Je crois me souvenir que nous avons déjà évoqué la différence entre « entendre » et « écouter »
Excuse-moi, mislep! Tu as raison!
Évidemment, ce n’est pas encore arrivé dans les dernières circonvolutions de mon cerveau!!!
C’est-à-dire: « Et puis, ils n’entendent rien plus! »
Je n’était pas sûr si on dit: … ils n’entendent rien plus … ou … ils n’entendent plus rien.
Grand-Père
… et puis… grand-père… les oreilles sont peut-être masculin en allemand… mais ELLES sont weiblich en Français
j’ai trop ri en lisant ce topic!!!
ah, les mots des enfants!!!
tiens, ça me rappelle mon propre fils; quand il avait environ 3 ans, il avait des idées extravagantes (genre: prendre tout seul le bus pour faire le tour de Paris -il y avait à l’époque un bus, le PC, qui faisiat le tour de Paris et vous laissait au même endroit où vous l’aviez pris, 3 heures avant…)
donc, je lui disais: ah non, pas question!!!
et il me répondait:
- ah si, question!!!
Tes témoignanges, Grand-Père, sont trop mignons!!!
MAIS on dit normalement en français: il s n’entendent (ou n’écoutent) PLUS RIEN (dans cet ordre); chose amusante, dans le parler limousin, on dit comme en allemand: rien plus!!!
Merci bien, Kissou!
Mais, les oreilles en allemand ne sont pas masculins! Elles ne sont pas aussi feminines, mais elles sont neutre: Das Ohr, die Ohren!
Grand-Père
auch nicht = non plus. Elles ne sont pas féminines non plus.
pfff… je n’y arriverai jamais !! Das Ohr… Das Ohr das Ohr… Merci Grand-père ! Ce topic devrait s’appeler « aide mutuelle » !:lol:
Je connais tellement de français qui ne font pas la différence entre entendre et écouter… ce n’est pas ce qui me trouble
le « j’éclaire dans sa bouche » me titille plus , je dirais plutôt simplement « j’éclaire sa bouche », mais il me semble qu’il existe une meilleure expression pour décrire cela… mais elle ne me vient pas.
D’autant plus qu’« entendre » peut également avoir un sens proche de comprendre:
« Je vous entend bien, mais je ne vous comprend pas »
175 L’obésité:
Samuel, un garçon de 11 ans, vient dans mon cabinet. Auparavant, j’ai toujours critiqué son obésité et demandé qu’il mange moins, mais qu’il se met plus en mouvement pour réduire son poids du corps. Chaque fois, quand j’examine un patient, je dicte le résultat en même temps à mon employée qui écrit le texte dans l’ordinateur.
Aujourd’hui, Samuel dit à moi: « Docteur, quand tu dicte le résultat de ton examen à ton employée, aujourd’hui, il y a un mot que je ne veux pas écouter! » - « Quel mot est-ce que tu ne veux pas écouter, aujourd’hui? » lui demandé-je. « C’est le mot « obèse » », répond-il. « D’accord! Je tenterai de n’utiliser pas ce mot! » dis-je.
J’examine le garçon et dicte le résultat en même temps à mon employée. « Son coeur frappe régulièrement sans bruit pathologique, son poumon est libre, on n’écoute pas de bruit respiratoire pathologique. Son ventre est tendre et … » Comment je peux l’exprimer sans offenser le garçon? Je réfléchis et cherche un autre mot dans mon cerveau!
« … et obèse! » dicte Samuel à mon employée.
Grand-Père
176 Les rayons de soleil:
Selina, une fille de 10 ans, est assise sur le divan dans la salle de traitement dans mon cabinet. Elle a passé ses vacances en Turquie. Après le retour en Allemagne, elle a attrapé froid. Mais elle n’a pas l’air d’une malade, car sa peau est bien bronzée.
Je dicte le résultat de mon examen à mon employée: « Sa peau est bien bronzée, son coeur …, son poumon …, son ventre …, ses tympans sont pâles et miroitent (c’est-à-dire: ils sont normals, pas d’otite!), … »
« Oui, docteur! » dit Selina, « C’est vrai! Les rayons de soleil en Turquie ne sont pas arrivés jusqu’à mes tympans! »
Grand-Père
177 Le gâteau:
Aujourd’hui, mes employées et moi, nous avons mangé un gâteau. Les dames étaient très étonnées: Qui est-ce qu’il fête son anniversaire, aujourd’hui?
Mais, personne n’a fêté son anniversaire aujourd’hui dans mon cabinet. Le 2 juillet 1990 était le premier jour quand j’ai travaillé pour la première fois dans ce cabinet, à l’époque comme remplaçant pour mon prédécesseur dans ce cabinet. Trois mois plus tard, j’ai repris le cabinet et travaillé ici pour ma propre responsabilité. Ce jour-là, mon premier jour dans le cabinet, a été 20 ans auparavant. Après mon avis, il était une bonne occasion pour manger ensemble un gâteau, aujourd’hui!
