Chez le Pédiatre

je commence à soigner la verrue avec une teinture

Elle a eu de grosses douleurs, et ne pouvait plus marcher.

ma belle-mère m’a proposé de participer à un pélerinage DANS une chapelle, où on a pu adorer Fatima
Ich habe eine Zweifel… sollen wir « Sainte Fatima »… oder « Fatima » sagen…
du kannst vielleicht sagen : où on a pu prier Fatima (wie im Lourdes, kann man "Prier la Sainte Vierge oder prier la Vierge)

…quelque chose, que nous devions offrir à Sainte Fatima. (…) Dans la chapelle nous avons donné le bouquet A (ohne La) Sainte Fatima, et NOUS avons prié pour qu’elle guérisse les verrues d’Isabelle.

(…) tout à coup les 12 verrues avaient disparu !
« Ah » ais-je répondu, je crois que vous auriez DU acheter un bouquet de 13 roses ! Ainsi, touTES les verrues auraient disparu pendant vos vacances :wink:

ton histoire m’a bien fait rire !! :laughing:

Merci beaucoup pour la correction, Kissou33!

28 Il ne pleut jamais en Grèce:

Julian, un garçon de 5 ans, est venu dans mon cabinet pour un examen préventif. Pendant les dernières semaines, sa famille est souvent allée dans la piscine. La mère de Julian est allemande, mais son père est Grec.

« Tu t’as bronzé beaucoup! » je constate. « As-tu déjà passé les vacances? » lui demandé-je. « Non! » il me répond, « mais nous partirons en vacances dans quinze jours! » « Où partirez-vous? » lui demandé-je. « Nous partirons en Grèce! »

Il a déjà passé les vacances en Grèce plusieurs fois auparavant. La famille va voir les grands-parents en Grèce et veut rester pour 4 semaines. « En Grèce. il ne pleut jamais! » affirme Julian. « Est-il vrai? » Je le doute un peu. « S’il ne pleut jamais en Grèce, d’où ils reçoivent de l’eau? » lui demandé-je. Julian réfléchit un peu et puis il me répond: « Alors, dans notre maison en Grèce nous recevons l’eau d’un robinet d’eau! »

Grand-Père

29 Le sein:

Sarah, une fille de sept ans, entre dans mon cabinet, parce qu’elle a pris froide. Elle s’assied sur le divan. Je veux l’examiner. Je prie la fille de se déshabiller.

Elle le fait très compliquément - comme toutes les filles à cet âge. Sa mère le regarde, et elle devient un peu impatiente: « Viens, Sarah! » dit-elle. « Le docteur n’a pas tant de temps! Je veux t’aider! » La mère saisit tous les vêtements ensembles et les tire sur la tête de Sarah. Dans quelques secondes Sarah s’assied devant moi sans vêtements.

Mais Sarah n’est vraiment pas d’accord! Elle proteste: « Mais non! Maman! Tous mon sein tombe donc au dehors! »

(Réfléchis, comment paraît le sein d’une fille de sept ans!)

Grand-Père

30 La fille qui peut siffler:

Marlene est une fille de 3 ans. Pendant mon examen, elle me raconte: « Docteur, je peux déjà siffler! »

Il y a seulement peu d’enfants qui peuvent siffler à l’âge de 3 ans! Je réponds à la fille: « Très bien! Mais d’abord je fais l’examen. Quand je l’ai fini, tu peux me montrer, comment tu peux déjà siffler! »

Après l’examen, je demande Marlene de me montrer son sifflement. La fille fait sa bouche pointue et dit: « Byyyyyyyyyyy! » Et puis: « Comment on le fait correctement, j’apprendrai encore plus tard! »

Grand-Père

31 Le prix d’un bébé:

Il y a belle lurette que j’avait travaillé dans l’hôpital comme pédiatre. Pour plusieurs mois, j’ai travaillé dans la section intensive pour des bébés prématures. Les réglements hygiéniques étaient très rigoureux: le personnel de l’hôpital et les parents ont seulement eu entrée, toutes les autres personnes ont dû entrer au balcon et regarder dans les fenêtres.

Un jour, un petit garçon prémature est né. Il se trouve dans un lit d’incubation. Sa grand-mère et le jeune frère de 4 ans, entrent sur le balcon et regardent dans la fenêtre. Ils regardent le lit avec le bébé, le respirateur, le moniteur et autres machines dont on a besoin sur la section intensive. La grand-mère montre le bébé et explique les machines. Le jeune frère regarde autour de soi et connaît la table à langer. À côté de la table, il regarde une grande balance. Il y a un plateau de balance, on peut lire le poids du bébé sur un grand tableau rond avec un indicateur. « Et là, ils vérifient, combien le bébé coûte, n’est-ce pas, grand-mère? » dit le garçon.

