Chez le Pédiatre

Merci beaucoup pour tous vos voeux!
Et merci beaucoup, Sonka, pour ta double bise! Elle me laisse un peu rougir!
À l’avenir, je continuerai de raconter des blagues qui je peux voir dans mon cabinet. Les enfants donnent toujours une petite surprise!

Grand-Père

Comment peut-on « voir des blagues » dans ton cabinetn Grand-Père? :wink: Là, je crains de ne pas avoir très bien saisi le sens! :confused:

Andergassen, tu as raison! On peut raconter des blagues, un peut écouter des blagues, on peut lire des blagues.
Mais, moi, je vois des blagues, car je suis toujours participant de la situation quand l’enfant dit à moi quelque chose très marrant.
Ou j’écoute le récit d’une mère qui a vu un évènement chez son enfant.

Grand-Père

150 Un souhait de l’anniversaire:

Simon a bientôt 4 ans. Il vient dans mon cabinet pour un examen préventif. Pendant l’examen, je parle beaucoup avec lui. Je voudrais distraire un peu le garçon, et je veux entendre son langage.

« Bientôt, tu fêteras ton anniversaire, n’est-ce pas? » dis-je à lui. Il est d’accord: « Oui! C’est vrai! » - « Quel âge auras-tu? » demandé-je à lui. « J’aurai 4 ans! » répond-il. « Veux-tu inviter tes amis? » demandé-je à lui. « Oui! » dit-il, « Maman m’a permis d’inviter Sven et Marcel. Mais je veux aussi inviter Luca et Julian! » - « Très bien! Et ta mère, fera-t-elle un gâteau pour toi? » demandé-je à lui. « Oui, elle fera un gâteau de chocolat avec quatre bougies. Et moi, je les soufflerai! » - « Qu’est-ce que tu souhaites pour ton anniversaire, Simon? » demandé-je à lui. Il répond tout de suite: « Je me souhaite un robot qui range toujours ma chambre! » - « Très intéressant! Mais si le robot a rangé ta chambre, il est possible que tu peut-être ne trouveras plus tes jouets! Qu’est-ce que tu veux faire? » - « Non! Non! Pas de problème! » dit-il, « si je ne peux pas trouver mes jouets, j’appuierai un bouton au robot, et puis il cherchera les jouets pour moi, docteur! »

Grand-Père

j’adore les raisonnements logiques des enfants… :wink:

«  » Je souhaite (ohne ME) un robot… (etc) «  »

dis-je à lui = lui dis-je :wink:

j’écrirai : il est possible que tu ne retrouves plus tes jouets (possible et peut-être il me semble que ça donne 2 fois la même signification).

ensuite : qu’est-ce-que tu feras ? (oder besser : que feras-tu ? ).

j’appuierai SUR un des bouton du robot :wink:

151 La trottinette:

Tobias, un garçon de 5 ans, vient dans mon cabinet, accompagné par sa mère, parce qu’il souffre de mal de gorge. Après l’examen, il me montre fièrement sa nouvelle trottinette. Il s’agit d’une trottinette de modèle moderne qu’on appelle « trottinette city », produit en acier, avec deux petites roues.

« Très bien! » dis-je, « mais il te faut rouler prudemment avec cette trottinette! Ces véhicules roulent très vite! » - « Oui! » dit-il, « mais j’ai aussi un frein à la trottinette! » Il me montre la fonction. « Tu as raison! » dis-je, « mais ces trottinettes roulent très vite. Maintenant, nous avons beaucoup de gravillon sur les trottoirs dans notre ville à cause du verglas des jours derniers. Il est possible de tomber vite et de se blesser gravement. J’ai déjà vu autres enfants avec des blessures difficiles. »

« Je sais! » répond la mère, « mais je freine mon fils à temps! » - Tobias réagit avec entêtement: « Non! Maman! Il est moi qui utilise ce frein! » et il me montre encore une fois le frein de sa trottinette.

Grand-Père

Comme c’est mignon :laughing:

Merci bien, Elo, pour la correction!

Grand-Père

152 Il pue!

Une mère sort mon cabinet. Elle est en colère! Elle a voulu une ordonnance pour un médicament que je n’ai pas prescrit. Elle a discuté avec moi et puis avec mes employées, mais elle n’a quand même pas reçu l’ordonnance. Elle sort le cabinet et dit: « Aber das stinkt mir ganz gewaltig! » (Elle n’est pas du tout contente avec moi! Elle en a plein le dos de cette situation!)