Beaucoup a changé depuis cette date. À l’époque, nous avons écrit tout sur papier, mais aujourd’hui, on travaille avec l’ordinateur. J’ai vu milles d’enfants dans mon cabinet pendant ces 20 ans. Les premiers enfants qui j’ai vu en 1990, sont déjà adultes, maintenant. Quelques mères qui viennent dans mon cabinet ensemble avec leurs enfants, aujourd’hui, sont été des patientes chez moi 15 ou 18 ans auparavant.
Grand-Père
178 Le carburateur:
Jonas, un garçon de 13 ans, vient dans mon cabinet, accompagné par sa mère. Il souffre d’un dysfonctionnement de sa digestion. Je lui demande s’il peut m’expliquer ses symtômes.
« J’ai mal au coeur! » dit-il, « et on entend toujours un vrombissement dans mon ventre. Mais, je n’ai pas encore vomi, et je n’ai pas de diarrhée! » - « Ah! Ton moteur est cassé! » réponds-je. Sa mère ri: « Moi, je crois que son carburateur est débloqué! »
Grand-Père
symptôme, elle rit. (« ri » ist das Participe passé.)
Merci, cri-zi, pour la correction!
Grand-Père
179 La pauvre fille sans sein:
Jeannette, une fille de 7 ans, vient dans mon cabinet pour la première fois, accompagnée par sa mère corpulente. La famille a habité dans la ville Hanovre jusqu’au avril. Le père a trouvé un nouvel emploi près de Stuttgart. C’est pourquoi, la famille a déménagé. La mère cherche un nouveau pédiatre pour sa fille.
Jeannette n’est pas malade, aujourd’hui. Mais elle souffre d’asthme et prend des médicaments spécials chaque jour. Maintenant, elle a besoin d’une nouvelle prescription de ces médicaments.
Jeannette est assise sur mon divan. Elle fait un visage sombre et dit: « Mon autre pédiatre était très mauvais! » - « Pourquoi crois-tu que ton autre pédiatre était mauvais? » lui demandé-je. « Oui! Il était mauvais! » dit-elle, « il n’a pas une fois remarqué que je manque un sein! » - « Mais, tu as 7 ans, maintenant. Toutes les autres filles de cet âge n’ont pas encore un sein! Il te faut attendre encore! » - « Non! » dit-elle, « moi, je suis une femme, et toutes les femmes ont un sein. Vois seulement ma mère! » (Elle a raison: Sa mère a un très grand sein, mais elle a déjà plus que 30 ans!)
La mère rit: « Jeannette s’occupe de ce sujet déjà depuis longtemps! Elle est impatiente et ne veut pas attendre! »
Grand-Père
180 Un accident à vélo:
Quand je travaillais dans l’hôpital comme pédiatre, un confrère m’a téléphoné et me prié de travailler comme son remplaçant dans son cabinet pour trois semaines. Il a voulu partir en vacances en été, mais l’activité dans son cabinet devait continuer. C’est-à-dire: Moi, j’ai pris des congés non payés pour 3 semaines dans l’hôpital et travaillé dans son cabinet ensemble avec ses employées pendant ces 3 semaines. Pour moi, il était nécessaire de faire mes propres expériences dans un cabinet, car j’ai voulu m’établir dans mon propre cabinet plus tard.
Un lundi pendant ces trois semaines, une mère m’a téléphoné: Hier, le dimanche, sa fille de 7ans a roulé à vélo dans le cour de sa maison. Tout à coup, la fille est tombée, un peu plus tard, elle s’est plainte de mal de tête et a vomi. La mère l’a met au lit et téléphoné le médecin d’urgence. Il est venu et a examiné la fille. Il a dit que la fille a souffert d’une commotion cérébrale. Il a demandé que la fille restait au lit, et que la mère devait contacter son pédiatre le lendemain. La mère m’a prié de faire une visite à domicile, car sa fille devait rester au lit.
Moi, je suis allé en voiture chez la famille pendant la pause de midi. J’ai trouvé la fille au lit, mais en bonne condition. J’ai examiné la fille rigoureusement. Elle m’a raconté de son accident. Elle s’est plainte encore de mal de tête, mais n’a plus vomi encore une fois. J’ai parlé avec la mère sur l’accident. Oui, elle souffre d’une commotion cérébrale comme le médecin d’urgence hier avait déjà dit. Il était nécessaire que la fille restait au lit. Demain, elle pouvait se lever pour manger les repas à table, pour aller aux toilettes, pour se laver, mais sinon elle devait rester au lit. Le mercredi, elle pouvait se lever pour une demi-heure le matin et pour une autre demi-heure l’après-midi, sinon rester au lit. Le jeudi, elle pouvait se lever pour une heure le matin, pour une autre heure l’après-midi, sinon rester au lit. Le vendredi, elle pouvait se lever pour deux heures le matin, pour deux autres heures l’après-midi, sinon rester au lit. Le samedi, elle pouvait se lever tout le jour.
