Je corrige seulement deux ou trois fautes par texte, je crois qu’on ne peut pas retenir plus de corrections. Mais j’ai admiré ce texte si long avec peu de fautes de toute facon.
Le dernier samedi, j’ai appris dans mon cours qu’on apprend une langue étrangère le mieux quand on commence à l’apprendre avant l’âge de 13 ans.
Ca ne m’étonne pas que j’écris la langue française avec beaucoup de fautes, car j’ai commencé à apprendre le français après l’âge de 50 ans! Mais, je me donne la peine de les annoncer si bien si possible!
Grand-Père
Après 60, c’est encore plus dur! J’ai commencé l’Iwrit (Hébreu moderne) à cet âge, et c’est très difficile. Mais avant, je n’avais pas l’occasion.
D’ailleurs, grand-père, je ne comprends pas ta dernière phrase.
Correction de ma dernière phrase:
Mais, je me donne la peine de les éviter si bien si possible!
Grand-Père
P.S.: Chapeau, cri-zi! Iwrit après l’âge de 60 ans!
Déjà qu’à 20 ans, je me sens dépassé en tentant (en ce moment plus trop) de perfectionner une langue ce qui me fait oublié tout ce que j’ai pu apprandre en anglais, italien, le peu de russe ingurgité et mon francais aussi. Félicitation à vous deux, d’avoir le courage de vous lancer dans ces apprentissages.
Grand-père:
« Il a demandé que la fille restait au lit, et que la mère devait contacter son pédiatre le lendemain. »
Il a demandé que la fille reste au lit et que la mère contacte …
Les imparfaits après le que ne passent pas. Sinon il est possible de dire
Il a dit que la fille devait rester au lit et que la mère devait contacter …
Si quelqu’un de plus compétent que moi pouvait m’expliquer pourquoi cela fonctionne comme ça, si c’est bien le cas…
et la phrase exacte grand-Père est :
mais je me donne la peine de les éviter AUTANT que possible
A la base, il me semble que Grand-Père a déjà bien compris la concordance des temps: il disait qu’il allait (contrairement à l’allemand: « il disait qu’il va ou irait ») sauf que, ici c’est l’exception de l’exception
Parce que on entre dans l’univers fascinant du subjonctif…un vrai champs de mines pour tout apprenant! demander, vouloir que…. + subj.
Oui mais pourquoi du subjonctif ?!
En gros c’est juste une exception, un truc que l’on apprend/ que l’on sent?
Ma propre langue me déprime
Alors là, l’histoire et les raisons du subjonctif aucune idée…
Je galère déjà trop avec sa simple application!
Merci beaucoup pour toutes les corrections ici!
Le subjonctif m’a toujours mal à comprendre!
Peut-être plus tard, je comprendrai le sens du subjonctif, peut-être jamais?
Grand-Père
181 Un cas très intéressant!
Un jour, une mère me présente son fils de 16 mois dans mon cabinet, car elle a trouvé une enflure dans sa aine droite. J’examine le garçon et trouve une hernie inguinale. Je donne un transfert pour le chirurgien à la mère et la prie de présenter son fils chez lui.
Quelques jours plus tard, la mère et son fils reviennent dans mon cabinet. Le chirurgien a examiné le garçon. Il veut opérer l’hernie inguinale dans son cabinet. Il a prié la mère de me présenter son fils pour un examen avant l’opération pour estimer le risque pour l’anesthésie générale pendant l’opération. Il pense qu’il n’est pas nécessaire de prendre une prise de sang pour cet examen. Moi, j’examine le fils. Mais, je ne suis pas d’accord de renoncer la prise de sang. Après mon avis, il est absolumment nécessaire d’obtenir une information du laboratoire. C’est pourquoi, je remplis 3 récipients avec le sang du garçon et les envoie au laboratoire.
Le lendemain, je reçois les résultats de la prise de sang: La coagulation n’est pas correcte! Au début, je crois que j’ai fait une faute pendant la prise de sang. Je téléphone à la mère et la prie de revenir dans mon cabinet pour une autre prise de sang. Maintenant, je prends le sang très prudemment et contrôle toutes les parties pendant cette procédure. Tout va bien. Mais le laboratoire me téléphone l’après-midi: le résultat de l’analyse de la coagulation est la même comme quelques jours auparavant. Le docteur du laboratoire me prie d’envoyer tous les deux, la mère avec son fils, directement vers le laboratoire. Il veut prendre une autre prise de sang chez tous les deux. La mère et son fils vont en voiture au laboratoire. Le docteur prend le sang de tous les deux. Le résultat: La mère et son fils ont la même faute dans sa coagulation.
La mère téléphone à la grand-mère et raconte de ses évènements au laboratoire. Tout de suite, la grand-mère s’adresse à son docteur et le prie de prendre une prise de sang chez lui. La grand-mère a remarqué qu’elle reçoit des grands hématomes après des blessures très banales, déjà depuis longtemps. Son docteur trouve le même résultat de la coagulation. Plusieurs membres de la famille souffrent d’une syndrôme von Willebrand, une maladie où on a un défect de la coagulation. Ces patients peuvent perdre beaucoup de sang après une petite blessure.