À ce moment, un père et son fils de 3 ans entrent dans le cabinet. Le garçon a entendu les derniers mots de la femme. Il demande à son père: « Papa! Qu’est-ce que la femme pense? Ici, il ne pue donc pas du tout! »

Grand-Père

Ce doit être un jeu de mot avec les paroles de la mère mais j’avoue que je n’ai pas compris :frowning:

Bonsoir, Elo!
Je veux te donner une explication:
Das stinkt mir!il me pue! Probablement, on ne peut pas dire cela en français.
C’est-à-dire: j’en ai plein de dos!

L’enfant a entendu ces mots et les pris mot pour mot!

Grand-Père

:laughing: Merci pour l’explication Grand-Père

:wink:

:wink:

:laughing: je pense que si l’on veut rester dans la traduction « vulgaire » de la phrase allemande, on dirait en français :« ça me fait chier » !!

j’adore quand les enfants prennent nos phrases mot à mot… l’autre jour, ma mère disait à sa petite-fille (9 ans) « tu vois tu as de la chance d’être malade sinon tu n’aurais pas pu venir chez papy et mamy » (sous-entendu : tu aurais du aller à l’école) …

et mon neveu de 6 ans a répondu : tu parles d’une chance d’être malade !!! :laughing: :stuck_out_tongue:

Grand-père : elle n’est pas du tout contente DE moi :wink:

et dernière phrase je dirai :" ici ça ne SENT rien du tout" (donc ça ne pue pas… ) … :wink:

153 Un porc?

Beaucoup d’enfants dans mon cabinet aiment bien manger les oursons gélifiés après l’examen. Quelques enfants les demandent véhément. Mais, quelques parents ne permettent pas que leurs enfants mangent les oursons gélifiés, parce qu’ils sont membre de la religion islamique et ils savent que les oursons gélifiés sont produit à base de la gélatine qu’on fabrique d’os du porc. Mais, il est interdit pour les islamistes de manger quelque chose d’un porc.

Un jour, un garçon de 7 ans vient seul dans mon cabinet, car il a pris froid. Après l’examen, je donne à lui deux oursons gélifiés. Il les prend dans sa main et hésite de les manger. « Est-il un porc? » demande-t-il à moi. « Non », réponds-je, « c’est un ours! »

Au même moment, les oursons gélifiés sont vite disparus dans sa bouche!

Grand-Père

154 Un engagement comme médecin d’urgence:

Il y a belle lurette que je travaillais dans l’hôpital comme pédiatre. Un jour, le médecin-en-chef m’a prié d’accompagner la voiture du SAMU vers la ville voisine, car un prématuré est né. J’étais d’accord.

Quand j’ai sorti de l’hôpital, la voiture du SAMU m’a déjà attendu. La caisse d’incubation portable a déjà installée dans la voiture, deux secouristes m’ont attendus. J’ai monté la voiture, le chauffeur m’a prié de me fixer avec la ceinture de sécurité. Tout de suite, la voiture est allée. On a allumé le gyrophare et la syrène. La voiture est roulée à toute allure, moi, je suis tombé vers le gauche et vers le droite et a toujours tenté de me tenir dans ma siège. Nous sommes arrivés à un carrefour et le feu a été rouge. Mais le chauffeur est allé sur la voie opposée et a passé le carrefour, pendant les autres voitures ont attendu.

Dans la ville voisine, il y avait un petit hôpital avec une petite clinique gynécologique. Plusieurs femmes ont accouché dans cet hôpital à cause de l’atmosphère familiale dans cette clinique. En route vers la ville voisine, j’ai attendu que nous sommes allés à l’hôpital. Quand nous sommes arrivés dans la ville voisine, le chauffeur est tourné dans une petite rue bienqu’elle a été barrée. On a bâti des égouts dans cette rue, l’accès a été réservé seulement aux riverains. Le passage était trop exigu, c’est pourquoi, le chauffeur a pris le trottoir pour les roues gauches de la voiture du SAMU. Un peu plus tard, nous sommes arrivés à un autre carrefour. Je m’attendrais que le chauffeur a tourné vers la gauche, mais il est allé tout droit. Ca m’irritait! Nous sommes allés dans un quartier résidentiel et arrêtions devant un vieil immeuble. Le chauffeur m’a prié de monter au deuxième étage. L’escalier était trop exigu. Nous n’avons pas pu transporter la caisse d’incubation au deuxième étage. Arrivés au deuxième étage, nous sonnions. Une femme ouvrait la porte. « Où est le prématuré? » demandais-je. « Il se trouve dans la salle de séjour sur le canapé! » répondait-elle. Dans le couloir, je rencontrais un vieil homme qui me montait la porte dans la salle de séjour. Sur le canapé, je trouvais le prématuré, enveloppé dans une couverture. J’examinais le petit garçon, la circulation et la respiration étaient bien, mais le petit a pris froid. Un de deux secouristes venait, prenait le petit et sortait de l’appartement. La mère suivait. Je suivais aussi, mais je n’ai pas eu des informations sur la naissance. Dans le couloirs, je rencontrais encore une fois le vieil homme. « Certainement, vous êtes le grand-père du prématuré! Pouvez-vous me donner quelques informations sur la naissance? » demandais-je à lui. Il n’a pas pu me répondre, car les secouristes riaient à haute voix et me disaient qu’ils savaient tout et me donneraient les informations pendant le voyage retour. Dans la voiture, nous mettions le petit dans la caisse d’incubation et lui donnions une perfusion. Puis, la voiture est partie lentement, sans gyrophare et sans sirène vers l’hôpital dans notre ville.