À ce temps, les chirurgiens et les pédiatres dans notre hôpital ont eu une dispute, s’il était nécessaire de faire un éléctro-encéphalogramme après un tel accident. Les chirurgiens étaient contre cet examen, mais les pédiatres ont toujours demandé cet examen spécial. C’est pourquoi, j’ai écrit un transfert pour la fille pour cet examen. J’ai dit à la mère qu’elle devait aller ensemble avec sa fille à l’hôpital seulement pendant ces deux heures au matin, quand la fille pouvait se lever le vendredi et demander un éléctro-encéphalogramme.
Le vendredi, l’après-midi, mon chef m’a téléphoné: Il a rapporté que la mère et sa fille sont venues à l’hôpital ce matin, elles ont déposé le transfert que j’ai écrit à la réception et demandé cet examen. La salle d’attente a été pleine, beaucoup de malades sont venus ce matin. L’employée de mon chef a dit que la mère et sa fille devaient attendre pour au moins 2 heures. Non! la femme a dit. « Le docteur a demandé que ma fille doit se coucher au lit après 2 heures. Il est nécessaire que l’examen a lieu pendant ces deux heures! » L’employée m’a très bien connu et c’est pourquoi, elle a pris cette instruction au sérieux. La fille a obtenu l’examen tout de suite. L’employée a regardé quelques modifications pathologiques dans l’éléctro-encéphalogramme et le tout de suite montré à mon chef. Il est venu et a parlé avec la mère. Il l’a demandé si on a déjà fait une radiographie de la tête de sa fille. Non, la femme a dit. Alors, mon chef a envoyé la fille vers le radiologue dans l’hôpital. Un peu plus tard, le radiologue a téléphoné mon chef: La radiographie de la tête était mal. Ils ont décidé de faire aussi une tomographie de la tête. Avec ces deux radiographies, on a trouvé que la fille a souffert d’une fracture de sa calotte occipitale crânienne, non seulement de sang, mais aussi d’air ont pénétré dans l’intérieur de sa crâne. On a discuté s’il était nécessaire de faire une grande opération (la trépanation de la crâne) chez la fille. - Quand j’ai écouté le rapport de mon chef, j’ai eu le coeur serré! (En Allemagne, on dit: Mon coeur est tombé dans mon pantalon!)
Environ deux semaines plus tard, le confrère est retourné de ses vacances et moi, j’ai recommencé de travailler à l’hôpital. Le premier matin, nous avons fait la visite chez les enfants scolaires. Nous sommes entrés dans la première chambre, et là, la jeune fille s’est couchée au lit. Sa mère était assise à côté de son lit. Mon chef m’a prié de rapporter sur l’accident. Moi, je me suis contenu au fond de la salle et a expliqué ce que j’ai connu sur l’accident et comment j’ai traité la fille. Mon chef a expliqué le déroulement suivante et m’a dit que je ne pouvais jamais compter seulement sur le diagnostic du médecin d’urgence. Mais la fille s’est passée très bien. On avait renoncé de faire la grande opération. - Puis, nous avons continué la visite chez les autres enfants.
Quand la visite était finie, l’infirmière est venue chez moi et m’a prié d’aller encore une fois chez la fille et sa mère. La mère voulait me dire quelque chose. Mon Dieu! ai-je pensé, maintenant, elle m’expliquera qu’elle veut porter plainte contre moi. Mais, rien n’a passé: La mère m’a donné sa main et remercié que j’ai insisté sur l’éléctro-encéphalogramme ce vendredi pendant les 2 heures où sa fille pouvait se lever. Si j’ai cru que cet examen n’était pas nécessaire (comme les chirurgiens le disaient), on n’a jamais trouvé cette fracture, et plus tard, on avait étonné sur le mal de tête ou autres complications que la fille peut-être pouvait avoir.
La fille était très bien bientôt. Aujourd’hui, elle est une femme de 28 ans!
Grand-Père
Ach ja, die si-Sätze! « Si j’avais cru que cet examen n’était pas …, on n’aurait jamais…et on aurait été étonné… »
Merci bien pour la correction, cri-zi!
Tu as raison, pour moi, il est difficile avec ces phrases!
Mais, je suis enchanté, si j’ai seulement fait ces fautes dans le long texte.
Grand-Père
désolée… il y en a d’autres Grand-Père, mais personnellement je manque de temps…
par exemple /
La radiographie de la tête était mauvaise (au lieu de mal)
La trépanation DU crâne
mais ça reste compréhensible