Celine, une fille de 5 ans, vient dans mon cabinet, accompagnée par son père, car elle a attrapé froid.
Je veux examiner la fille. « Mais, très prudent, s’il te plaît! » dit la fille. « Qu’est-ce qu’il y a? » je demande.
Son père répond que sa fille a été chez le chirurgien maxillo-facial, le lundi dernier, car elle a des problèmes de la position de ses dents. L’examen de chirurgien maxillo-facial a été un peu douloureux.
« Oui! » confirme la fille, « chez le chirurgien maxillo-facial, ils m’ont déchiré ma gueule! »
Grand-Père : elle va chez un chirurgien maxillo-facial (c’est à dire un médecin qui va l’opérer ?? )
ou bien chez un orthodontiste : c’est à dire un docteur qui vérifie la position des dents, et qui souvent, met en place un appareil dentaire pour corriger la position des dents ?
A toi de voir le terme qui convient le mieux tu te corrigeras tout seul
Manuel, un garçon de 10 ans, vient dans mon cabinet, accompagné par sa mère, car il a fait froid. Pendant l’examen, je vois qu’il a des verrues à sa main, ses bras et son tronc. La mère demande, si je peux enlever les verrues.
Je conseils que Manuel doit prendre un autre rendez-vous. Au début, j’appliquerai une pomade anesthétique sur les verrues qui agir pour une heure. Puis, j’enlèverai les verrues avec une « cuillère coupante », c’est un instrument médical. La mère est d’accord. Tous les deux sortent.
Quelques jours plus tard, Manuel revient seul dans mon cabinet pour laisser enlever les verrues. Je regarde sa main, mais je ne peux pas trouver des verrues. Je regarde ses bras et son tronc, mais toutes les verrues sont disparues.
« Je ne comprends rien! » dis-je au garçon, « où sont tes verrues qui je dois enlever? » - « Elles sont disparues! » répond Manuel. « Je le vois! Mais comment sont-elles disparues? » - « C’est très simple! » dit Manuel. « J’ai eu grande peur de l’opération avec votre « cuillère coupante ». C’est pourquoi, j’ai appliqué la colle, qui je prends pour la construction de mes avions modèles réduits. Quand la colle a séché, je l’ai arraché, et encore une fois, j’ai appliqué la colle sur les verrues, laissé la sécher et l’ai arraché. J’ai répeté la procédure plusieur fois, et peu à peu, les verrues sont disparues! »
Il y a belle lurette, quand j’ai travaillé encore dans l’hôpital comme pédiatre. Un soir, j’ai travaillé comme service de nuit. À 22 heures, ma femme m’a téléphoné: Mon fils de 3 ans est retourné de l’école maternelle, l’après-midi. Tout à coup, il a vomi. Tous ses vêtements étaient salés. Ma femme l’a donné autres vêtements. Un peu plus tard, il a continué à vomir. Cela s’est répété plusieurs fois pendant la soirée.
J’ai conseillé que mon fils doit venir à l’hôpital pour recevoir une perfusion. Notre voisine a amené mon fils à l’hôpital, car ma femme a dû rester à la maison chez ma jeune fille. J’ai donné la perfusion à mon fils. Il s’est couché dans son lit dans une chambre de notre département.
Le lendemain, ma médecin en chef est venue et a contrôlé mon fils. Il n’a plus vomi à l’hôpital pendant la nuit. Elle a parlé avec moi. Autres enfants n’ont pas quitté l’hôpital déjà après seulement une nuit. Mais la docteur m’a dit que je peux amener mon fils à la maison, car je suis médecin et sais moi-même quoi à faire si mon fils continuerait à vomir. J’ai fait mes visites sur mon département, et puis, nous sommes allés à la maison. C’est-à-dire: mon fils a resté dans l’hôpital pour exactement 12 heures.
Plusieurs mois plus tard, mon fils s’est plaint à sa mère: Il a dû rester à l’hôpital très longtemps, mais la mère n’est jamais venue pour aller voir son fils!
Il est douloureux de recevoir une perfusion dans son bras. Mon fils n’a pas pleuré pendant cette procédure. Mais quand il était revenu à la maison et quand il s’est baigné dans la baignoire, il a toujours demandé un gant de toilette rouge. Il a plongé le gant dans la baignoire, puis l’a lissé sur son fémur. Puis, il a dit: « Maintenant, j’arrache le sparadrap! » Et il a arraché le gant de toilette tout de suite. Ainsi, il a assimilé ses expériences à l’hôpital!