Et c’est l’histoire: La femme était très corpulente. Soi-disant, elle n’a pas su qu’elle était enceinte. Elle est allée dans la ville pour faire les courses. En route, elle a tout à coup eu des maux de reins. Elle est rentrée à la maison et a téléphoné à son médecin de famille et lui demandé de faire une visite à domicile chez lui. Le docteur a dit qu’il a encore quelques patients dans son cabinet et qu’il voulait venir un peu plus tard. Entretemps, le petit prématuré est né à la maison sans soutien d’une sage-femme ou d’un médecin. La mère lui-même a coupé le cordon ombilical de son enfant. Le vieil homme qui je rencontrais dans l’appartement de la femme, n’a pas été le grand-père, mais le médecin de famille de la femme. C’est pourquoi, les secouristes ont ri à haute voix, quand je l’ai demandé s’il était le grand-père du prématuré!

La voiture du SAMU est bien arrivée à l’hôpital, le prématuré était accueilli dans le service de réanimation. Trois semaines plus tard, la mère et son enfant sortaient de l’hôpital et rentraient à la maison. Quelques années plus tard, je recevais l’information que le garçon poussait bien et venait à l’école maternelle, où il se portait très bien.

Grand-Père

Il y a belle lurette JE travaillais (ohne « que »).
car un prématuré était né.

quand je SUIS sorti de l’hôpital la voiture du SAMU m’attendait déjà.

…portable était déjà installée … deux secouristes m’attendaient…
JE SUIS monté dans la voiture… m’a prié de m’attacher (tu n’est pas obligé d’écrire « avec la ceinture de sécurité », quand on s’attache en voiture, c’est toujours avec la ceinture de sécurité.

[/b]

la voiture est partie.
sirène (pas avec un Y)
la voiture roulait
vers LA gauche et vers la droite,
et je tentais de me tenir dans mon siège
Le feu était rouge.
pendant QUE les autres voitures attendaient.

plusieurs femmes accouchaient dans cet hôpital…

Je m’attendrais à ce que nous soyons à l’hôpital.

le chauffeur A tourné dans une petite rue bien qu’elle (avec un espace) ait été (subjonctif) barrée.

On construisait des égouts,
l’accès était réservé

(je laisse la suite à quelqu’un d’autre, je manque de temps ce soir !! es tut mir leid ! )

Merci bien, Kissou, pour la première part de la correction.

J’ai continué de corriger l’autre part, mais je ne suis pas sûr s’il est correct, maintenant.

Grand-Père

j’ai un peu de temps… Je continue :wink:

je m’attendais à ce que le chauffeur tourne à gauche, …
résidentiel et nous nous sommes arrêtés devant …

caisse d’incubation = incubateur
… nous avons sonné.
une femme a ouvert la porte

qui me montrait la porte DE la salle de séjour (ou du séjour).
… respiration étaient bonnes mais le petit avait pris froid.

aussi… mais je n’avais pas eu d’information sur la naissance.

Vous êtes certainement le grand-père du prémature.

voiture, nous avons mis le petit dans l’incubateur et lui avons POSÉ une perfusion.
vers l’hôpital de notre ville.

et voici l’histoire.
elle ne savait pas qu’elle était enceinte.

le docteur lui a dit qu’il avait encore quelques patients dans son cabinet.

sans l’aide/// ou sans la présence d’une sage-femme ou d’un médecin.
La mère ELLE-MEME (LUI = un homme // Elle = une femme)
Le vieil homme QUe j’ai rencontré…
n’étais pas le grand-père, mais le médecin de famille.
quand je lui ai demandé…

le prématuré a été accueilli…

poussait bien et allait à l’école maternelle.

