Je tire un peu sur la bordure du soutien-gorge (au lieu de « attirer »)
…dans le bonnet (au lieu de « dedans »)
On lit des formules chimiques (« verschiedene » ne se traduit pas pas en général en français, sauf si on veut vraiment mettre l’accent sur la différence).
J’ai encore besoin de ce papier
Merci bien pour les corrections, Mislep et Andergassen!
Grand-Père
202 Le marchand de sable:
Mme Brunner présente sa fille Sarah dans mon cabinet. Sarah a 2 ans. Elles viennent pour un examen avant une petite opération qu’aura lieu quelques jours plus tard. Après l’examen, je dois prendre de sang. Sarah a grande peur, elle pleure sans arrêt.
La mère veut volontiers calmer sa fille. Mais Sarah pleure toujours. Mme Brunner dit: « Sarah! Nous avons déjà discuté à la maison: Sais-tu encore que tu recevras si tu es sage chez le docteur? » Sarah pleure et hoche sa tête. « Ah! Un petit cadeau! » dis-je, « qu’est-ce que tu recevras? » Sarah pleure et ne dit rien. Mme Brunner dit: « Sarah, à la maison, je t’ai promet d’acheter un marchand de sable, si tu es sage chez le docteur! » Sarah pleure et hoche sa tête. Je suis un peu étonné: « Un marchand de sable? Mais qu’est-ce qu’on peut faire avec un marchand de sable? » demandé-je à la fille. Elle sanglote seulement. Je répète ma question à Sarah. « Une grande saloperie! » répond-elle et continue à pleurer.
Grand-Père
Es wurde schon gesagt: « demandé-je » ist höchste Stilebene und passt nicht in diesen alltäglichen Zusammenhang. Es ist auch , so hinten angehängt an den Fragesatz, eine typisch deutsche Konstruktion. Im geläufigen Fr. stellt man es an den Anfang, dann vermeidet man die Inversion.
J’explique en ald. parce que c’est un Allemand à qui je m’adresse, les Francais n’ont pas besoin de cette explication.
Je n’ai pas très bien saisi le rapport entre « Sandmann » et « grande saloperie ». Ou pensais-tu à un autre terme, Grand-Père?
Quelques corrections, si tu permets:
Mme Brunner amène sa fille dans mon cabinet (« présente » est très formel)
une opération qui aura lieu…
…, je dois faire une prise de sang
Sarah a très peur
La mère veut calmer sa fille (« volontiers » est de trop, si tu veux néanmoins garder le sens de « möchte », tu peux mettre au conditionnel: voudrait)
Sais-tu encore qu’est-ce que tu recevras (de préférence à cette inversion (voir remarque de cri-zi plus haut), on pourra dire : Tu te rappelles ce que tu auras, plus courant)
Je t’ai promis
Merci bien pour les corrections, cri-zi et Andergassen!
Andergassen, tu as raison: Comme adulte, on ne comprend pas ce rapport. Mais les enfants de 2 ans ont une autre façon de penser que les adultes. Comme pédiatre, je suis souvent confronté avec cette situation. Dans les histoires, je ne peux pas rendre l’expression du visage que les enfants ont en même temps.
L’expression du visage et la façon infantile de penser en même temps, c’est toujours marrant!
Grand-Père
Bien sûr, mais je vois pas quelle « grande saloperie » une enfant de 2 ans pourrait inventer avec un « marchand de sable ». Ou est-ce moi qui ai l’esprit mal tourné?
je suis comme Andergassen… Je ne comprends pas non plus le rapport entre le marchand de sable, et la saloperie …
ou bien pense-t-elle déjà que le marchand de sable n’existe pas, et que c’est donc de la « fumisterie » ?? une histoire sans queue ni tête…; ??? si c’est ça, elle est précoce à 2 ans !
Là je crois que tu es sur la bonne piste, Kissou! Sans doute que Grand-Père y est allé un peu fort avec « saloperie »!
