Difficile d'être germanophile

J’ai cherché un peu… apparemment, l’Allemagne nazie a déchu de la nationalité allemande tout juif ne se trouvant pas sur le territoire allemand en 1941, ce qui en théorie devait être proche de 100%. Anne Frank ayant quitté Francfort en 1934, elle ne devait pas être sur les listes de recensement des Juifs. L’Allemagne n’avait aucun moyen de savoir où elle était au moment de la guerre, donc personne ne la cherchait non plus chez l’occupant nazi. Ce sont les raffles par la police néerlandaise dans le royaume occupé, comme en France, qui lui ont été fatal. Rien n’obligeait les Néerlandais à faire des efforts pour la chercher.

Tout ça pour dire qu’en cherchant un peu, on arrive à se faire une petite liste de coups de massue pour faire taire les ignorants qui chient sur l’Allemagne par bêtise. En Norvège, c’était Quisling, histoire très intéressante… un coup d’état sans un seul allemand à Oslo. En Suisse, j’utilise l’exigence des autorités helvétiques de tamponner d’un J les passeport des juifs allemands. Au Danemark, ce sont les listes toutes prêtes des opposants communistes donnée dès la deuxième semaine d’occupation par les ô combien gentils socio-démocrates danois pour que les Allemands les suppriment. Il y a toujours quelque chose et avec les pays de l’est, c’est encore plus facile, ils sont tous très activement complices. Pour la Grèce, j’ai rien, j’avoue.

Et quand ils parlent de la révolution, ils oublient très souvent les Guerres de Vendée et ses milliers de morts. C’est plus facile de blâmer ses voisinw que soi-même.

Pour Anne Frank j’ai passé toute mon adolescence à la croire hollandaise, alors qu’elle est bien née en Allemagne de parents aussi nés en Allemagne.
Le truc que j’ai lu préado en 4ème en français, je suis en train de l’écouter en allemand. Et ce que je n’avais pas compris en français en tant que préado (12 ans allemand LV1), je le ressens en allemand (vieille germaniste professionnalisée et insatiable). Peut-être aussi un peu parce que la religion, la couleur de peau, etc… tout argument est bon quand on est ou veut être au pouvoir pour aussi se débarrasser (en version très atténuée, sinon vous aurez compris) des gens pourtant issus du même pays que soi, parfois aussi depuis bien plus longtemps!!!..
Mais le journal d’Anne, la fraîcheur d’une petite fille pubère qui devient jeune fille, lu par une jeune lectrice professionnelle en allemand , cela m’a émue bien plus que le roman lu en français, dans la liste des livres à lire pour les élèves de quatrième. Puis vous allez rire, vous autres, germanistes, mais un détail d’une stupide insignifiance a retenu mon attention: un garçon prénommé Helmut peut devenir Hello pour une toute jeune fille découvrant le sentiment amoureux.

La Grèce, c’était comme la Pologne : la religion était indiquée sur les papiers d’identité.

J 'ai regardé hier sur HD1 le reportage Tuez Hitler Les officiers de l’armée allemande n’étaient pas tous mauvais

je me permets de remonter ce sujet car j’ai une petite anecdote à raconter qui illustre bien l’image que beaucoup de gens ont de cette langue et de sa culture.

L’année passée j’ai fait des séances de kiné (toujours pour essayer de soigner mon problème donc).une fois on a parlé un peu de mes projets dans l’immédiat.je lui ais donc dit je cherchais un emploi au Luxembourg parce qu’ici dans la région j’avais peu de chances de trouver.

Je lui ai que dans ce but j’avais décidé d’apprendre l’allemand, que çà me plaisait, que j’écoutais meme des chansons

il m’ a répondu, sur le ton de la plaisanterie, qu’il fallait « aimer parler comme un barbare » :unamused:

çà me semble assez révélateur.;;

“Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé.”
C’est Einstein qui a dit ça…Combien il a(vait) raison , le bougre. :mrgreen:

Il y a un moment où il faut dire aux cons qu’ils sont cons. Même aux kinés.

