classes bilingues ....

cetains d’entre vous ont-ils des enfants dans des classes bilingues (13h-13h) ?
comment cela marche-t-il pour eux ?
êtes-vous contents de la qualité des cours ?
y a-t-il des cas où l’enfant fait un blocage ?

Quelles classes bilingues ? En France, en Allemagne ? Dans quel type d’établissement ?

en France, 13 heures d’enseignement en allemand (maths, géo, 1/2 des sciences, sport et arts pla + vocabulaire et grammaire allemande), 13 heures en français (grammaire, histoire, 1/2 des sciences, sport et arts pla).
si sur le papier cela a l’air bien, dans la pratique… :unamused: :unamused: :unamused:
quelque part celui de mes enfants qui parle le mieux est … celui qui a commencé en 6e (jamais d’allemand au primaire) et eu la chance d’avoir des échanges linguistiques de qualité.
la précocité dans l’apprentissage est-elle vraiment le moyen d’arriver à la maîtrise de la langue ???

Elle y participe, mais elle n’est pas obligatoire et pas non plus le seul critère. Si un enfant commence tôt mais n’a aucun intérêt pour la chose, c’est évident qu’il n’ira pas loin. On n’apprend bien que ce qu’on aime.

Je serais curieux de savoir comment tu fais pour pouvoir comparer le niveau de langue d’un collégien et d’un écolier !
Il est clair que la précocité dans l’apprentissage permet de mieux maîtriser la langue. Avec autant d’heures, on progresse très rapidement et le fait de pouvoir utiliser la langue comme outil de communication est très apprécié par les enfants.

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si seulement c’était vrai, je n’aurais même pas à poser cette question.
le rapport heures passées/résultat est globalement catastrophique !!!
avec un très faible nombre qui arrive au Abibac.
mais comme il n’y a pas d’alternative…

Je ne sais pas dans quelle région tu es, mais il faut peut-être se poser la question quant à la qualité de l’enseignement prodigué dans cette école.
Par ailleurs, on n’a pas besoin de faire l’allemand au primaire pour suivre Abibac, si c’est ça l’objectif.
On peut tout à fait commencer au collège l’allemand et rentrer à Abibac avec un niveau A2 ; la motivation fait le reste.
Et je te parle en connaissance de cause.

Peut-être qu’un peu plus de pratique à la maison serait utile pour faciliter les choses. Quelques pistes que je trouve bien :

je pense que c’est tout le contraire. blocage si maman parle une autre langue que c’est qui la langue normale pour eux.
donc apports qui viennent de l’extérieur (déjà vérifié en son temps avec l’anglais).
der kleine Dino a eu un petit succès.
celui qui me dit « j’en fiche » dès qu’on parle de lire un bouquin en allemand était trop content de répèter ce que disait le saurien en dessin animé.
après tout si j’ai accroché en anglais c’est que personne ne parle anglais à la maison et que c’était donc ma langue étrangère à moi toute seule où personne ne pouvait m’emmerder.
à méditer. :bulb:

J’avoue que je ne comprends pas; c’est toi qui penses ça ou ce sont les enfants ?

Ah, c’est peut-être pas tout à fait faux dans le fond. Je n’ai pas expérimenté avec des enfants pas encore les miens, on verra…) Mais déjà je vois que mon mari n’arrive pas vraiment à se mettre à l’allemand, sans doute par peur de la comparaison avec moi (et flemme). Je pense que le même facteur, ajouté à celui de la langue secrète, peut tout à fait jouer dans la répulsion d’un enfant pour une langue.
J’espère que mes enfants auront le goût des langues, en tout cas ils seront dans un milieu favorable pour ça, mais je ne serais pas étonnée qu’ils choisissent des langues que nous ne parlons pas.

cela c’est moi qui le pensais.

les classes bilingues font plus de bien à l’allemand de la maman qu’à celui des enfants.

Tu penses vraiment qu’un enfant du primaire qui fait 13h d’allemand par semaine, ne parviendra pas à maîtriser la langue ?
C’est pratiquement impossible. Même si ton enfant n’a pas une très grande motivation - ce qui semble être le cas - même si te ne crois pas au système - ce qui semble être encore le cas - il s’y fera à la longue.
Si tu le maintiens dans cette classe bilingue, autant l’aider à se motiver le plus rapidement possible afin que les résultats soient au rendez-vous.

