Pour revenir au sujet de départ (ne vous éloignez pas du sujet de discussion, Budaboy et Colie ), mon épouse et moi sommes dans une situation assez proche de celle de Luisa, en l’occurrence :
Mon épouse est issue d’une rencontre entre une Française (parisienne) et un Allemand passionné de la France. Donc couple franco-allemand.
Et moi je suis issu d’une famille française d’expatriés ayant donc longtemps vécu à l’étranger, et notamment longtemps en Allemagne. Donc éducation « franco-allemande ».
Mon épouse et moi parlons tous les deux indifféremment l’allemand ou le français depuis tout petits. Et ma fille n’en parlons pas… elle baigne dans les deux langues depuis sa naissance donc la plus bilingue de nous trois c’est probablement elle.
Par contre, sommes-nous un couple franco-allemand?
Honnêtement, je l’ignore, ou en tout cas je ne saurais pas répondre à cette question si on me la posait.
Certains de nos amis nous considèrent comme un couple franco-allemand, d’autres non.
Je pense que dans notre cas (un peu particulier) c’est plutôt une sorte de « mixte » des deux.
Ceci dit, il est vrai que parfois, au quotidien, on se rend plus ou moins compte (quand on en est conscient…) de « tendances » à faire ceci ou cela comme les Allemands ou les Français. Encore que… je considèrerais plutôt cela indépendamment de la nationalité…
Au quotidien, dans notre vie privée, nous avons probablement adopté autant d’habitudes françaises que d’habitudes allemandes, sans y avoir vraiment réfléchi.
Peut-être est-ce du à une tendance plus « latine » de certain(e)s Français(es) de parler avec plus de passion : en employant les mains et faisant des grands signes avec les bras ou en parlant un peu fort parfois, non?
Ca dépend des gens.
Par exemple : Il y a autant de mauvais conducteurs/trices automobiles en Allemagne qu’en France. En tout cas, je n’ai jamais vraiment vu de différence éclatante. Et cela fait plus de 20 ans que j’ai mon permis de conduire…
L’agressivité au volant est, je crois, une « qualité » (sic) internationale… Evidemment ça dépend aussi du lieu : à la campagne ou en ville, et à fortiori dans les grandes villes. Circuler à Paris est tout aussi chiant (passez-moi l’expression) que de circuler dans certaines grandes villes allemandes comme en Ruhr dans le coin Köln-Düsseldorf-Essen où la circulation rime souvent avec « combat de quatre roues motorisées »…
Sinon, le côté « je-m’en-foutiste » est peut-être plus répandu en France, c’est possible, je suis incapable d’en juger aussi bien que vous. Mais là aussi je ne sais pas si on peut généraliser. Car le dilettantisme est malheureusement de plus en plus répandu ici aussi en Allemagne…
Entièrement d’accord.
Non seulement la personalité, mais aussi l’éducation et l’ouverture d’esprit de chacune et de chacun, a bien plus d’influence sur la vie de couple que la nationalité.
Ca peut, oui, effectivement, mais pas zwangsläufig! (comme on dit ici)
Je crois que cette remarque de Elie est fondamentale.
Souvent les gens ont tendance à « oublier » cela ou à ne pas en être toujours conscient. Alors que ça me parait essentiel.
Oui, les « petites choses du quotidien » prennent souvent beaucoup d’importance (plus que nécessaire parfois) et, en ce sens, « dépassent » parfois les notions de langue (qui n’est qu’un outil pour communiquer et non pas une fin en soi).
Si je rebondis sur les exemples que tu cites :
La « gestion du temps » est effectivement très différente de part et d’autre du Rhin.
Par exemple, dans nos rapports (relations) de travail, mon épouse et moi sommes habitués à « travailler à l’allemande » donc tout est bien planifié, bien préparé à l’avance (ce qui peut, parfois, avoir l’inconvénient de ne laisser que peu de place à l’improvisation). Et les clients apprécient. Autant mes clients à moi que les clients de mon épouse. C’est d’ailleurs souvent ça qu’ils recherchent (peut-être une « façon de travailler à l’allemande »?).