Je n’avais pas compris non plus, mais avec l’explication de Grand-Père, je crois comprendre… qu’il n’y a justement rien à comprendre ! Et c’est ça qui doit être drôle.
Un enfant de 2 ans n’a jamais la façon de penser logiquement comme un adulte.
La réponse complètement imprévue était marrante dans cette situation.
Grand-Père
Moi ca m’a bien fait rigolé! La facon dont je le comprends: Un marchand de sable, c’est nul, en plus le sable, c’est sale. La petite a bien compris que sa mère essayait de l’arnaquer!
Sandmann version française , emission fétiche de l ORTF (office de radio télévision française,aujourd´huit France Télévision.
youtube.com/watch?v=g2TRPivqalM
bonne nuits les petits
jean luc
203 La névrodermite:
La névrodermite est une maladie chronique, et elle est un « foulard rouge » pour les assurances privées!
Un jour, je trouve une lettre d’une assurance privée dans ma boîte aux lettres. Elles sont résponsables pour un patient Florian, né le 10 décembre 2004, qui vient souvent dans mon cabinet à cause de sa névrodermite. Dans la lettre, je trouve un grand questionnaire sur cette maladie. On veut avoir la réponse sur beaucoup de questions: Quelle diagnostic scientifique ai-je fait? Quand ai-je vu le garçon avec ses symptômes la première fois? Quels médicaments ai-je prescrit pour le garçon? Combien de fois ai-je vu Florian à cause de la névrodermite entre le 1er septembre 2002 et le 30 septembre 2005? Quels autres spécialistes ont vu le garçon à cause de cette maladie? - Évidemment, les parents de Florian m’ont délié de mon secret médical! Il n’est pas nécessaire d’informer le malade sur ma réponse ou faire un rendez-vous pour un examen avec lui!
J’écris un rapport pour l’assurance. Je réponds toutes les questions en détail. Mais, il y a un petit problème: Florian est né le 10 décembre 2004. L’assurance veut savoir, combien de fois j’ai vu le garçon entre le 1er septembre 2002 et le 30 septembre 2005. Enfin, j’écris: « Malheureusement, je ne sais pas quelque chose sur le traitement entre le 1er septembre 2002 et le 10 décembre 2004, car, à l’époque, Florian a nagé encore dans la marmite de saucisses d’Abraham! Et je n’ai jamais appris la composition et les ingrédients de cette soupe! »
Grand-Père
« ist ein rotes Tuch »: fait voir rouge (allusion à la couleur rouge de la cape qui excite les taureaux au combat).
Je ne sais pas quelque chose: Je ne peux rien dire sur
Le gros problème, c’est de trouver une expression française équivalente au « Wurstkessel Abrahams ». Comme beaucoup d’expressions allemandes, celle-ci est tirée de la Bible, en l’occurrence de la Lettre aux Hébreux, à propos de la rencontre d’Abraham et de Melchisédech, roi de Salem, auquel Abraham paie la dîme en hommage. Cette dîme, les descendants la perçoivent, même s’ils n’étaient pas nés: 9 et, pour ainsi dire, Lévi même, qui reçoit des dîmes, a été dîmé en Abraham, 10 car il était encore dans les reins de son père quand Melchisédech alla au-devant de lui. Vu que « reins » se traduit en allemand par « Lenden » dans ce contexte, des reins à la marmite à saucisse (Wurstkessel), il n’y avait qu’un pas allégrement franchi par le gros bon sens populaire!
Et là, j’avoue que je sèche: je ne trouve pas un équivalent aussi pittoresque en français. Peut-être qu’un petit « remue-méninges » serait secourable?
Alors là ! Je ne connais pas du tout cette expression biblique ! C’est sûr qu’elle ne va pas en français, mais il faudrait sûrement sortir de la bible pour trouver quelque chose… Mais je ne suis même pas sûre qu’on trouve, car il y a éventuellement des expressions pour désigner un bébé en cours de conception (gestation), mais un qui n’a même pas été conçu ? Je suis sceptique !
