C’est la côte de popularité de Viktor Orban qui a baissé, et non pas celle de Daniel Cohn-Bendit. 
« Entsteht mitten in Europa eine Diktatur? Viele Ungarn sehen das so, die EU hat Strafverfahren eingeleitet. Regierungschef Viktor Orbán verstehe nicht, was für einen « Skandal » er mit seiner nationalistischen Politik auslöse, sagt ein früherer Weggefährte. Die ungarndeutsche Minderheit sieht ihre Rechte in Gefahr. Wie die Bürger die antidemokratischen Tendenzen erleben - eine Annäherung. »
C’est l’intro d’un article de la Sueddeutsche .de:
« Une dictature est-elle en train de voir le jour au milieu de Europe ? C’est ce que pensent pas mal de Hongrois.L’Union européenne a engagé une procédure pénale.Viktor Orban, chef du gouvernement ne comprend pas pourquoi il suscite un tel scandale avec sa politique nationaliste, déclare un de ses anciens compagnons de route.Toujours est-il que la minorité allemande de Hongrie voit ses droits menacés. »
La Süddeutsche crée d’ailleurs en l’occurence un mot-valise savoureux en parlant de l’évolution actuelle du pays :« Demokratur (Demokratie + Diktatur) ».
Et les racistes du mouvement « Jobbik » brûlent le drapeau européen aux cris de « Europe, crève! ».Comme le souligne l’article, on se croirait plus à Téhéran où sont brulés des drapeaux US, qu’à Budapest.
L’article :
Et bien dans ces conditions qu’on leur coupe les vivres. 
argument simpliste. depuis quand les guerres et les traités de paix qui en suivent sont considérés comme « définitifs ».
cela ne peut que leur donner comme idée de faire une nouvelle guerre pour la gagner.
la Hongrie n’est pas un cas isolé en Europe, d’exacerbation des nationalismes.
Oui, d’accord mais pour changer les frontières il n’existe que deux solutions : la négociation ou la guerre.
Ces deux options ne semblent pas à l’ordre du jour en ce moment pour la Hongrie.
Quant aux guerres, avec la Yougoslavie ont a assez donnés. 
l’ex-Yougoslavie est presque un « vieil exemple » d’éclatement des frontières avec des séparations plus ou moins violentes : on a tous en mémoire le bain de sang en Bosnie. Mais pour la Slovénie qui a ouvert le bal, cela s’est fait en 15 jours avec peu de dommages collatéraux, la séparation Serbie-Monténégro a été négociée. Et maintenant que chacun est dans son coin, il y a des nostalgiques de quand tous ne formaient qu’un seul pays (comme en ex-Tchécoslovaquie où la séparation a aussi été négociée).
Non, je pensais plutôt à l’heure actuelle à la Georgie avec l’Osétie du Sud et ce genre de conflits.
Ou aux pays en « stan » de l’ex-URSS.
Slovénie , je connais , par ici magnifique, Piran , Portoroz
je vous conseille fortement ce pays 
Le traitement réservé aux minorités hongroises dans les pays voisins n’incite pas du tout au calme, surtout que l’UE avait fait des promesses qu’elle ne pouvait pas tenir de Bruxelles, car ce sont les gouvernements souverains qui trainent les pieds, jouent la montre et tiennent un double langage.
On peut être Hongrois, démocrate limite sociodémocrate béat modéro-libéral et perdre patience avec les voisins…
De plus, la situation des Roms est tellement complexe et absolument identique dans tous les pays concernés par cette minorité qu’on ne peut pas faire de traitement spécial mauvaise humeur pour la Hongrie et oublier les autres. Quand on demande plus à Budapest pour les Roms qu’on en demande à Bratislava/Bucarest pour les minorités hongroises, forcément, ça énerve même les plus modérés et les plus sympathiques des électeurs hongrois.
La question la reprise en main moralo-coincéeducul archiconcervatrice d’Orban n’est pas fondamentalement différente des projets socio-nationalistes des Kaczynsky et des avortons de l’ex-Solidarnosc. La critique contre cette Hongrie est très bienvenue, mais une partie de l’UMP pense et rêve d’exactement la même chose.
Donc oui, continuons à surveiller la Hongrie, mais si on est vraiment inquiet pour la démocratie et les libertés, il faut aussi tomber sur pas mal de pays Européens et de partis qui pavanent en essayant de cacher leur conservatisme réactionnaire ordinaire. Quand on y regarde de près, la Suède est à peine plus libre que le plus sombre conté du Texas. Mais personne ne regarde.
les roms c’est un peu les kurdes de l’Europe, comme eux ils n’ont pas de vrais pays, ils sont un peu partout
il faudrait leur donner une terre
les Albanais sont comme eux , trés éparpillés , mais eux ils sont chanceux , ils ont un pays
je n’étais encore jamais en Hongrie, mais j’ai rencontré des hongrois charmants, avec lesquels d’ailleurs l’allemand m’a été très utile.
ce que j’ai pu constater c’est que les hongrois qui vivent en Allemagne sont très souciuex de garder leur langue et que les hongrois venant d’Autriche (époque « thérésienne ») sont très soucieux de préserver leur connaissance de la langue allemande.
les nationalismes exacerbés dans tout cela. le sujet devient brusquement tabou !!!