Donc les rdv sont scrupuleusement respectés. Peut-être sommes-nous plus exigeants que certains Allemands à ce sujet. En tout cas les « retards à la française », si on peut dire, seraient évidemment inacceptables dans notre travail, vu que nous travaillons avec des délais très serrés (où quasiment chaque minute compte…).
Sur l’éducation des enfants, c’est en effet très très différent de ce qui se pratique en France. En France, dès le plus jeune âge, les enfants sont très encadrés, même en maternelle ! Alors qu’ici les enfants ont beaucoup plus de libertés au Kindergarten et même plus tard… Les programmes scolaires sont extrêmement lourds et contraignants en France, alors qu’ici c’est un peu moins chiant. Les prof. ont plus de liberté et n’ont pas à se faire des cheveux gris tous les matins en se demandant « s’ils vont réussir à finir le programme »… Et cela se ressent évidemment à l’école et chez les élèves. Ma fille a pu très tôt choisir des options ou ôter des matières qui auraient été inimaginables en France apparemment. Et pour le Abi pas besoin de bachoter 36 matières (vous êtes fous pour ça en France ).
Sinon, quant à l’éducation des enfants, en-dehors des aspects scolaires, c’est clair qu’il y a un monde de différence entre la France et l’Allemagne. Je pourrais en citer des centaines d’exemples à ce sujet…
Sur la nourriture, c’est vrai que cela peut, parfois, poser des problèmes. Chez nous c’est rarement un souci.
Par exemple, le matin nous prenons un petit déjeuner copieux (avec müsli, jus de fruit, pain complet, etc), donc pas vraiment « à la française ». Alors que le soir nous avons tendance à cuisiner et à manger chaud, donc pas vraiment « à l’allemande ». Bien que, ça nous arrive aussi de manger du Wurst und Salat le soir. Mais en général on fait deux repas chauds dans la journée (midi et soir) ce qui en Allemagne est très inhabituel.
Sinon, de façon générale, notre alimentation est peut-être un petit peu plus française qu’allemande : pas trop de plats précuisinés ou surgelés, très peu de Wurst, nous avons toujours un peu de fromage (=produit de luxe en Allemagne), à chaque repas (ou presque) un peu de laitue ou une autre salade (pas du tout typique pour l’Allemagne), nous mangeons beaucoup de légumes (alors que la plupart des Allemands n’en mangent pas assez), et il y a souvent une bouteille de vin ouverte dans la cuisine, et nous faisons à peu près une fois par mois des réserves de courses en France pour les produits de consommation courante qu’on ne trouve pas en Allemagne. Sinon le pain bien sûr est allemand car nous aimons le pain complet et ni mon épouse, ni ma fille ni moi nous n’aimons le pain blanc français (sauf peut-être les baguettes « à l’ancienne » qui ne sont pas mauvaises), mais le pain allemand est souvent très nettement meilleur…
Je suis assez d’accord avec toi Michelmau.
Mais c’est difficile de savoir ce qui influence le plus nos façons individuelles de réagir : est-ce notre personnalité ou est-ce notre éducation, et donc forcément un peu « la culture » du pays dans lequel nous avons grandi.
C’est peut-être un peu comme la question de l’oeuf et de la poule, j’ai l’impression, non?
A ce sujet je rajouterai que, au contact de l’Allemagne, certain(e)s Français(es) deviennent « pire » que les Allemands… C’est du moins une observation que j’ai faite à plusieurs reprises chez des couples français ou franco-allemands installés en Allemagne, et qui au fil du temps, prennent parfois les fameuses « caractéristiques allemandes » un peu trop à coeur…
Il y a quelque chose de rigolo qui nous arrive souvent, quand nous revenons de France, après avoir passé un séjour chez la famille de mon épouse et chez des amis : quand nous arrivons chez nous en Allemagne, durant les premiers jours, on est souvent plus « râleurs » tous les deux.
Pendant des années on ne s’en était pas rendu compte et un jour quelqu’un nous en a fait la remarque.
Depuis nous en rigolons
(peut-être que les Français(es) sont un peu plus souvent entrain de râler que nous le faisons en Allemagne )
Je viens de me rendre compte que hier je me suis un peu écarté du sujet…
Si tu regardes ce sujet : allemagne-au-max.com/forum/l … vt495.html tu trouveras de nombreuses informations sur les différences France-Allemagne en matière d’éducation des enfants, etc.