Meloha

Pas pour moi. Personnellement je pense qu’il a voulu être ironique, surtout de la part d’un Luxembourgeois. Quant j’ai à faire à ce genre de remarque, j’aime bien répondre avec humour et retourner la remarque. Après, il est facile de savoir si la personne voulait plaisanter ou était sérieuse en faisant semblant de plaisanter.

Par contre d’autres personnes ne plaisantent pas du tout, d’ailleurs j’ai remarqué depuis longtemps que les Allemands - surtout les jeunes - ne sont pas les derniers à dénigrer leur langue. Une langue qui pour certains n’a qu’une existence artificielle, puisqu’ils préfèrent allégrement se parler en patoi.

Ce qui m’amuse sur le fait que le haut allemand serait une langue barbare, c’est que beaucoup oublient dans leur obsession de l’anglais que l’anglais est à l’origine une langue germanique. Juste comparer « do »/« tu » ainsi que « make » et « machen »… Enfin des tonnes de bouquins de linguistique parlent de cela depuis des siècles; Puis, concernant le grand publi quand on entre dans le musée historique de l’Allemagne à Berlin tout un panneau est consacré à cela. Mais bon les infos collectées par la visite des musées qui s’n préocuppe vraiment au bout de quelques jours…???

De plus on a oublié que l’opposition entre l’anglais et l’allemand n’est pas purement linguistique, mais fortement dû aux conséquences de 'histoire contemporaine sinon de part son origine l’anglais devrait être aussi qualifié de langue de Barbares.

Et le pire que l’anglais encore plus que les autres langues a subi l’influence du relâché étasunien que l’on impose comme langue internationale donc c’est devenu une langue germanique qui s’est énormément appauvrie. Je ne parlerais d’une personne dont les historiens doutent même des historiens, mais je pense que même les soeurs Brontë en ont marre de se retourner dans leur tombe.
En outre. je me rends de plus en plus compte que si les Allemands utilisent l’anglais, c’est uniquement pour avoir des mots plus courts. Est-ce qu’avoir des mots plus courts, et pour moi c’est justement un appauvrissement

Il n’était pas question de Luxembourgeois, Valdok, mais de chercher un emploi au Luxembourg. Nous sommes dans le Hainaut, en l’eau cul rance. Le flamand, l’allemand, c’est les autres, c’est les barbares, qui ne peuvent qu’aboyer.
L’allemand est de toute façon une langue artificielle forgée de bric et de broc. Il est donc normal, surtout pour des élèves qui ont une scolarité difficile, de « schwätzen wéi mer de Schniewel gewues ass », surtout dans le sud.

les gens du sud , toujours eusses les fautifs, méchants :laughing: :stuck_out_tongue: sans Marco polo , t’aurais jamais pu manger des spaghettis :laughing:

Et s’ils n’avaient pas vu le modèle chinois il n’y aurait jamais de spaghetti en Italie. Enfin il y a la belle polèmique selon laquelle on trouverait sur les fresques de Pompei des mangeurs de « pâte » ???
@Andergassen
C’est vrai j’ai toujours eu du mal avec ce pays … (Combien d’Etrangers parmi les plus ou moins 500 000 habitants???) … J’avoue bien mieux comprendre les volontés séparistes d’autres régions du monde.

Concernant la germanophilie peut importe que cela soit difficile ou pas - c’est un choix, avec un petit brin de militantisme qui n’est pas fait pour me déplaire… La seule nana à n’avoir pas honte d’ avoir des sacs et une montre avec le drapeau allemand, en dehors des matchs de foot (où je n’irai jamais) sans arrière pensée populiste, bien au contraire… Et étrange pour moi de constater que ce que je peux me permettre, les Allemands n’osent pas le faire de peur d’être pris pour des fachos.
A la limite, cette difficulté m’amuse, elle me permet de mettre un coup de pied au derrière aux gens ayant de tels préjugés… Je porte au cou une carte de l’Allemagne que rares sont les Allemands a identifié du premier regard comme tel, par contre ils sont bien plus nombreux à l’associer à un pays africain à cause de mon chocolat de couleur de peau.
Non être germanophile, c’est marrant, et encore plus quand c’est totalement désintéresé.

