Plus de 400 postes sont ouverts pour devenir assistant de langue française en Allemagne à la rentrée 2007. A l’heure où le programme fête ses cent ans, c’est plus que jamais une occasion à saisir pour tous les étudiants avides de mobilité. En raison de la baisse du nombre de germanistes, les deux tiers seulement des postes étaient pourvus en Allemagne ces dernières années. Pour poser sa candidature, il suffit d’avoir entre 20 et 35 ans, et d’être titulaire d’une deuxième année d’études universitaires, quelle que soit la filière. Les étudiants doivent pouvoir communiquer en allemand, mais il ne leur est pas demandé de maîtriser parfaitement la langue.
Partir quelques mois à l’étranger, c’est toujours un plus sur un curriculum vitae et une riche expérience personnelle. « Je conseille à tout le monde de passer quelques mois à l’étranger, même à ceux qui n’étudient pas les langues. C’est une ouverture culturelle énorme. On apprend beaucoup sur soi-même et on acquiert une vision différente de son propre pays », rapporte Carole, assistante de français en Allemagne. « Non seulement j’ai développé des capacités linguistiques rapidement, mais j’ai aussi découvert une autre conception de la pédagogie », renchérit Olivier, parti en 2001 puis en 2005 en tant qu’assistant dans la Sarre et qui y réside depuis.
Les assistants de langue française en Allemagne partent pour un séjour de six à neuf mois. Ils enseignent le français dans un établissement scolaire de niveau secondaire ou universitaire. Ils peuvent assurer jusqu’à douze heures d’enseignement hebdomadaire, contre une rémunération d’un peu plus de 700 euros nets par mois. Pour poser sa candidature, l’étudiant doit s’inscrire auprès du secrétariat de son UFR afin de compléter en ligne un dossier de candidature. Il doit également passer un entretien avec un enseignant de langue qui évalue ses motivations et ses compétences linguistiques. Ces formalités doivent généralement être accomplies avant Noël.
Les responsables du programme accueilleront également les étudiants intéressés sur le stand du CIEP (stand D1) au Forum franco-allemand qui se tient mercredi 18 et jeudi 19 octobre à Strasbourg.
Une expérience très enricchissante sur de nombreux points!
Cela vaut le coup.
De plus ces postes d’assistants en Allemagne, n’attirant pas les foules, sont ouverts à un public bien plus large: un titulaire de DUT ou de BTS peut aussi partir, contrairement aux pays anglophones et hispanohones qui limitent parfois les places.
D’un point de vue matériel j’ajouterai que cette rémunération de 700€ est versée sous forme de bourse, donc non imposable!!
Une envie de partir… n’hésitez pas, ça vaut vraiment le coup!
Ca me tente bien mais je n’ai pas les qualifications requise… car je ne sais pas comuniquer en allemand et je suis en 1er année universitaire…tant pis !
ça me tenterais bien aussi. Si je peux pas partir en Erasmus, sa peut être une bonne idée. En revanche, Erasmus + Assistant, ça ferais beaucoup de voyage J’aimerais bien, mais faut voir si c’est réalisable.
Footjee, tu as été assistant?
Il te reste donc un an et demi pour apprendre (ou consolider) les bases, de manière à pouvoir communiquer un minimum et partir durant l’année 2008/09!
De toute façon, il est fortement conseillé d’éviter de parler allemand en cours, l’objectif étant de créer un environnement en langue étrangère (le français) dans les différentes classes; le seul souci reste pour comprendre lorsque les élèves font des blagues ou ne veulent pas être compris de l’enseignant…
Oui, j’ai été assistant! en Baden-Württemberg. Ca a confirmé mon désir d’enseigner. Ce séjour a été très formateur à la fois pour mes études mais aussi humainement…
Il me semble que les deux programmes (Erasmus+assistanat) ne sont pas envisageable la même année.