Je rajouterai une anecdote (révélatrice, je trouve):
Lorsque nous vivions au Canada et que ma fille était un peu plus jeune, nous nous étions posé la question, mon épouse et moi, si on ne devait pas l’inscrire dans une école française - comme il en existe de nombreuses dans beaucoup de pays à travers le monde (lycées français, etc). Car c’est vrai que pour elle le fait d’être plongé dans un milieu scolaire totalement différent n’a pas été facile à vivre. Surtout qu’au Québec tous les enfants grandissent avec une quasi-parfaite maîtrise de l’anglais et du français (même si le français parlé au Québec est différent, leur niveau d’anglais par contre est très supérieur au nôtre en Europe). Donc elle, avec son niveau correct en anglais à l’école en Allemagne, se retrouvait dans le groupe des « faibles » à l’école au Canada…
J’avais donc pris rdv avec le proviseur du lycée français sur place, pour éventuellement la changer d’école. Et je voulais aussi voir et discuter avec quelques professeurs. Ce fut malheureusement très décevant… car non seulement dans ce lycée français les programmes éducatifs et scolaires étaient totalement différents de ceux des écoles canadiennes (je ne vois pas l’intérêt de se différencier à ce point des autres écoles autour - serait-ce encore une spécificité française que de toujours vouloir se différencier?.. bref), mais surtout ils avaient une conception de l’éducation des écoliers très, que dis-je, extrêmement rigide (c’est ce deuxième point qui m’a le plus déçu et déplu).
Par exemple : dans l’école où ma fille avait été l’année précédente (avant notre déménagement) les Lehrer avaient accordé une importance particulière à l’imagination et à la créativité des élèves. Sachant que les enfants sont extrêmement imaginatifs et créatifs, et que, tôt ou tard, de toute façon, le système scolaire, la pression des normes et habitudes, les « dogmes » de l’école et de la société en générale, tout cela allait « tuer dans l’oeuf » cette créativité, la Gesamtschule dans laquelle elle était précédemment avait mis en place des « ateliers », sortes de « cours » ou plutôt de groupes d’élèves (pour jeunes écoliers) afin de soutenir la créativité naturelle des enfants.
Ca nous avait, à mon épouse et moi, beaucoup plu. Car nous avons toujours été très sensibles à des choses comme ça.
J’ouvre une parenthèse :
Pour nous un enfant qui n’éprouve pas de difficultés à exprimer sa créativité et à communiquer avec son entourage (parents, frères et soeurs, amis, professeurs) est un enfant pas simplement plus épanoui mais surtout plus « créatif », moins « bridé » dans son esprit, car il peut s’exprimer ou faire des choses sans être jugé, noté, etc.
Pour ma fille nous avons toujours essayé (je dis « essayé » car nous avons aussi fait de nombreuses erreurs, comme tout parent) qu’elle grandisse dans une ambiance où la liberté, l’épanouissement, etc passent avant notre tranquillité à nous, avant le respect de l’autorité.
Nous lui avons très tôt fait confiance car nous la jugions capable de prendre ses propres décisions (très jeune déjà), capable d’effectuer ses propres choix, même s’ils sont (ou étaient, en l’occurrence) en contradiction avec les nôtres.
Le fait que nous travaillions tous les deux, et que donc ma fille devait souvent se débrouiller toute seule (comme une grande), jouait aussi un rôle, bien sûr.
Et comme mon épouse et moi n’avons jamais été obsédés par la réussite scolaire de ma fille, en privilégiant d’autres aspects plus importants à nos yeux comme son ouverture sur la vie, etc, évidemment le résultat fut que ma fille montra très tôt une indépendance de pensée et d’action qui tranchait sur le reste de ses camarades de classe. Elle n’a jamais vraiment suivi le groupe.
Fin de la parenthèse.
A la Gesamtschule, cette sorte d’indépendance d’esprit, et son côté « créatif », débridé je dirais même plutôt, n’a jamais posé de véritables difficultés (ou pas souvent en tout cas), car les Lehrer des Gesamtschulen sont connus pour être beaucoup plus ouverts d’esprit que leurs collègues des autres écoles. Et puis, en plus, ils avaient des Gruppen dans lesquels leurs écoliers participaient à des activités pour soutenir la créativité et l’imagination des gamins. Donc c’était bien.
