Chez le Pédiatre

210 Le camion de pompiers:

Dennis, un garçon de 4 ans, vient dans mon cabinet. Mon employée remarque qu’il a fêté son anniversaire quatre jours auparavant. « Oh! » dit-elle, « Tu as fêté ton anniversaire! Quel cadeau as-tu reçu? » Le garçon ne répond rien. Sa mère dit: « Mais, Dennis! Tu peux le raconter à la femme! » Mais Dennis ne dit rien quand même. « Il a obtenu un camion de pompiers en miniature! » dit la mère.

Quelques jours auparavant, nous avons eu une grande inondation dans la ville. Beaucoup de camions de pompiers sont roulés dans la ville pour vider les caves et sauver les gens qui se trouvaient encore dans les maisons inondées.

« Si tu as reçu un camion de pompiers, Dennis, tu as pu aider les pompiers dans leur travail pendant l’inondation! » dit mon employée. « Mais non! » répond la mère, « Dennis lui-même a provoqué une inondation dans notre maison! Il a giclé beaucoup d’eau avec son camion de pompiers dans notre séjour! Il y avait un grand lac dans le sol, et les rideaux dans notre séjour étaient tous trempés! »

Grand-Père

il a lancé (pas avec ER !! )…

Dennis (en allemand on écrit Dennis avec 2 « N » ?? en français c’est seulement avec 1 « n »)… dennis a lui-même provoqué…
il a lancé… un grand lac SUR le sol… :wink:

bonne soirée :wink:

Grammaticalement, cette phrase est parfaitement juste. Mais ce n’est pas usité, ce serait presque malpoli de dire ça. On dit : tu peux le le raconter à la dame. :wink:

Pourquoi deux fois « le » dans cette phrase, Sonka?

Grand-Père

erreur de la part de Sonka :wink:

la phrase exacte est donc « tu peux le raconter à la dame »… :wink:

Ah, oui, excuse-moi Grand-Père, un seul « le » ! :wink:

211 Le goût d’eau de mer:

Hannes, un garçon de 4 ans, vient dans mon cabinet ensemble avec sa mère. Pendant l’examen, il me raconte qu’il a passé les vacances en été avec sa famille sur l’île de la Majorque. « Comment es-tu arrivé à la Majorque? » - Il dit: « Au début, nous sommes allés en voiture à Stuttgart. Ensuite, nous avons pris l’avion! » - « Mais qu’est-ce qu’on peut faire à la Majorque? » - « Chaque jour, le soleil a brillé. Nous sommes toujours allés à la plage », répond-il. - « Qu’est-ce que tu as fait à la plage? » - « J’ai joué dans le sable, j’ai construit un grand château de sable et barboté dans l’eau! » - Je demande au garçon: « As-tu nagé dans la mer? » - « Oui, j’ai vu des grandes vagues, mais j’ai seulement nagé dans l’eau peu profonde. » - « As-tu bu l’eau de la mer? Quel goût a-t-elle eu? » - « Oui, j’ai bu l’eau de la mer. Elle a eu le goût de la morve! »

Grand-Père

212 Les émigrants:

Mme Zügel et son fils Jonas, un garçon de 4 ans, viennent dans mon cabinet. Jonas a pris un peu froid. Après mon examen, la mère me demande: « Docteur! Pouvez-vous encore contrôler les couilles de mon fils? Chaque fois, quand je veux les contrôler, ils sont émigrés! »

Elle voulait dire: Elle ne peut pas tâtonner les testicules de son fils dans ses bourses, car ils se relèvent toujours dans son aine, probablement à cause d’un réflexe (crémaster).

Mais, je peux rassurer la mère: Les testicules sont vraiment situés dans les bourses de Jonas!

Grand-Père

Tâtonner = tastende Versuche machen, sich seinen Weg ertasten
Tâter = betasten, abtasten

En médecine, on dit plutôt palper. Mais tâter convient bien aussi !

Elle avait des tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait des tout petits tétons
Que je tâtais à tâtons, ton ton tontaine

Mais là, ce n’est pas de la médecine! :smiley:

Merci bien pour la correction, Andergassen!

Mais que signifie l’expression « … ton ton tontaine »? Je ne le comprends pas!

Grand-Père

valeri, valera…oder tralala!