Grand-Père

Regarder par la fenêtre.
Très jolie réflexion de l’enfant, qui montre à quel point les enfants sont observateurs (au marché, chez les commerçants) et mettent en pratique leurs observations.

32 La couleur des oursons gélifiés:

Michael, un garçon de 3 ans, vient dans mon cabinet. Il me faut prendre une analyse du sang chez lui. Michael est très courageux: Bien qu’il s’aperçoit des douleurs, il ne pleure pas.

Après la procédure, je lui donne deux oursons gélifiés. Il est heureux! Il est en train de manger les bonbons, mais sa mère l’arrête: elle lui demande d’expliquer les couleurs des oursons gélifiérs qu’il a reçu. Michael regarde les oursons gélifiés dans sa main: « L’un est un jaune », dit-il. Sa mère et moi sont d’accord. « Et l’autre est un vert », affirme-t-il. « Mais non, Michael! » La mère n’est pas d’accord: « L’autre n’est pas de vert! L’autre est un orange! » dit-elle. Michael regarde l’autre ourson dans sa main: « Ah! C’est un orange! »

Pour lui montre la différence, je lui donne un troisième ourson, un vert. « Regarde, Michael! C’est un ourson gélifié vert! » Il regarde les oursons dans sa main: « Ah! Un ourson vert! »

Michael veut justement manger les oursons. Mais tout à coup, il rit: « Regarde, docteur! Maintenant, j’ai reçu beaucoup des oursons: neuf, dix, onze! » Et tous les trois oursons disparaissent dans sa bouche!

Grand-Père

Nach beaucoup immer nur de, niemals des! Beaucoup d’oursons. :smiley: . Und ich glaube, es muss heißen: Sa mère et moi sommes d’accord, aber da bin ich nicht 100% sicher.

[quote=« Grand-Père »]
[b]La couleur des oursons gélifiés:
=> En Suisse, Gummibärchen se dit en Romandie aussi, les Français ont repris le terme aussi ?

Il me faut prendre une analyse du sang chez lui.
=> Il faut que je lui fasse une prise de sang.

Michael est très courageux: Bien qu’il s’aperçoit des douleurs, il ne pleure pas.
=> Bien que + Subjonctif
=> Malgré la douleur, il ne dit rien.

elle lui demande d’expliquer les couleurs des oursons gélifiérs qu’il a reçu.
=> Elle lui demande de quelle couleur sont les gummibärchen qu’il a reçus

Sa mère et moi sont d’accord.
=> (Crizi a raison) sommes.

« Et l’autre est un vert », affirme-t-il.
=> L’autre est vert, affirme-t-il.

« L’autre n’est pas de vert! L’autre est un orange! » dit-elle.
=> Mais non, dit-elle, l’autre n’est pas vert, il est orange.

Michael regarde l’autre ourson dans sa main: « Ah! C’est un orange! »
=> Ah, c’est orange / il est orange ?

Michael veut justement manger les oursons.
=> Michael s’apprêtait à manger les oursons.

Mais tout à coup, il rit: « Regarde, docteur! Maintenant, j’ai reçu beaucoup des oursons: neuf, dix, onze! »$
=> (crizi a raison) beaucoup d’oursons

Et tous les trois oursons disparaissent dans sa bouche!
=> Et les trois oursons disparaissent dans sa bouche
=> Et il les engloutit tous les trois.

Merci bien, cri-zi et Elie!
Je crois qu’il est difficile pour moi! Mais, je l’apprendrai encore!

Grand-Père

33 « Pfeiffer’sches Drüsenfieber »:

Une mère d’un garçon de 10 ans prend un rendez-vous dans mon cabinet, car son fils souffre d’une maladie qu’elle désigne « Pfeiffer’sches Drüsenfieber ». Cette maladie est la mononucléose infectieuse. Le médecin allemand Emil Pfeiffer qui a vit à Wiesbaden entre 1846 et 1921, a décrit la maladie. C’est pourquoi, nous prenons ce nom pour la maladie en Allemagne.

Une heure plus tard, la mère et son fils viennent dans mon cabinet. J’examine le garçon, mais je ne peux pas trouver des symptômes typiques comme p.e. un agrandissement des glandes lymphatiques, un agrandissement splénique, un exanthème, une inflammation des tonsilles ou de la fièvre. Mais le garçon respire avec des bruits sifflants, parce qu’il souffre d’une bronchite obstructive.