Au lycée français au Québec, par contre, quel conformisme ! Quelle rigidité ! Une horreur (pour nous)…
Par exemple : apprenait-on aux enfants que c’est par l’erreur qu’on apprend, que c’est en se trompant que l’on progresse, et uniquement comme cela ? => Non (bien sûr… ) ce n’est malheureusement pas ce qu’ils apprenaient aux enfants de leur école.
On flatte celui-ci qui a parfaitement réussi son exercice alors qu’on juge sévèrement celui-là qui n’a rien appris de cet exercice !? Alors que c’est, au contraire, le fait d’analyser, minutieusement, le ou les types d’erreurs de chacun que peut venir une vraie compréhension du travail, de l’exercice demandé. C’est grâce à l’erreur qu’à la fois l’enfant, le professeur et les parents, découvrent ce qui a était « mal assimilé » ou mal compris, et ce qui devrait être retravaillé. Ce système « essai-erreur » est à l’évidence celui qui fait le mieux avancer ! Et pas seulement les enfants. Dans notre monde de travail adulte c’est exactement pareil. Mais quel enseignant est capable de dire : « le fait que tu te sois trompé à cet endroit est bien car cela m’a permis de comprendre sur quels points de la leçon je vais devoir revenir avec toi » ??
C’est par exemple un sujet sur lequel notre point de vue (à mon épouse et à moi) et celui de l’école française là-bas n’avaient aucunes chances de trouver un accord… Sans parler qu’il régnait dans cette école française un snobisme nauséabond (comme c’est souvent le cas dans ce genre d’écoles…) et que je voyais mal ma fille, qui n’était pas conformiste pour un sou, devoir s’intégrer dans un tel « milieu »… Résultat des courses : après une heure sur place, entre le rdv avec le directeur puis la discussion avec les professeurs, je suis reparti sans regrets, et nous sommes allé inscrire ma fille dans une école canadienne sans le moindre regret…
Je pourrais encore illustrer longuement ce sujet (éducation), mais pour revenir à la question de départ, est-ce une éducation plus allemande (car plus permissive) que française que nous avons avec ma fille ?
Et pourtant, dieu sait, que je me suis souvent opposé à certains Lehrer de ma fille (je me suis même engueulé avec certains professeurs de ma fille), et que donc mon épouse et moi n’apprécions pas tout non plus dans le « modèle éducatif » allemand.
Elie l’a, je crois, « auf den Punkt gebracht » en faisant cette remarque très judicieuse sur « la façon de discipliner les enfants. Selon la définition allemande populaire de maltraitance d’enfant, la moitié de la France serait en prison. »
L’école francaise, c’est pour venir continuer ses études en France. C’est fait pour et c’est efficace. Que tu considères cela comme de la maltraitance ne fait pas de toi une exception, bien des parents francais pensent de meme, mais le but de l’école francaise est clair et honnète. Donc, si ta fille veut aller à polytechnique, Sciences Po, faire Normale ou HEC, le traumatisme du système francais est sa seule chance. Sinon, elle n’a rien à y faire.
Parole de prof: choisissez l’école de vos enfants en fonction de l’endroit où des études supérieures sont envisageables, et tenez-vous y:
les systèmes scolaires font tous de la propagande pour A ou B, alors choisissez votre camp selon le critère du « moins pire » ;
les systémes scolaires préparent tous à un type précis d’enseignement supérieur, et il vaut mieux se préparer au bon endroit pour réussir son enseignement supérieur ;
personne ne bénéficie d’un changement de système en cours de route et c’est meme franchement handicapant si vous changez après la 4ème de collège (13-14 ans);
les compétences enseignées ne sont pas du tout les memes selon les pays et les systèmes, seuls les spécialistes polyglottes et bourlingueurs avec formation de prof s’y retrouvent, les parents n’ont donc aucune chance.
Pour faire court: pour aller dans une fac anglosaxonne, choisisez le système anglosaxon, pour une fac allemande, le système allemand, pour une fac/grande école francaise, le système francais, etc… Pensez pratique.
N’oublie pas que toi tu connais ces différences, bzw. ta propre expérience professionnelle dans divers pays t’a rendu plus sensible/plus conscient de ces différences entre systèmes scolaires.