Mais tu peux aussi partir deux années! Une année Erasmus puis une année d’assistanat, sachant qu’avec la bourse d’assistanat de 700€, on peut s’en sortir en s’y prenant bien. Et avec 12h de cours par semaine, il est possible de bosser sur un mémoire parallèlement, à condition d’avoir de la documentation à proximité…
Les 2 en même temps c’est sur c’est pas possible. Je me suis déja renseigner. Mais c’est vrai que je sais pas trop si j’ai envie de faire prof encore. C’est une possibilité que je n’écarte pas on va dire…
Ce qui m’interresse beaucoup, ce sont les échanges international, et surtout Franco-allemand. Alors je ne sais pas s’il faut que je m’oriente vers l’Union Européene(qui m’interresse vraiment beaucoup ! ) ou alors faire prof d’allemand, et à coté integrer des organismes bénévoles pour des échanges. Je sais pas vraiment.
C’est pour ça que je pense que Erasmus sera vraiment une super experience, mais qu’assistant je sais pas trop si sa me sera vraiment important pour ma vie professionel.
En revanche, j’ai rencontré plein d’assistante à Valence, et elles sont toutes super sympa, et super motivé par le voyage !
Une année d’assistanat n’est pas incompatible avec ton projet. Erasmus te permet de vivre une exérience dans le milieu étudiant, tandis que l’assistanat t’amène à rencontrer plein de gens; tu n’es pas assuré de te retrouver dans une grande ville, mais souvent dans une ville moyenne, parfois isolée, c’est l’occasion de créer des liens avec des familles, des collègues et de voir comment vit l’Allemand lambda!..
Ensuite, l’expérience de classe n’est pas uniquement utile quand on envisage de devenir prof, tu apprends beaucoup sur toi même, sur ta langue maternelle, sur ce que représentge la France… et aussi à t’adresser à un groupe (mais ça, RGT, tu connais déjà avec l’animation!).
+1 ! L’assistanat, ce n’est pas que pour les gens qui veulent devenir profs, c’est aussi pour passer une année à l’étranger et améliorer tes compétences linguistiques et culturelles. C’est important et/ou un plus dans plein de jobs, de nos jours !
entièrement d’accord ! J’ai fait deux années d’assistanat (bon d’accord, je suis pas un bon exemple, puisque je suis devenue prof… ) mais en plus des heures de cours (12 par semaine, sans de vraies préps de cours comme après, sans interros à préparer ni copies à corriger, sans bulletins à remplir, sans rencontre parents-profs, sans conseils de classes…), ça laisse quand même beaucoup de temps pour faire autre chose !
J’ai rencontré des gens formidables ( ), approfondi considérablement mes connaissances de la langue et de la culture (par exemple : … ), eu vraiment l’occasion de « vivre à l’allemande » au quotidien, de parler allemand comme on parle francais, c’est-à dire de tout et de rien, des choses insignifiantes comme des sujets qui exigent une vraie argumentation et une vraie réflexion.
Et l’assistanat le permet certainement plus qu’Erasmus, où tu rencontres des étudiants de toute l’Europe, et où il y a toujours le risque de passer beaucoup de temps avec des Français (donc de moins progresser).
Merci pour vos réponses. Je me suis mal exprimés sur le metier d’assistant, je voulais plutôt dire que c’étais pour faire prof que le metier d’assistant été le plus conseillé. Ce qui ne veut pas dire que pour les autres il ne faut pas le faire.
Pour le systeme de cours, vu que je fais de l’animation, et que ce ne sont pas de vrai cours complet(comme l’a évoquée Anne), je pense qu’avec mon Bafa, j’ai déja un peu d’experience.
J’hésite en fait car le fait de partir déja en Erasmus, si je part encore un an aprés, sa va faire beaucoup, la France va me manquer C’est surtout que je suis impliqué dans la vie de la ville(comité de jumelage,et maintenant journaliste au dauphiné). Voila plutôt le fond du problême pour moi
Mais pour les autres, au vu des amis assistantes que j’ai grace à happy People, je recommande aussi cette experience à … 15 000 % !
Je trouve que ce serait dommage d’être freiné par ce genre de raison : au comité de jumelage, tu n’es tout de même pas tout seul, l’asso peut vivre sans toi ! En tout cas, je considère qu’une activité associative ne doit pas devenir une obligation, on doit pouvoir s’impliquer, se désengager temporairement ou définitvement, revenir…
Et pour le Dauphiné, pourquoi pas leur proposer d’être leur correspondant en Allemagne ?
