Les jeunes parents me présentent son fils Joel pour un examen préventif dans mon cabinet. Le garçon a 3 mois. Pendant l’examen, je parle avec les parents. Ils sont très contents de son fils. La mère allaite son bébé complètement, il boit très bien et ne vomit jamais, il fait son rot très bien après son repas. Il doit très bien pendant la nuit. Mais la mère se craint que Joel a peu de transit intestinal: Depuis quelques semaines, il fait ses besoins seulement une fois par semaine. Mais, chaque soir, il s’esquinte beaucoup de faire ses vents, et si un vent sort son corps, il éclate fortement et on sent une odeur très mauvaise. J’explique à la mère qu’il est tout normal: L’intestin de bébé n’a pas encore mûri. C’est pourquoi, l’intestin produit beaucoup de gaz qui ballonne son intestin. Cela fait le mal au ventre pour le bébé. Mais, après trois ou quatre mois, son intestin sera mûri et le ballonnement disparaîtra.
J’examine le bébé. Tout à coup, il pue violentement dans la pièce, mais on n’a pas endendu de bruit. « Joel! Tu as vraiment raison! » dis-je au garçon, « si tes vents n’éclatent pas encore, ils doivent du moins bien puer! »
Torsten, un garçon de bientôt 4 ans, vient dans mon cabinet pour un examen préventif. Pour distraire le gamin un peu pendant l’examen et aussi pour analyser ses connaissances de la langue, je parle un peu avec lui.
Je demande à Torsten, s’il a déjà ouvert la fenêtre de son calendrier de l’avent, aujourd’hui. « Oui! » dit-il. « Qu’est-ce que tu as trouvé? » demandé-je. « J’ai trouvé un train! Un train de chocolat! » répond-il. « Ah! » dis-je, « mais où peut-on partir en voyage par le train de chocolat? » demandé-je. « C’est trop tard! » dit Torsten, « le train a déjà roulé dans mon ventre! »
les jeunes parents me présentent LEUR fils
(je suis seule c’est MON fils // Le couple me présente LEUR fils // )
Même faute : ils sont très contents de LEUR fils.
il fait très bien son rot…
il doRt
.
mais la mère CRAINT que Joël ait peu de transit…
vents = le mot est bon, mais de plus en plus rare dans la langue française, on parle plus souvent de pets.
J’explique à la mère QUE tout est normal : l’intestin de bébé n’est pas encore mûr.
(pour il s’esquinte : je ne vois pas trop le sens que tu veux lui donner… ce serait plus '« il s’escrime », c’est à dire « il s’efforce »… non ? )
de gaz qui ballonnent (pluriel)
son intestin sera mûr
Tout à coup, ça sent très mauvais dans la pièce, mais on n’a pas enTendu de bruit.
pour celle du calendrier de l’Avent… on écrit « demandais-je » car tu parles à l’imparfait, et « demandé-je » est un présent (qu’à mon avis on n’utilise pas dans la langue courante… mais j’ai un gros doute là… )
Oui, au présent c’est demandé-je. Ce n’est pas très courant dans le sens où, à l’oral, on n’utilise jamais les inversions (donc ni demandé-je, ni demandais-je, ni dis-je, etc.)
Par contre, à l’écrit, c’est tout à fait normal.
Une jeune famille me présente son nouveau-né pour un examen préventif. Le petit crie beaucoup pendant l’examen. Puis, je fais une échographie de ses articulations de la hanche. Cette échographie est un élément de l’examen préventif. Le bébé crie encore.
Après sa naissance, on a examiné le bébé dans l’hôpital et trouvé une modification de ses reins. On a recommandé de faire une échographie des reins entre 4 et 6 semaines plus tard. Le père me prie de faire une échographie des reins de son fils, maintenant. Mais, moi je dis non! Tout l’examen et aussi l’échographie ont été très fatigants pour le bébé. De plus, nous n’avons pas projeté cette autre échographie dans ce rendez-vous, mais autres enfants attendent encore. Enfin, le bébé est trop jeune, il n’a pas encore l’âge entre 4 et 6 semaines. Je recommande de faire cette échographie en janvier après les jours de Noël et le nouvel an, car à ce temps, le fils a 5 semaines. La famille a déménagé de Russsie 10 mois auparavant. Le père ne comprend pas encore toute ma déclaration. Je la répète lentement. Maintenant, le père a compris. Mais il dit qu’il a grande peur. Il veut bientôt savoir si les reins de son fils sont malades ou frais. Je peux bien comprendre la peur du père. C’est pourquoi, nous faisons un nouveau rendez-vous une semaine avant les jours de Noël pour l’échographie des reins.
Le père est soulagé! « Merci beaucoup, docteur, pour votre compréhension! » (Vielen Dank für Ihr Verständnis!) dit-il. Mais, il se corrige: « Oh! Pardon, docteur! Je voudrais dire: Merci beaucoup pour votre raison! » (Vielen Dank für Ihren Verstand!) Nous rions! Je le corrige: « Non, monsieur! Votre première expression a été correcte! » Le père gémit: « La langue allemande est très difficile pour moi! J’habite ici déjà depuis 10 mois, mais je n’ai pas encore appris cette langue! »
Madame Schmidt me présente sa fille Vanessa dans mon cabinet. Elle a 5 ans et pris un peu froid. Après l’examen, je prescris des médicaments pour Vanessa, ensuite, sa mère me donne le carnet de vaccination pour un contrôle. Je lis la documentation. Tout est bien! La prochaine vaccination sera en 2011. Je donne quelques conseils à la mère. Enfin, Vanessa et sa mère sortent de la salle. Je reste encore au bureau et écris la documentation dans mon ordinateur.
Un peu plus tard, la porte s’ouvre très lentement. Peu à peu, la tête de Vanessa paraît derrière la porte. Elle me demande: « Docteur! As-tu vu que ma dent bouge déjà? »
Aujourd’hui, j’ai écrit la petite 200ème histoire! Je connais encore plusieurs autres histoires.
Voulez-vous encore continuer à lire ces histoires? Ou vous trouvez que c’est ennuyeux, entre-temps?
Si vous voulez lire mes autres histoires que j’ai entendu dans mon cabinet, volontiers je continuerai à écrire.
Mais, je peux comprendre aussi que vous pensez que ça suffit, maintenant!
il faudrait juste que nous soyons plusieurs à trouver le temps… de te corriger… Puisque… après tout, tu nous racontes ces histoires pour améliorer ton français
Simone, une fille de 16 ans, vient dans mon cabinet parce qu’elle souffre d’une bronchite. Elle est déjà une jeune et jolie femme. Elle tousse beaucoup. Je la prie de déshabiller son pullover et sa chemise, car je veux ausculter ses poumons. Ensuite, Simone est assise sur le divan. Elle porte encore son soutien-gorge très bien rempli par sa super poitrine! Je commence à ausculter les poumons. Pour examiner aussi les poumons de la côté latérale, j’attire un peu la bordure du soutien-gorge et mets la tête de mon stéthoscope dedans le bonnet contre sa poitrine.
Tout à coup, un petit papier tombe du bonnet sur le sol. Je me penche et ramasse le papier. Sur le papier, on lit des formules différentes de la chimie. « Oh, pardon! » dit Simone. « J’ai besoin encore de ce papier pour mon test de chimie à l’école, aujourd’hui! » Elle attrape le papier tout de suite et le remet dans son soutien-gorge.