En tant que parent, même moi qui ait un peu l’habitude de l’expatriation, je peux t’assurer que c’est loin d’être évident de s’y retrouver (en-dehors des systèmes scolaires que je connais un peu).
Ceci étant, si je rejoins ton avis sur l’aspect « pratique » à privilégier dans le choix de l’école pour ses enfants, parfois on n’a pas le choix : quand nous sommes parti au Canada ou ailleurs, nous savions depuis le départ que c’était temporaire (pour une mission à durée déterminée) donc nous n’avions que deux choix : c’était ou bien laisser ma fille ici en Allemagne (avec la difficulté à lui trouver où et chez qui habiter…), ou bien l’emmener avec nous et l’inscrire dans une école sur place (avec la difficulté de l’intégration dans un tout autre système éducatif…).
Donc, en-dehors de cas comme le nôtre (fréquents chez les expat’), je suis bien sûr d’accord avec toi qu’il vaut mieux réfléchir à l’avance.
Mais comme déjà dit, on n’a pas toujours le choix dans la vie.
(je ne considère pas le système éducatif ou scolaire français comme de la maltraitance à proprement parler, car ce terme me parait un peu trop fort, mais ton commentaire que je citais ci-dessus décrit bien, je trouve, une certaine réalité dont beaucoup de gens ne sont pas conscients ou carrément ignorent… - voilà pourquoi je me suis permis de te citer, si tu n’y vois pas d’inconvénients ).
Tout va bien, AllemagnOsaure, on est sur la meme Welle: Les parents n’ont aucune chance de s’y retrouver et c’est les gamins qui risquent de trinquer.
Ma remarque se voulait provocatrice, mais elle part d’une anecdote rapportée par une amie francaise à Oslo, pays qui éduque ses enfants pratiquement comme l’Allemagne. Sur un parking de supermarché, son fils de 5-6 ans fait une connerie du genre à se dégueulasser partout et à courir de partout en riant pour se faire attrapper et rigoler de plus belle. Sauf que la mere, elle, ne trouve pas ca marant quand elle est seule et surchargée de courses, en retard et fatiguée. Elle laisse le chariot, attrappe le gosse et lui tape sur les mains en disant clairement que le truc dégueulasse doit rester par terre. Une Norvégienne s’approche d’elle illico et lui fait la morale sur l’éducation des enfants, menacant d’appeler la police. Mon amie est du genre a adooooooooorer les duels sanglants, elle prend son portable et appelle la police, demandant quoi faire quand on se fait emmerder par une inconnue dans la rue. Devant un tel culot, l’autre a laissé tombé.
Longue histoire qui fait rire ceux qui ont la chance de connaitre cette walkyrie des fjords, mais qui illustre le fait que le moindre contacte symboliquement violent envers un enfant fait de vous un nouveau Dutroux.
Je n’ai pas à faire la morale aux parents, qui éduquent leurs enfants comme ils le veulent. Mais le regard que porte la société sur les comportements des parents envers leurs enfants est lourd. Sans tomber dans les extrème de folle dingue sur un parking, on peut se sentir bien seul quand on éduque ses enfants à l’étranger.
Pour avoir souvent abordé le sujet avec ma fille qui vit aux USA depuis 13 ans(couple binational franco-américain),je peux vous assurer que l’anecdote que raconte Elie pourrait tout aussi bien se dérouler aux USA.Jamais ma fille ne s’aviserait de donner la moindre petite tape en public sur la main de mon petit fils(2 ans et quelques) quand il vient de faire une bêtise (du genre verser le reste de son jus de fruit sur la tête de son petit frère de 3 mois).Elle aurait tout de suite droit à la leçon de morale d’une personne bien intentionnée,voir aux réprimandes des flics!!!
Surtout pas d’interdits!!! !
d’accord… donc… pas de « coup » en public et pas d’interdits… mais cela existe déjà dans certaines familles françaises, pas besoin d’être un couple franco-allemand
d’un autre côté, le fait d’être un enfant d’un couple « franco-allemand » (ou franco-« autre chose ») permet sans doute à l’enfant de s’ouvrir à 2 cultures, et à des comportements différents suivants la culture.