En fait, il s’agit de trouver une expression populaire dans le sens de « à cette époque, l’enfant n’était pas encore né, il mijotait bien au chaud dans les bourses de son géniteur ».
Hors de la Bible, référence par excellence, point de salut! Malheureusement, l’allemand y a plus souvent recours que le français! (Vous aurez compris pourquoi on m’appelle le « Huguenot mécréant »!
Merci beaucoup, Andergassen, pour la correction et pour les informations de fond de l’expression « la marmite à saucisse d’Abraham »!, Moi, j’aime bien cet expression! Si les françaises ne connaissent pas cet expression, voilà, ils la peuvent reprendre de l’allemand, dès maintenant! En Allemagne, nous prenons beaucoup de mots d’anglais, bienqu’il ne soit pas nécessaire. On croit d’être en vogue, si on utilise beaucoup d’expressions d’anglais, même si on peut dire le mot en bon allemand!
La plus drôle était, que j’ai écrit cet expression dans le rapport pour l’assurance privée. Je ne sais pas, si la personne chargée du dossier au bureau de l’assurance privée a connu cet expression. En tout cas, on a payé les honoraires pour mon rapport!
Grand-Père
Joyeux Noël 2010 à tous les lecteurs et toutes les lectrices dans notre forum!
Ensuite, un poème de Noël de Loriot:
Es blaut die Nacht, die Sternlein blinken
Schneeflöcklein leis’ herniedersinken.
Auf Edeltännleins grünem Wipfel
häuft sich ein kleiner, weißer Zipfel.
Und dort, vom Fenster her, durchbricht
den tunklen Tann ein warmes Licht.
Im Forsthaus kniet bei Kerzenschimmer
die Försterin im Herrenzimmer.
In dieser wunderschönen Nacht
hat sie den Förster umgebracht.
Er war ihr bei des Heimes Pflege
seit langer Zeit schon sehr im Wege.
Drum kam sie mit sich überein:
Am Niklasabend muß es sein.
Und als das Rehlein ging zur Ruh’
das Häslein tat die Augen zu,
erlegte sie - direkt von vorn -
den Gatten über Kimm’ und Korn.
Vom Knall geweckt rümpft nur der Hase
zwei, drei, viermal die Schnuppernase
und ruhet weiter süß im Dunkeln
derweil die Sterne traulich funkeln.
Und in der guten Stube drinnen,
da läuft des Försters Blut von hinnen.
Nun muß die Försterin sich eilen,
den Gatten sauber zu zerteilen.
Schnell hat sie ihn bis auf die Knochen
nach Waidmannssitte aufgebrochen.
Voll Sorgfalt legt sie Glied auf Glied,
was der Gemahl bisher vermied,
behält ein Teil Filet zurück
als festtägliches Bratenstück
und packt darauf - es geht auf vier -
die Reste in Geschenkpapier.
Da tönt’s von fern wie Silberschellen,
im Dorfe hört man Hunde bellen.
Wer ist’s, der in so später Nacht
im Schnee noch seine Runden macht?
Knecht Ruprecht kommt mit goldnem Schlitten
auf einem Hirsch herangeritten.
« He, gute Frau, habt Ihr noch Sachen,
die armen Menschen Freude machen? »
Des Försters Haus ist tief verschneit,
doch seine Frau ist schon bereit:
« Die sechs Pakete, heilger Mann,
's ist alles, was ich geben kann. »
Die Silberschellen klingen leise,
Knecht Ruprecht macht sich auf die Reise.
Im Försterhaus die Kerze brennt,
ein Sternlein blinkt - es ist Advent!
Grand-Père
J’adore! (De toutes façons, Noël est pour moi synonyme de mort et j’ai toujours des envies de meutre pendant les fêtes. Faut bien décompresser!)