Je suis d’accord ! Mais par déjà un an, et il y a de grandes chances que tu veuilles repartir. (histoire vécue ). La France ne te manquera peut-être pas tant que ça, toutes tes nouvelles découvertes vont compenser. Et si tu retournes dans ta ville, les assos seront toujours là.
Deuxième année de DEUG en Allemagne avec une bourse du DAAD. Le bonheur. Maitrise étallée sur deux ans: la première année avec Erasmus au Danemark, la deuxième assistant en Allemagne.
J’ai eu un choc linguistique fabuleux lors du premier séjour. A ce propos, je souligne qu’il faut vraiment partir plus de six mois, on progresse nettement plus en langue. Erasmus permet de faire ses recherches pour le mémoire de maitrise, de passer les examens nécessaires pour la Maitrise, et faire des extras (j’ai bossé mon danois, commencé le néerlandais, et toue ce qu’il faut pour les certifs d’allemand). L’assistanat m’a ensuite permis de me tester en tant que candidat à l’enseignement, en toute sécurité, tout en gardant largement assez de temps pour rédiger le mémoire de maitrise et de l’envoyer à ma directrice de recherche par la poste, chapitre par chapitre, car j’avais toute ma documentation avec moi (des montagnes de notes et de photocopies ramenées du Danemark). Il m’a suffit de revenir en France une journée en juin pour les oraux. Ensuite, j’ai fait le même cirque en DEA, avec première année pendant l’armée pour les séminaires (tous les weekends à la fac, la semaine à l’armée dans l’enseignement), et deuxième moitié du DEA pendant que j’étudiais le français en Norvège, j’écrivais mon mémoire de DEA (Master) le soir de 17 à 19 heures tous les jours. C’était largement suffisant vu que je savais parfaitement ce que j’avais à dire.
Le seul inconvéniant : ça passe trop vite, la vie d’étudiant.
PS: Tableau de correspondance entre ancien et nouveau système:
Deug 1e année = Licence 1
Deug 2e année = Licence 2
Licence = Licence 3
Maitrise = Master 1
DEA = Master 2
J’espere bien qu’elle s’arreteront pas de vivre les associations auquelle je participe sans ma présence La plupart existant avant, elle existeront aprés.
Je vais déja partir en Erasmus, et aprés je verrais aprés Je suis aussi tenté par le programme Eurodysée, pour avoir une experience professionelle. Plein de projet quoi
ça pourrait être une bonne idée d’être assistante en Allemagne!
ça me tenterait bien de le faire à la fin de la licence, étant donné que je veux retourner en Allemagne et que le tutorat, ça marche comme sur des roulettes! Après, il faut voir si j’aurai les moyens financiers de le faire… Mais je vais déjà commencer par aller quelques jours à Heidelberg en Janvier, puis bosser à l’emballage des pêches pendant 2mois et on verra bien après.
Ca m’intéresserait beaucoup d’être assistante en Allemagne mais suis désormais loin d’être une étudiante.
Je regrette de ne pas avoir fait d’Erasmus quand j’étais à la fac et aujourd’hui j’ai un job (à temps plein et en CDI)… pas facile de tout plaquer pour se dire je pars 6 mois en Allemagne même si effectivement il y a une bourse (et plus des assedics que je toucherai de France… tout compte fait, je sais pas si c’est possible).
Mais il est vrai que ca me plairait beaucoup. Ce serait vraiment un challenge qui me permettrait de devenir bilingue et de pleinement découvrir la culture allemande.
Salut Orelilou !
Si une experience à l’étranger te tente, tu peux aussi faire la demande pour la programme Eurodyssee, ou le volontariat international. Ce sont d’autre alternative à Erasmus et le boulot d’assistant.
car je ne sais pas comuniquer en allemand et je suis en 1er année universitaire…tant pis !
J’aimerais bien, mais faut voir si c’est réalisable.
) ou alors faire prof d’allemand, et à coté integrer des organismes bénévoles pour des échanges. Je sais pas vraiment.
) mais en plus des heures de cours (12 par semaine, sans de vraies préps de cours comme après, sans interros à préparer ni copies à corriger, sans bulletins à remplir, sans rencontre parents-profs, sans conseils de classes…), ça laisse quand même beaucoup de temps pour faire autre chose !
), approfondi considérablement mes connaissances de la langue et de la culture (par exemple : 
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