213 La toux:

Mme Meister me présente sa fille Valentina qui a 4 ans, pour un test d’audition. La mère a l’impression que sa fille n’entend pas assez bien. Nous faisons un audiogramme. Le résultat du test est très bien: L’ouïe de Valentina est complètement normale.

Après le test, Mme Meister me demande: « Docteur, de plus, elle tousse beaucoup! Qu’est-ce qu’on peut faire? »

Valentina rit et dit: « Moi, je sais très bien qu’est-ce qu’on peut faire: On garde ses mains devant sa bouche! »

Grand-Père

test d’audition = c’est bon mais on préfère le terme « test auditif ».

et j’aurai dit à la place de Valentina :

moi je sais très bien ce que l’on peut faire …

mais « qu’est ce que l’on » est entré dans les habitudes verbiales :wink:

Le résultat du test est très bon. (très bien = wirklich anständig, in diesem Zusammenhang. Beispiel: Il est vraiment très bien, ce petit lieutenant)

Merci bien pour vos corrections, Kissou et Andergassen!

Grand-Père

214 La vieille dame:

Quand j’étais étudiant, j’ai dû faire plusieurs stages à l’hôpital et dans quelques cabinets de médecins pour apprendre les maladies et le contact avec les patients.

Un jour, je travaillais dans le département où les vieux patients étaient hospitalisés. Une vieille dame de 92 ans venait. Le médecin-chef de service m’a donné la tâche d’examiner la dame. J’entrais dans la salle où la dame se couchait dans son lit. J’expliquais à la vieille dame que je voulais l’examiner. La dame m’a regardé et souri, mais elle n’a rien fait. Je l’essayais plusieurs fois de l’expliquer pourquoi je suis venu, mais la vieille dame ne faisait rien.

Je sortais de la salle et m’adressais au médecin-chef de service. Je lui rapportais qu’il était impossible de faire contact avec la vieille dame. Le médecin-chef de service m’accompagnait retour dans la salle et voulait m’aider examiner la dame. Nous parlions beaucoup avec la dame, mais il était difficile d’obtenir contact avec elle, car elle était complètement malentendante. Nous réussissions la poser dans son lit et commencer l’examen. Mais la vieille dame ne faisait rien! Nous voulions l’ausculter, mais on n’a pas entendu des souffles de respiration. Nous disions à la dame: « Mme Müller, inspirez fortement, s’il vous plaît! » Mais la dame ne faisait rien.

Qu’est-ce qu’on pouvait faire? À ce moment, je me souvenais d’une méthode que j’avais appris dans ma formation comme infirmier avant mes études: Si un malade se couche longtemps dans son lit, il est nécessaire de faire une prophylaxie contre la pneumonie. Pour cela, on frappe son dos avec une main creuse, en arrosant en peu d’alcool sur son dos. L’évaporation d’alcool sur le dos du patient donne une sensation d’avoir froid et laisse le malade inspirer profondement.

Je priais le médecin-chef de service d’attendre un peu, allais chercher un flacon d’alcool et demandais le médecin-chef de service de prendre son stéthoscope sur le dos de la vieille dame. Ensuite, j’arrosais un peu d’alcool sur son dos. La dame faisait « Hhhhhhhhhhhhhh! » et inspirait profondement, et puis, il était possible de l’ausculter. Le médecin-chef de service était très étonné: Il n’a jamais encore connu cette méthode pour faire les malades inspirer profondement!

Grand-Père

215 Le vomissement:

Hier, dans le garde de service, j’ai vu une jeune fille de 5 ans, ensemble avec son père. Ils sont venu, car la fille avait de fièvre, elle toussait beaucoup et elle vomissait.

Après l’examen, j’ai voulu prescrire des médicaments pour elle. Mais, il nous faut économiser! C’est pourquoi, j’ai demandé au père, si la famille avait encore des médicaments contre la fièvre à la maison. « Non! » a-t-il répondu, « prescrivez un sirop, s’il vous plaît! » - Ensuite, j’ai demandé au père, si la famille avait encore des médicaments contre la toux à la maison. Ils ont encore un sirop contre la toux, mais, malheureusement, le sirop était le faux. J’ai prescrit un sirop contre la fièvre et un sirop convenable contre la toux.

Enfin, j’ai demandé au père, si la famille avait encore des médicaments contre le vomissement à la maison. Tout de suite, la fille m’a répondu: « Oui, docteur! Nous avons déjà quelque chose contre le vomissement: un seau, un grand seau rouge! »

Grand-Père