Souvent, des représentants de l’industrie pharmaceutique viennent dans mon cabinet pour faire publicité pour des médicaments. Pour moi, ils sont des voleurs de temps, car ils font toujours publicité pour médicaments déjà bien établés. Il est très rare qu’ils me peuvent présenter une nouveauté de l’industrie pharmaceutique. C’est pourquoi, je refuse le contact avec ces gens. Ils viennent quand même dans mon cabinet et de temps en temps, ils déposent quelques médicaments gratuits qui je peux donner mes patients. J’ai plusieurs fois parlé avec mes employées d’être critique et n’accepter pas tous les médicaments, car quelques médicaments sont inadaptés pour le cabinet d’un pédiatre. Mais, mes employées sont dépassées par cette situation: Elles prennent tous les médicaments qui le représentant offre, et les déposent dans notre placard de médicaments. De temps en temps, ma femme contrôle ce placard, et souvent, elle trouve des médicaments, adaptés seulement pour des adults. Elle les prend et donne à ma voisine qui est médecin général.
Cette semaine, ma femme a contrôlé le placard. Elle venait chez moi, un tube dans sa main. « Est-il possible que tu donnes cette crème aux patients? » demandait-elle. Le tube avait une inscription: Crème contre des hémorroïdes. « Non! » répondais-je, « je ne prescris jamais une crème contre des hémorroïdes, car des hémorroïdes ne sont pas habituelles chez les enfants. C’est une maladie des adultes! » Ma femme enlevait le couvercle du tube: Une partie de la crème verte foncée dépassait de l’orifice du tube, déjà très sèche. Non, on ne pouvait plus utiliser cette crème!
Mais, tout à coup, nous avons aperçu la fonction du tube: Il ne s’agissait pas d’une crème contre des hémorroïdes, mais d’un surligneur vert comme un article de publicité pour la crème de hémorroïdes. La partie de la crème verte foncée qui avait dépassé l’orifice du tube était la mèche verte qu’on utilise pour surligner un texte.
Une jeune mère turque venait dans mon cabinet. Elle me présentait son nouveau-né pour un examen préventif. Au début, la mère me priait de parler doucement, car elle ne pouvait pas encore comprendre bien allemand.
J’examinais le garçon. Après l’examen, je faisais quelques déclarations en parlant doucement. Après avoir fini mes déclarations, je demandais la femme, si elle avait compris mes déclarations. « Oui! » répondait-elle, « malheureusement, je ne parle pas bien allemand, car j’habite dans notre ville seulement depuis peu de mois. Je suis déménagée ici de Danemark! » Je répondais: « Malheureusement, je ne peux pas parler en danois, mais je peux parler en norvégien avec vous! » La femme souriait: « Parlez-vous norvégien couramment? » « Oui! » disais-je. Elle était très enchantée! Nous continions notre communication en scandinave: Elle parlait en danoise avec moi, et moi, je répondais en norvégien. Elle comprenait tous mes informations!
mère turque vient …
Elle me présente son nouveau-né
car elle ne pouvait pas encore BIEN comprendre l’allemand.
Je demandais à la femme,
j’habite dans cette ville seulement depuis quelques mois (ou depuis quelques temps).
J’ai déménagé ici, je viens du Danemark !
Nous continuions notre conversation en scandinave, elle parlait en danois, et moi je répondais en norvégien.
Elle comprenait TOUTES mes informations.
et voilà comment on garde une patientèle Grand-Père !!
(l’autre jour, j’ai accueilli une Allemande, en Allemand au bureau… depuis elle passe me faire un petit bonjour à mon bureau, quand elle est en traitement dans le service à côté ! )
Dans mon cabinet, nous avons une chambre pour des examens spécials. De temps en temps, les enfant m’attendent là après un tel examen. Entretemps, ils s’occupent d’un grand puzzle. Il s’agit d’une grande planche à bois avec un tableau et beaucoup de trous. Les enfants prennent plusieurs pièces à bois qui montrent un animal et cherchent le trou assorti pour la poser dans la planche.
Une jeune mère vient dans mon cabinet, accompagnée par deux enfants. Le garçon de bientôt 2 ans vient pour un examen préventif, son frère de 3 ans seulement les accompagne. Arrivé dans mon cabinet, le gamin de 3 ans demande le grand puzzle qu’il connais déjà. Mon employée l’amène dans la chambre où se trouve le puzzle. Ensuite, la mère et les deux enfants entrent dans une autre chambre où j’examinerai le plus jeune garçon. Son frère s’occupe du puzzle.
Un peu plus tard, je fais l’examen pendant que le plus âgé garçon est assis dans le coin de la chambre et trouve les trous pour les pièces qui montrent par exemple un singe (sur un palmier) ou un dauphin (dans la mer). Il ne dérange pas mon travail.