Le docteur du laboratoire dit qu’il est interdit pour le chirurgien d’opérer le garçon dans son cabinet, car il est trop dangereux! On doit faire l’opération à l’hôpital seulement et donner une transfusion spéciale avant l’opération. Sinon, le garçon peut perdre trop de sang pendant l’opération.
Quelques semaines plus tard - l’opération est déjà fait à l’hôpital, et le garçon va très bien! - la mère me raconte qu’elle a fait au monde sa première fille par césarienne. Personne n’a connu le fait de la coagulation défectueuse chez la mère. Elle a perdu beaucoup de sang pendant la césarienne. Les docteurs ont eu des grands problèmes d’arrêter le saignement pendant l’opération. Bientôt, la mère n’avait pas survécu l’opération! La mère a plus tard cru que les docteurs ont fait des fautes pendant son opération. Personne n’a examiné pourquoi la mère avait perdu beaucoup de sang pendant l’opération. Mais maintenant, à cause de l’opération de son fils, et car j’avais insisté sur une prise de sang avant l’opération, elle a compris les relations.
Grand-Père
Un point qui ne va pas du tout dans ton expression :
Bientôt, la mère n’a pas survécu l’opération! => La mère a failli ne pas survivre à l’opération
Quelle histoire !
et aussi en français « on MET au monde un enfant » (tu as écrit « fait au monde »… pour une fois que les français n’emploient pas le verbe faire… )
AAA… ce facteur de Willebrand… il aura fait couler beaucoup d’encre
Merci bien pour vos commentaires, Sonka et Kissou!
Grand-Père
182 La stomatite:
Manuel, un garçon de 3 ans, est assis sur le divan dans mon cabinet. Il souffre de fièvre et a mal de gorge. Il refuse de manger parce qu’il brûle dans sa gorge. J’examine le garçon. Sa gorge est très rouge, on voit beaucoup de vésicules au gosier, au palais et à la langue.
« Tu as dit qu’il brûle? » dis-je. « Oui! » répond-il, « il brûle beaucoup! » - « Peut-être, je peux appeler aux pompiers! » - « Non! » répond-il, « il n’y a pas de feu! » - « Pas de feu? Laisse me voir encore une fois dans ta bouche! » Il ouvre sa bouche. « Oui! Tu as raison, Manuel! Il n’y a pas de feu et non plus de fumée! » - « C’est vrai! » dit Manuel. « Tu sais bien que moi, je ne suis pas de dragon! »
Grand-Père
J’adore tes histoires, Grand-Père
As-tu déjà pensé à les publier ?
183 Une réponse rapide:
J’entre dans la salle de traitement dans mon cabinet. Une famille m’attend ensemble avec son fils de 3 ans. Il va à l’école maternelle depuis quelques mois. Là, il a déjà appris de n’avoir pas sa langue dans sa poche.
Je salue et demande: « Bonsoir, famille Müller! Qu’est-ce qu’on peut faire ici? »
« Tiens ta gueule! » répond le petit.
Les parents sont effarés.
Grand-Père
en français c’est « ferme ta gueule » Grand-père (si j’ai bien compris le sens que tu voulais donner à la phrase)…
bon début pour un gamin de 3 ans…
184 L’éducation sexuelle:
Alexander, un garçon de 13 ans, vient dans mon cabinet pour un examen préventif. Cet examen se compose de plusieurs éléments: un examen corporel, un contrôle de son acuité visuelle et de son ouïe, une analyse de sang et un grand dialogue sur des thèmes différentes, par exemple sur les modifications corporelles pendant la puberté, sur les dangers de fumer et de boire l’alcool, sur la sexualité et les possiblités différentes de la contraception, et autres. Alexander est très intéressé et parle beaucoup de ces thèmes.
Après l’examen, il rentre à la maison. Il a une soeur qui a déjà 18 ans. Il lui donne un rapport sur l’examen et le dialogue avec moi. Ensuite, il dit: « Si tu as peut-être quelques problèmes avec la contraception, tu peux volontiers t’adresser à moi. Mon docteur m’a fait une très bonne éducation sexuelle. Maintenant, je suis bien au courant! »
La soeur est une amie d’une de mes employées. Elle l’a raconté ce dialogue avec son frère avec plaisir. Mon employée m’a raconté du dialogue d’Alexander à la maison. - Mais, évidemment, Alexander venait trop tard avec son offre à son soeur: 6 mois plus tard, sa soeur me présente son nouveau-né dans mon cabinet!
Grand-Père
… A priori Grand-père, soit la soeur ne t’avait pas eu comme pédiatre à l’âge de 13 ans… soit elle n’avait pas écouté sérieusement ton discours sur l’éducation sexuelle