard, il ouvrait la bouteille par hasard. Puis, je l’ai donné une cuillère de sirop et fermé la bouteille. Plus tard, mon fils n’a jamais désiré d’ouvrir seul la bouteille.
Une semaine plus tard, mon fils avait avalé tous le sirop. J’ai raconté à mon fils que nous devrions aller à la pharmacie pour acheter une autre bouteille de sirop de fer. Le garçon était d’accord: « Et à la pharmacie, tu demandes une nouvelle bouteille pour moi, mais une bouteille sans couvercle défectueux, s’il te plaît! »
Mon employée habite dans un petit village, pas loin de notre ville. Elle a un fils de 7 ans. Le garçon va à l’école dans un autre village. Habituellement, il prend le bus pour aller à l’école. De temps en temps, la mère l’emmène à l’école avec la voiture.
Un jour, mon employée a pris un jour de congé. Ce matin, son fils n’a pas pris le bus, mais elle l’a conduit à l’école. La route vers le village voisin traverse une forêt. Mon employée a conduit la voiture dans cette forêt. Tout à coup, elle a vu un chevreuil mort qu’a été allongé à l’accotement. La mère a pensé qu’il n’était pas bien pour son fils de regarder le cadavre. Elle a prudemment reduit la vitesse et contourné le cadavre. Puis, elle a accéléré la voiture et continué la tournée vers l’école.
Son fils s’était assis au fond de la voiture. Il a vu sur la route. Tout à coup, il a dit à la mère: « As-tu regardé cela? Mais, c’était vraiment une très grande souris! »
J’ai examiné Martin, un garçon de 6 ans, et donné quelques conseils à sa mère. Maintenant, la mère me raconte:
Martin va à l’école primaire dans la première classe. Les élèves dans cette classe apprennent encore des choses très simples. Hier, ils ont reçu le devoir de classer les couleurs avec des objets ordinaires: Dans le livre, on a vu quelques images, les enfants ont du construire des phrases simples comme: Le citron est jaune; le ciel est bleu; la table est marron; et autres. Sur une image, on a regardé un grille-pain, et la couleur qu’on a du classer avec cet objet, était rouge. Martin a dit: « Et cela est rouge! » Mais la mère lui a demandé qu’est-ce qu’on peut regarder sur l’image.
« Mais, Maman, c’est très simple! » a répondu Martin, « il s’agit d’une machine pour monter et descendre une biscotte! » (en allemand: Eine Zwieback-Auf-und-Ab-Bewegungsmaschine!)
Georg, un garçon de 9 ans, entre dans mon cabinet, accompagné par sa mère. Il souffre de grand mal au ventre depuis quelques heures. Sa mère craint qu’il souffre d’une appendicite. Je prie le garçon de s’allonger sur le divan. Il le fait avec des problèmes. J’examine le gamin. Son bas-ventre est rebondi gonflé; a-t-il avalé un foot-ball? Au contraire de la mère, je ne suis pas d’accord qu’il s’agit d’une appendicite. Mais je suis convaincu qu’il s’agit d’une retention d’urine. La mère ne me le croit pas: « Mais non! Docteur! Ce n’est jamais l’urine! C’est l’intestin qui fait mal au ventre! »
Pour prouver mon avis, j’examine le ventre de Georg avec l’ultrason: Sur l’écran, on regarde une très grande zone noire, bien délimitée. C’est la preuve pour un grand réservoir d’eau. Mais Georg n’a pas besoin d’uriner. Je prends un cathéter et le pousse par son urèthre, une procédure trés inagréable! Puis, l’urine coule et coule sans interruption. Il me faut prendre plusieurs vases pour recueiillir l’urine. Enfin, j’ai recueilli 850 ml urine! (Un adulte ressenti besoin d’urine quand la vessie contient plus que 300 ml urine!). Enfin, j’écarte le cathéter. Georg saute du divan et est très soulagé: Le mal au ventre a disparu. Il quitte mon cabinet très heureux!
et alors Grand-Père ?? il n’y a plus personne qui te corrige !! Armes « Opa » !!
Alors… Je m’y colle
il souffre d’UN grand mal au ventre…
Sa mère craint qu’il NE souffre d’une appendicite
A-t-il avalé un BALLON de football ?? Contrairement à la mère, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une appendicite.
rétention (avec un é) // La mère NE ME CROIT pas … /// c’est l’intestin qui LUI fait mal au ventre.
ultrason : échographe ou appareil d’échographie
Sur l’écran on VOIT
C’est la preuve d’UN très grand réservoir d’eau (oder : c’est la preuve que la vessie est très pleine/ bien pleine)
… et le pousse dans son urètre, une procédue très désagréable !
recUEILLIR (faute de frappe ??? )
le terme « vase » n’est peut-être pas le bon… un récipient ?? un bocal ??? je ne sais pas dans quoi tu dois recueillir l’urine, donc… pour l’instant… je sèche un peu
Un adulte ressENT LE besoin d’urinER quand la vessie contient plus DE 300 ml d’urine.
Enfin, j’enlève le cathéter. Georg saute du divan et IL est très soulagé
Je ne comprends pas cette correction que resté comme citation:
La mére croit que son fils souffre d’une appendicite. C’est pourquoi, il a mal au ventre. Mais moi, je ne croit pas qu’il s’agisse d’une appendicite. Pourquoi il me faut dire: « Sa mère craint qu’il ne souffre d’une appendicite »?
Chère Sonka, tu as raison! Le blocage peut etre psychologique ou physique. Peut-être, le garçon a joué et supprimé son besoin d’uriner, car le jeux a été plus intéressant. Peu à peu, le besoin a disparu, mais le garçon a reçu le mal au ventre. On le connais chez des enfants.
Mme Huber me présente son fils Tim dans mon cabinet. Il a 7 ans et a pris froid et tousse beaucoup pendant la nuit. J’examine le garçon, mais je ne peux pas trouver quelques signes de bronchite. Je prie la mère de me décrire le caractère de sa toux: Est-elle plutôt enrouée et sèche ou est-elle plutôt humide et muqueuse? Mais la mère ne peut pas définir la qualité de la toux. « Je crois qu’elle est aboyante! » dit-elle.
Après l’examen, la mère se plaint du très mauvais appétit de son fils. Elle ne vraiment sait plus, qu’est-ce qu’elle doit cuisiner pour lui. Il n’est jamais content de son art culinaire et ne veut jamais achever son repas. Maintenant, mon employée dit vite: « Vous avez dit qu’il aboie, n’est-ce pas? Donnez lui donc la nourriture pour des chiens, s’il vous plaît, Madame! »
L’emploi du « ne » après un verbe qui exprime la crainte est une construction dérivée du latin.
En effet, en latin, timeo ne veniat se traduit par je crains qu’il ne vienne; timeo ne non veniat = je crains qu’il ne vienne pas. La construction latine est passée directement en français.
Du reste, l’allemand a aussi emprunté des constructions au latin, notamment le double accusatif, inconnu en français: pueros grammaticam doceo = j’apprends la grammaire aux enfants. Les Français font souvent la faute d’employer logiquement un datif, en allemand, quand l’allemand emploie le double accusatif latin:
Ich lehre die Kinder die deutsche Sprache = j’apprends l’allemand aux enfants