Ouais, c’est clair qu’il y a du boulot… D’ailleurs, l’UE est étrangement silencieuse vis-à-vis des pays baltes…
Excellent exemple. La police de la langue en Lettonie est aussi passée comme une lettre à la poste avant privatisation. Le refus d’accorder tout droit civique en déclarant russes ceux qui l’étaient selon les définitions soviétiques (comme quoi ils ne sont pas contre Moscou quand ça les arrange) et les exigences délirantes pour les naturalisations ont carrément été étouffés. On a même assisté à une certaine adhésion du petit monde politique à la chasse au Russe dans les pays issus de l’Union Soviétique.
Tous les pays européens ont un problème d’extrême droite et de racisme, tous. Comme toujours, il y a amalgame entre un vrai problème d’extrême droite en Hongrie et les questions légitimes qui se posent à ce pays dans le cadre historico-institutionnel. De plus, je ne vois pas pourquoi nos contemporains hongrois auraient à supporter le poids de la culpabilité collective (Sippenhaft) pour justifier du status quo non seulement des frontières mais aussi justifier la lâcheté des grands pays qui ont peur de se faire des ennemis lors de votes qui les intéressent directement en s’occupant des complexités des histoires de voisin en Europe centrale et orientale. Mais les discours haineux de Pia Kjærgaard au Danemark n’ont visiblement pas été traduits en anglais, personne ne réagit depuis 15 ans alors que c’est elle qui fait et défait les coalitions gouvernementales dans les couloirs du folketing. Idem pour le racisme colonial qui réapparait en Grande Bretagne (en fait, jamais on ne me fera croire qu’il avait disparu mais bon).
Je suis outré par la débilité des commentaires sur la politiques des autres pays européens dans les médias. S’informer est vraiment devenu très difficile. Hongrie ou pas Hongrie, d’ailleurs. Quand je connais bien l’autre pays, je vois tout de suite que c’est n’importe quoi (Scandinavie, Pays-Bas, Suisse, Allemagne) mais même mes modestes liens plus ou moins directs avec les pays de l’est et du centre de l’Europe me suffisent pour flairer l’imposture et l’hypocrisie habituelle. Idem pour les idioties colportées sur Cuba ou les guerres des Balkans, quelques années dans les milieux de la (soi-disant) justice internationale aux Pays-Bas m’ont suffit pour en apprendre plus qu’en cent ans de lecture de journaux. Si vous voulez m’énerver, dites DelPonte.
Je suis bien d’accord sur le fait que les frontières de la Hongrie sont particulièrement injustes mais elles le sont tout autant pour l’Autriche (cession du Sud-Tyrol à l’Italie) et pour beaucoup d’autres pays européens, l’Allemagne en particulier (cession de la Prusse orientale, ligne Oder-Neiss etc).
il faut que chacun joue le jeu. Que les droits, en particuliers linguistiques et culturelles des minorités hongroises soient respectées et il y aura sans doute moins de nationalisme en Hongrie.
Quant aux guerres de Yougoslavie : vaste problème. Il y a eu trop de massacres durant la 2 é G.M, surtout des croates vis à vis des serbes mais pas seulement. Les haines sont tenaces. 
mais Fifititi, le problème serbo-croate ne date pas de la 2e guerre mondiale. les massacres dont tu parles ne sont qu’une conséquence de siècles d’histoire.
l’ex-Yougoslavie est sans doute un des plus « beaux » laboratoires de géopolitique avec une question à laquelle je n’ai pas encore réussi à répondre : pouvait-on raisonnablement espérer faire un pays de ces entités si différentes ?
que ce soit à la manière Karadordevic (ortho ?) ou la manière Tito ?
ou est-ce que l’éclatement est naturel et inéluctable ? ce qui ne préjuge en rien de nouveaux cercles de convergences ou de divergences entre gens intelligents (curieusement la réponse n’est pas la même selon l’origine éthnique et socio-culturelle des gens avec qui on en parle).
Je constate avec bonheur que tu te passionnes autant pour la géopolitique que moi.
Question complexe.
Veux-tu créer un post à ce sujet ? 
est-ce que cela aurait un sens sur un forum destiné à l’Allemagne ?
est-ce que le débat ne serait pas faussé dès le début ?
On pourrait en parler dans la rubrique blabla.
Mais nous sommes dans la rubrique blabla ! 
Puisqu’on en parle, faut bien que j’ vous en cause !
Et ben voilà Andergassen.
Je me suis encore fait avoir.