Et … Je n’ai pas encore expérimentée mais je pense que c’est encore plus difficile d’être russophile en Pologne… :question: :question:

Je pense que sur bien des égards être germanophile est aussi une manière de lutter contre préjugés et cela rend la germanophilie encore plus intéressante.

Ca, c’est sûr qu’au Luxembourg, aujourd’hui, des Franciques à 100 %, y en a plus des masses… Mais le ciment des résidents permanents, c’est justement la langue nationale.
Quant à la Pologne et la russophobie/philie, il suffit de connaître un peu l’histoire de la Pologne du Congrès (l’ordre règne à Varsovie) et de la ligne Curzon…

@Elie Deleuze
C’est vrai qu’il y’a parfois des réparties qui se perdent .il faudra que je travaille çà.

Et comme le dis si justement Valdok
Il faudrait rappeler aux gens les origines barbares de l’anglais, leur montrer la ressemblance évidente sous le nez. Mais le truc c’est que justement l’anglais moderne a perdu cette sonorité rugueuse qui sonne barbare aux oreilles de beaucoup de gens de culture latine. Il n’y a plus aucune gutturalité, c’est devenu du mashmallow. mais çà plait à beaucoup de gens.
Et le fait aussi que les Anglo-Saxons soient des experts en conditionnement de l’esprit :smiling_imp: . tout le monde a les yeux rivés sur un pays situé à plusieurs kilomètres d’ici de l’autre coté d’un océan, avec qui nous nous partageons pas grand-chose .et même en Angleterre les traditions mentales différent de celles du Continent, alors qu’on a des voisins auxquels les gens feraient bien de s’intéresser, car ces gens là ne cherchent pas à les coloniser mentalement. Quand on en fait l’expérience c’est une relation d’échange d’égal à égal , bien plus gratifiante que d’être le valet de quelqu’un. :unamused:

Concernant l’appauvrissement de l’anglais sous l’influence des étatsuniens , Skakespeare lui-même doit se retourner dans sa tombe :crazy: :open_mouth: (tu ne faisait pas allusion à lui, si ?)
Les anglicismes qui envahissent nos langues font partie de cette colonisation mentale. Alors qu’ils devraient plutôt leur dire : Raus !

@ Andergassen.
Tu fais bien de rappeller que je parle de cette chère région. En fait il venait de s’installer dans le village. Comme tu dis les Barbares parlent une vilaine langue qui fait mal aux oreilles, ils aboient .alors que le français, lui est si noble, élégant et raffiné. C’est la langue des Civilisés.et c’est çà j’ai l’impression que les intéressés le perçoivent depuis longtemps :mm: . ceci dit depuis quelques années y’a des écoles d’immersion en Wallonie . la plupart en néerlandais et en anglais bien sur . Mais aussi parfois en allemand. Mais c’est à cause du rapport de force économique . les gens veulent rendre leurs gosses bilingues pour qu’ils aient plus de chance sur le marché de l’emploi plus tard.

Ce quoi tu peux ajouter la culpabilisation qui leur est faite par les médias belgicains de ne pas parler l’autre langue nationale :angry: . Alors dans la vie quotidienne tu n’as besoin que du français et que les droits des néerlandophones sont respectés dans les communes à facilités en Wallonie. Et qu’ils ont un peu tendance à oublier qu’il y’a… les germanophones, qui eux ,n’ont eux jamais reproché à personne de ne pas connaitre l’allemand, et qu’ll n’y a jamais eu de problème avec les autorités wallonnes, parce qu’elles ont toujours respecté leurs droits culturels. Car à défaut d’apprécier le néerlandais ou l’allemand, les wallons sont des démocrates ,il faut bien leur reconnaitre çà. En Flandre les francophones ont plein de problèmes. C’est pour çà que certains ,ceux qui peuvent, décident de dégager comme le leur ordonnent les flamingants. :imp:

Je n’ai personnellement jamais accroché au néerlandais, alors que je trouve les Néerlandais très sympas et que je faisais l’effort de parler à la côte, à l’époque où j’y allais encore. parce que je le ressentais comme une obligation, peut-être. ce n’est pas toujours de l’arrogance ou du mépris comme certains semblent le croire en Flandre. :angry:

Alors que l’allemand j’y ai pris gout assez vite, je pense que j’aurais de toute façon fini par l’apprendre. Peut-être parce la sonorité me plait davantage, :sunglasses: parce qu’elle suscitait ma curiosité :slight_smile: ou tout simplement elle évoque un patrimoine culturel riche ,de beaux paysages :sunglasses: parce que c’est vrai que j’aurais bien besoin de changer d’air.de laisser un peu cette satanée Belgique derrière moi. :S

Oui je faisais allusion à ce cher Bill :mrgreen: , Melpha. Et tu as raison la langue anglaise roucoule de plus en plus donc ellese dégermanise. En revanchen l’allemand se laisse envahir de mots empruntés tels quels à l’anglais américains sans processus d’adaptation… Et ces mots sonnent à mon oreille comme des greffons qui auraient mal pris…Seuls les verbes sont vraiment adaptés pour des raisons de conjugaison ou les noms de métiers qui sont mis au féminin en allemand.

Cependant sans parler de véritable germanophilie, je pense que la langue allemande va connaître un regain de succès grâce aux réfugiés et aussi grâce aux relans populistes au Royaume-Uni, et l’hermetisme dangereusement inconscient (traduction : grosse connerie) de l’actuel président des Etats-Unis. L’anglais c’est bien joli mais on a toujours davantage intérêt d’apprendre la langue du pays où on a le plus de chance d’être accueilli …

Je ne trouve pas que l’anglais ait perdu sa sonorité rugueuse, c’est assez explosif comme langue avec des tch et des dj et des consonnes très fortement aspirées et une prosodie staccato plus proche du hachoir à viande industriel que de la poésie. Je trouve le néerlandais plus doux, surtout dans sa version avec les r roulés. La version flamande du néerlandais, c’est tellement sensuel que je suis étonné qu’ils le parlent aux enfants.

Plus ou moins 50% des résidents sont étrangers! Pour appuyer Andergassen, même les enfants d’étrangers apprennent le luxembourgeois, au plus tard à l’école. Le Luxembourg est d’ailleurs le pays d’Europe où la population parle le plus de langues.

Pour quand même apporter quelque chose au débat: mon expérience personnelle me ferait dire que les choses s’améliorent. S’il est vrai qu’avant, au début de ma germanophilie, quasiment tout le monde trouvait cela bizarre (voire faisait des comparaisons douteuse avec le nazisme), aujourd’hui, je reçois souvent des compliments, ou de l’admiration. La langue allemande est difficile, mais suscite l’intérêt. Les clichés sont toujours là, mais moins virulents…

Vu de Suisse, c’est aussi un peu différent. Les Romands ont une meilleure opinion de l’Allemagne que leurs voisins suisse-allemands, et comme beaucoup d’entre eux (la plupart? je suis mauvaise langue…) parle mal, voire pas du tout l’allemand, ils nous voient direct comme des sur-humains, qu’ils envient un peu. Ils apprécient aussi bien plus la prononciation allemande, qu’ils perçoivent comme étant plus douce que le suisse allemand.