L’examen est fini, la mère a vêti le jeune garçon et veut sortir. Le plus âgé garçon veut laisser le puzzle dans la chambre, mais sa mère n’est pas d’accord! « Non! » dit-elle, « tu prends le puzzle et le ramènes retour dans la chambre où tu l’as reçu! » La mère porte son plus jeune fils sur son bras et de plus son sac dans l’autre main et sort de la chambre. Le garçon prend la planche et suit. Devant les chambres, nous avons un corridor étroit. Ils vont dans le corridor. Tout à coup, on entend un bruit, et puis, beaucoup de petites pièces tombent sur le sol: Le garçon a laissé tomber la planche par mégarde. Ensuite, il s’assis sur le sol du corridor et cherche de nouveau les trous pour les pièces du puzzle. Une autre mère vient dans le corridor, son bébé sur son bras. Le garçon se ne dérange pas et continue à trouver les trous pour les pièces. La mère doit prudemment monter sur le gamin et sa planche. Mon employée veut l’aider. Mais non, il seule veut finir le puzzle. Une autre employée passe l’endroit avec un seau d’eau: Dans une autre chambre, un enfant a vomi sur le sol. Mon employée veut nettoyer le sol, mais elle doit prudemment monter sur le gamin et sa planche. La mère crie que son fils doit suivre. Mais non! Il n’est pas encore prêt!
Après avoir trouvé tous les trous pour les pièces sur la planche, le garçon se lève et ramène le puzzle dans la chambre où il avait obtenu le puzzle par mon employée. Il range le puzzle sur sa place, puis, il suit sa mère et ils sortent de mon cabinet!
Reyhan, une fille turque de 15 ans, vient dans mon cabinet, car elle souffre de mal au ventre.
Je l’examine et pose quelques questions à la fille. Je trouve que la fille souffre de mal au ventre seulement quelques jours avant ses règles. Je prescris des comprimés pour lui et donne quelques conseils.
« Quel est le diagnostic? » demande mon employée. Elle veut documenter le diagnostic dans l’ordinateur. « Le diagnostic est dysmenorrhée! » reponds-je. L’employée l’écrit sur le clavier, mais l’ordinateur refuse l’acceptation de ce diagnostic: Sur l’écran on peut lire: « Ce diagnostic est seulement possible chez patientes féminines! »
Il s’agit d’une erreur sur la carte d’assurance! Le nom Reyhan sonne très masculin dans les oreilles allemandes. L’employé de l’assurance a documenté le sexe de la fille comme masculin sur la carte d’assurance. Cette erreur était repris dans notre ordinateur par la carte d’assurance. Heureusement, il est possible de corriger cette erreur dans l’ordinateur: Reyhan est une fille, le diagnostic « dysmenorrhée » est correct.
Une mère et son fils de 3 ans viennent dans mon cabinet. Le garçon souffre d’un bouton purulent avec rougeur dans la périphérie sur son ventre. Le bouton purulent n’a pas encore mûri. On ne le peut pas encore percer pour enlever le pus. C’est pourquoi, j’applique une pommade vésicante sur le bouton purulent et colle un sparadrap sur le bouton.
La pommade vésicante est marron; elle a une odeur mauvaise. Le jeune garçon dit à sa mère: « Maman! Le docteur a fait une pommade de merde sur mon ventre! »
« Eine Zugsalbe », une pommade qui laisse mûrir le bouton purulent, à tel point qu’on peut enlever le pus plus tard. La couleur et l’odeur proviennent de la substance active « ammonium-bitumino-sulfat »!
j’ai un doute sur le terme « vésicante », que je n’avais jamais entendu. si je me base sur ammonium-bitumino-sulfate,
je pense que c’est une pommade antibactérienne.
… avec une rougeur en périphérie, sur son ventre.
… On ne peut pas encore LE percer…
et colle un pansement (une compresse) sur le bouton.
(le sparadrap c’est le « tesafilm » lol c’est le truc qui colle, mais je pense que tu ne mets pas seulement un sparadrap, tu mets aussi une compresse
… elle a une mauvaise odeur.
le LUi prescris des comprimés et lui donne quelques conseils.
dysménorrhée (avec un accent sur le premier e)
l’ordinateur refuse ce diagnostic…
possible chez LES patientes féminines !
(aaaa les femmes… toujours des problèmes avec elles )
Je ne pense pas… Ca signifie que ça soulève la peau, je ne sais pas si ça a à voir avec les bactéries, mais en tout cas ça ne doit pas être centré là-dessus… J’ai l’impression que vésicatoire est plus courant, mais vésicant existe aussi.
j’ai vu que vésicante existait… Seulement c’est un terme que je n’ai jamais rencontré dans le monde médical, c’est pour cette raison que j’ai émis des doutes.
Quand Grand-père m’a donné « ammonium-bitumino-sulfate » je suis immédiatement tombée sur des pommades anti-bactériennes, d’où ma suggestion, mais j’ignore si je suis dans le vrai
Le terme « pommade vésicante » j’ai trouvé dans mon dictionnaire!
La pommade qui j’ai utilisé, n’est pas seulement une pommade anti-bactérienne, mais de plus, elle laisse mûrir le bouton purulent. Plus tard, quand la pommade a agit assez longtemps, je peux percer le bouton et enlever le pus.
Mais, le plus drôle de cette histoire est, que le garçon parle de « pommade de merde »!