(que veux-tu dire par la dernière phrase « où il se portait très bien » ?? tu veux dire qu’il se comportait bien à l’école maternelle ?, dans le sens où il n’avait pas de retard par rapport aux autres enfants ou bien tu veux dire autre chose ? )

155 La fausse couche:

Un jour, quand je travaillais dans l’hôpital, j’étais le médecin de garde pendant un samedi. J’ai fait mon travail du matin et allais à la cafétéria de l’hôpital pour prendre mon repas. Quand j’ai pris place à table, mon bip sonnait. J’allais au téléphone de la cafétéria et répondais. La médecin de garde de la gynécologie me priait de venir à la salle d’accouchement, car elle s’occupait d’une femme enceinte qui attendrait une fausse couche un peu plus tard. Je ne comprenais rien: « Excusez moi, Madame, mais je prends mon repas, maintenant. Si vous me priez de venir pour une naissance, j’interromprai mon repas tout de suite! Mais pourquoi voulez-vous que je viens pour une fausse couche? Un pédiatre n’a rien à faire avec une fausse couche! » - « Venez vite, s’il vous plaît! » priait la femme. « La mère est dans la semaine vingt-huit de sa grossesse. Elle souffre déjà de contractions. Mais, moi, je ne peux pas ausculter des pulsations cardiaques de l’enfant. J’attends qu’elle aurait une fausse couche. Mais, je veux volontiers avoir votre aide! »

Je rendais mon repas à la serveuse de la cafétéria et la priais de tenir mon repas chaud. Puis, j’allais à la salle d’accouchement. La jeune mère était allongée sur le divan, de temps en temps en gémiante. La confrère se préparait à la naissance. Elle me remerciait gentillement pour avoir interrompu mon repas et être venu comme leur aide. Tout à coup, la jeune mère criait à haute voix, une grande fontaine sortait de son bas-ventre: La poche des eaux était cassée entre les contractions. Au même moment, la mère criait encore une fois, la fausse couche était née explosivement!

Jusqu’à ce moment, j’ai resté dans la salle d’accouchement complètement sans motivation! Pourquoi la confrère m’a rappelé? Un pédiatre n’a rien à faire à une fausse couche. Mais - maintenant, la fausse couche commençait à crier! C’est-à-dire: Il ne s’agissait pas d’une fausse couche - mais il s’agissait d’une naissance! Maintenant, j’avais une décharge d’adrénaline, j’étais stressé! Il me fallait réanimer la petite fille qui était née. Elle était prématurée et avait des problèmes de la respiration. Tout de suite, son teint était bleu. Je la donnais l’oxygène, mais elle ne se remettait pas. Alors, il me fallait introduire un tuyau pour la respiration artificielle. Puis, j’emmenais le petit bébé dans le service de réanimation et le mettais dans un incubateur.

Lundi, mes autres confrères revenaient. Chaque matin, nous avions la remise où le médecin de garde informait les autres médecins sur les évènements de la dernière nuit, et le lundi sur les évènements du weekend. Une de mes confrères aimait bien se moquer d’autres confrères. Quand j’ai rapporté sur l’évènement de la fausse couche, elle commençait à rire à haute voix: « Qu’est-ce qu’elle a dit? Venez à une fausse couche? » Elle ne pouvait pas se calmer, elle riait et riait. Au midi, elle allait à la cafétéria pour prendre son repas. Là, elle racontait à tous les confrères présents que la médecin de garde gynécologique m’a prié de venir pour une fausse couche. Un peu plus tard, cette médecin venait aussi pour prendre le repas, et tous les confrères riaient sur l’histoire. Mais elle niait d’avoir me prié pour une fausse couche. Mais, cela ne l’aidait rien: L’histoire restait dans l’hôpital pour beaucoup d’années. Il suffissait de dire le mot « La fausse couche », et toute l’assemblée commençait à rire pour très longtemps!

Quant à la petite fille, elle s’est reposé peu à peu, elle a appris de boire son lait, quelques semaines plus tard, elle a sorti de l’hôpital, accompagnée par sa mère. Le docteur qui s’occupait de la fille plus tard, l’a souvent adressé à mon chef pour un contrôle. Je me souviens bien: Un jour, elle est venue en poussant son landau de poupée. À ce moment, elle a eu 3 ans.

Grand-Père