J’explique la maladie à la mère. "Mais voulez-vous m’expliquer pourquoi vous croyez que votre fils souffre d’un « Pfeiffer’sches Drüsenfieber »? lui demandé-je. « Eh bien! » dit la mère, « mon fils s’est assis dans son lit pendant la nuit et il a sifflé sans interruption! » me répond la mère.

—> pfeifen, pfiff, gepfiffen = à siffler
—> Mr. Pfeiffer

Grand-Père

34 La névrose forcée:

Lisa, une fille de 2 ans et 7 mois, et les parents viennent dans mon cabinet. Les parents sont très contents avec le développement de sa fille: Lisa aime bien manger, elle dort bien pendant la nuit, elle bavarde toute la journée et elle aime bien jouer. Mais elle ne veut pas s’asseoir sur la toilette. Elle fait seulement ses besoins dans les langes. Mais les parents veulent volontiers renoncer d’acheter des langes pour Lisa.

Je consulte les parents et les prie d’attendre encore. Lisa est trop jeune encore. Elle l’apprendra à temps.

Mais les parents ne le croient pas. J’explique encore une fois qu’il faut que les parents attendent: S’ils obligent Lisa de s’asseoir trop tôt sur la toilette, la fille pourrait souffre d’une névrose forcée à l’avenir. Les parents ne comprennent rien: « Une névrose forcée? Qu’est-ce que c’est? »

Je leur donne un exemple: "Un malade qui souffre d’une névrose forcée, est un homme ou une femme qui toujours ont des règlements toutes sévères: Par exemple, ils ne peuvent pas tolérer que les livres sur l’étagère sont posés indifféremments. Il faut que les livres sont posés dos à dos sur l’étagère. En outre, ces gens ne tolérent pas la poussière dans l’appartement et toujours ils nettoient les meubles, aussi, s’il n’est pas nécessaire! L’origine de ce comportement est l’éducation de propreté trop tôt mise.

Maintenant, la mère lève son index contre le père, regarde son mari et dit: « As-tu entendu? Regardes! Regardes! » Et le visage du père rougit tout de suite!

Grand-Père

être content DE
LES toilettes (toujours pluriel)
couches est plus moderne que langes
renoncer = arrêter après avoir essayé.
obliger qqn à
qui ont toujours. Ils nettoient toujours. → Adverbe après le verbe
tolérer que + subjonctif
il faut que + subjonctif
auch wenn = même si

Merci Grand-Père pour ces histoires :wink:

a vécu

de symptômes

→ « comme » ou « par exemple » mais pas les deux, sinon c’est un pléonasme. Ja, ich bin pingelig.

→ die Mandeln? On les appelle plus communément les amygdales, même si tonsille existe aussi.

→ sa respiration est sifflante

→ Zwangneurose?
Il me semble que c’est névrose obsessionnelle en français.

Névrose obsessionnelle, je confirme.

Merci bien pour la correction, Mislep!

Si « à renoncer » est une faute, quel mot peut-on utiliser pour à dire:
« verzichten »?

Dans mon dictionnaire je trouve seulement:

verzichten = renoncer
auf etwas verzichten = renoncer à quelque chose
auf jemanden verzichten können = pouvoir se passer de quelqu’un

À bientôt!

Grand-Père

Merci bien pour la correction, SchokoLena!

Je crois, tu ne peux pas être assez maniaque contre moi!
Sinon, je ne l’apprends jamais!

Grand-Père

Dans ton exemple, je dirais simplement « les parents veulent arrêter d’acheter des couches ».

agrandissement des glandes (ganglions) lymphatiques : une adénite ou une lymphadénite :wink:
un agrandissement splénique : une splénomégalie :wink:
Un exanthème : OK
Inflammation des tonsilles (mandeln ? ) : une amygdalite (terme peu employé dans le langage courant, mais employé dans le monde médical)

Edit : ce n’est pas un « agrandissement » mais une « augmentation » (des glandes / De la rate = splénique) :wink: :wink:

35 Les suppositoires:

Sven, un garçon de 3 ans, vient dans mon cabinet accompagné par sa mère. Il souffre de la fièvre, de la toux et du rhume.

J’examine le garçon. Puis, je prescris quelques médicaments pour lui. D’abord, je demande la mère, si elle aie encore des médicaments à la maison. Mais, elle n’en a rien à la maison. Je prescris un sirop contre la toux, en outre des gouttes pour le nez et enfin des suppositoires contre la fièvre. J’explique le dosage des médicaments à la mère.

Sven a écouté le conversation entre la mère et moi, et il l’a compris. Tout à coup, il commence à pleurer: « Non! Non! Maman! Pas de suppositoires! Maman, tu le sais très bien: Ils ne me goûtent pas! »

Grand-Père