Dans le fond, le bilinguisme ne fonctionne que s’il est vécu dans la pratique quotidienne (noms de rues, d’enseignes en deux langues, arrêts annoncés en deux langues dans les transports en commun, panneaux de signalisation)? Sinon, c’est totalement abstrait et ressenti comme inutile.

Et pour les trilingues, on élargit un peu plus les panneaux ! Non, cela n’a aucun sens.

On peut tout à fait apprendre et maîtriser l’allemand dans ces classes dont il est question même si les parents ne parlent pas la langue. Faire les maths, la géographie, etc. n’a rien d’abstrait. Au contraire, cela permet aux enfants de considérer la langue comme outil de communication et d’apprentissage, et ils s’y habituent parfaitement.

Les enfants peuvent aussi parler alsacien à la maison avec leur famille :smiley: . Dans certains villes/villages les plaques de rues sont bilingues. Ils peuvent aussi écouter SWR3 ou Radio Regenbogen, regarder la TNT allemande comme par ex les les émissions de Volksmusik sur Swr BW (ou pas) :laughing:

quasiment 0 % de parents dialectophone parmi ceux qui sont dans les classes bilingues.
les dialectophones ne mettent majoritairement pas leurs enfants dans les système bilingue.
la recherche d’une certaine magie : les enfants sont des éponges donc ils vont apprendre facilement au lieu de ramer !!!

par contre depuis quelques temps, des vrais bilingues qui mettent leurs enfants en bilingue (pas pour longtemps quand ils voient la lenteur de la progression dans une des 2 langues voire le niveau désastreux de certains enseignants) et même maintenant des allemands qui mettent leurs enfants dans le bilingue français (immersion totale, mais ressentie un peu moins « dure » que la scolarisation toute en français).
la mixité linguistique d’origine, on ne peut que s’en féliciter pour espérer que le niveau remonte et qu’il y ait de VRAIS échanges.
dans le privé de telles iniatives (classes bilingues avec des natifs des 2 langues) semble porter plus de fruits.

Apparemment dans les classes bilingues du primaire, la qualité n’est pas au rendez-vous. Qu’en est-il du collège et de l’Abibac dans ta ville ?

Connaissant un peu comment fonctionne l’abibac en Ile-de-France, je peux confirmer que les élèves qui font à peu près ce qui leur est demandé, atteignent un excellent niveau à l’issue des 3 années de formation. Car les profs sont très exigeants et le programme est vraiment dense.

il faut déjà qu’il y en ait assez de motivés pour aller jusqu’au bac dans des conditions d’enseignement qui peuvent amener à se poser des questions, beaucoup de questions.

pas la bonne méthode ? pas les bons enseignants ? pas assez de motivation chez les élèves-les parents-l’EN ?

j’aurais tendance à dire il y en a qui deviennent bilingues malgré le système. très motivés.

hors région et avec un système d’approche différents, mais ne sélectionnant que les plus motivés, le résultat peut être effectivement brillant.

le système existe, il y a beaucoup de procès d’intension (élitisme…), des trucs où l’on freine au lieu de mettre des moyens, beaucoup d’immobilisme (c’est peut-être pas 13-13h pour que cela marche), des pb de qualité de l’enseignement tant sur le plan de la langue (quand les parents sont obligés de corriger les fautes des profs !!!) que de la pédagogie (heureusement il y a aussi quelques excellents profs !!!) ou des moyens (pas assez de remplaçants, profs sur certaines matières pas du tout formés).

Bien sûr qu’il faut faire une sélection pour les classes bilingues. Comment peut-il en être autrement, car cela demande un peu de travail supplémentaire par rapport à une classe « normale » (jusqu’à 5h de plus au lycée en Abibac). Et quand on voit ce qu’ils ont comme lecture obligatoire pour la littérature rien qu’en Tle (cf. ci-dessous), alors que le Bac de français est loin derrière, il faut un peu de motivation pour aller chercher ce deuxième diplôme.
Par ailleurs, les profs ne veulent pas prendre le risque de voir un élève rater son bac à cause de l’abibac, donc ils prennent beaucoup de sécurité !

Die Legende vom heiligen Trinker, J. Roth
Furcht und Elend des Dritten Reiches, B. Brecht
Der fremde Freund, C. Hein
5 Tage im Juni, S. Heyn
Der Hauptmann von Köpenick, C. Zuckmayer
Die gerettete Zunge - Geschichte einer Jugend, E. Canetti
Der Untertan, H. Mann