Plus j’avance en expérience linguistique plus je trouve le français bien plus difficile que l’allemand… La soit disant difficulté de l’allemand est dû à la longueur des mots. Et c’est justement pour moi cette longueur qui fait de l’allemand une langue si facile,si transparente. Avec un vocabulaire de de base on peut devinver le sens des mots, ce qui n’est pas le cas du français. Je ne savais pas comment se disait « pétale » en allemand (un mot très utile dans le contexte de mon stage), rien de plus simple et logique que Blüten- ou Blumenblat… Après pour un mot composé très long, il faut juste prendre le temps et savoir respirer au bon endroit. Pour ceux qui trouverait l’allemand difficile, un conseil :bad: , apprenez le polonais pendant 6 mois d’abord :bad: Mais bon aujourd’hui on est dans la logique d’apprendre une langue pour le fric et le polonais pour cela se ne marche pas du tout. Alors c’est vrai l’allemand standard face au globish fric c’est clair cela demande plus de mouvements de neurones !!!

Je trouve aussi l’allemand standard bien plus doux que les différents suisses allemands. Et je ne connaissais pas cet antagonisme entre les Suisses alémaniques et la langue allemande. Un antagonisme d’autant plus curieux que celui entre Suisses romands et Suisses Alémaniques est aussi fortement ancré et réel vu les commentaires que j’en ai reçu de part et d’autre de quelques recherches et aussi colorés par l’avis de personnes durant ma courte visite de Fribourg. Une bien jolie ville mais apparemment bien séparée par les frontières germanophones et francophones.

Elie Deleuze a raison, l’anglais a des cactéristiques germaniques au niveau de sa pronociation, prosodie, etc…c’est simplement moins évident à reconnaitre qu’avec le néerlandais et l’allemand qui sont des langues plus typées.

Je pense aussi sinon pour rejoindre Valdok, qu’effectivement le repli de l’Angleteterre et des Etats Unis sur eux mêmes va entrainer le déclin de l’anglais , en tout cas en Europe, et pousser les gens à s’intéresser davantage à l’Allemagne et aux autres cultures germanophones.parce qu’après tout il s’agit quand même de la 1ère communauté linguistique en Europe !

et donc,je pense aussi comme Dresden qu’il deviendra de plus en plus naturel d’être germanophile. Et en ce qui concerne le clivage francophone/germanophones en Suisse, dis toi qu’on est encore bien loin de ce qui se passe en Belgique avec la Flandre et les francophones. La Suisse a été concue de manière bien plus intelligente, la preuve çà fait 8 siècles que çà dure…

Je connais très mal la situation en Belgique, mais je ne suis pas aussi optimiste que vous concernant la Suisse…

Ca marche, mais comme beaucoup de choses ici, qu’en surface. Le plurilinguisme helvétique est plus une cohabitation qu’une richesse vraiment vécue et partagée par un grand nombre (comme au Luxembourg, par exemple). J’ai beau habiter dans un canton officiellement bilingue, seulement peu de personnes le sont vraiment, malgré l’obligation d’apprendre l’autre langue à l’école et un atout indéniable sur le marché du travail. Il est difficile de trouver des employés bilingues ici, parce que les gens n’aiment pas l’allemand à l’école et veulent s’en débarrasser au plus vite. Et le regrettent amèrement quand il s’agit de trouver du travail… seuls les Haut-Valaisans parlent, des fois bon gré mal gré, un bon français, car personne au monde ne comprend leur dialecte, sauf eux-mêmes. Et encore, je rencontre de plus en plus de jeunes qui maîtrisent mal le français.
Outre-Sarine, c’est guère mieux: l’apprentissage du français perd du terrain au profit de l’anglais, considéré comme utile, bien qu’il ne soit pas une langue nationale. Des votations en ce sens ont été organisées, notamment en Thurgovie (sauf erreur).
Si on va plus loin, le plurilinguisme ne s’exprime que dans des cadres fédéraux, donc pas vraiment naturels: affichage en 3 langues sur les emballages, sur les banques… guère plus. Même dans ma ville, officiellement bilingue, vous n’irez pas très loin avec l’allemand. L’affichage, sauf panneaux routiers et signalétique ferroviaire, est quasiment qu’en français. Un bilinguisme en surface, donc.

Un peu off-topic, mais ça fait du bien quand ça sort :smiley:

La suite de la discussion sur le plurilinguisme en Suisse par ici
Dresden